![]() Médiathèque/EPN
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De blog en blog Après GR65/Camino francès dont la saisie est terminée, et qui va être présenté au public ce 29 novembre, se distille, au même rythme de mise à jour, GR5.E2.Sentier Mer du Nord-méditerranée.
Apports citoyens aussi, tels ceux de ces prés-bois, grains de sable pour tenter d’enrayer la répétition et l’aggravation de phénomènes extrêmes... "réconcilier "produire" et "préserver" " nous dit l’article accessible par lien... Blog partage, photos d’il y a 30 ans, une technique différente de celles de "GR65/Camino francès"- beaucoup plus récentes- mais une valeur documentaire et humaine dans cette randonnée à deux, parfois très sportive... Comme partage avec le public et complicité... Et puis cette étrange cheminée de la ferme des Péanols existe-t-elle encore, et si oui, avec une valeur fonctionnelle plus que muséale ? Et ce pont du Sarrazin, belle légende pour effet d’érosion karstique ? A suivre comme un feuilleton... Merci à Jean-Marie pour l’apport d’un travail d’écriture dont il aurait été dommage qu’il ne soit partagé...
Et avec l’attente de la publication ultérieure d’un récit de voyage, qui devrait être, sans doute sous une autre forme, et avec une très grande densité, un bel évènement...
Jacqueline Cimaz
Fin pluvieuse et baroque, en son de cornemuse, d’une belle publication aux multiples partages. Le livre-blog intégral GR5.Caminofrancès vous est offert par Jean-Marie Mengin et nous sommes ravis qu’il ait fait confiance à l’EPN (Espace Public Numérique) local, label Net Public pour l’éditer. Fin d’une mise en ligne ne veut pas dire fin du blog. Au contraire, le blog-livre, complet, va commencer une nouvelle vie !
![]() Fragment du post d’une étape en Galice, où se voit le sommaire...
Comme pour tout sur Internet c’est le plus récent qui s’affiche ; il faut REMONTER LE TEMPS EN DESCENDANT LA PAGE, [1] Par ailleurs ces spécificités du blog vont à merveille à une telle publication, chaque post correspondant à une étape et indiquant aussi la date du parcours, sur le terrain, qui n’est pas celle de la publication. Et puis si vous avez envie de suivre Jean-Marie et Viviane au jour le jour, ou de retrouver une étape précise, vous pouvez toujours utiliser le sommaire du blog. Sinon il n’est pas toujours désagréable de remonter le temps, surtout pour un parcours où chaque post correspond à une étape. [2]
![]() Quand actes de clôture & de nouvelle ouverture se chevauchent, ou Jean-Marie Mengin en EPN.
Et Donc, un nouveau livre-blog intégral en bibliothèque numérique de l’EPN, [3] et un petit nouveau qui va commencer à se mettre en ligne. A lire comme un feuilleton ! Merci à Jean-Marie Mengin pour ces beaux partages. Date d’une présentation publique à fixer, ou Ciné-blog inédit aux Baraques ? Jacqueline Cimaz
[1] sauf si pour une raison légitime il puisse arriver qu’on change une date pour intervenir sur l’orde, ce qui n’a pas été le cas ici. [2] Ce le serait davantage certes pour les chapitres d’un roman, mais ce n’est pas le cas ! [3] Voir si la BDP dispose d’un rayon de publications immatérielles ? Réseaux dont la densité
et la diversité constituent ce tissu riche et épais où se développent des usages privés et publics du numérique, nourris d’écritures et paroles diverses, de convivialité et porteurs d’humanité, de traditions, et d’innovations...
La nouvelle lettre de Net Public est arrivée
consultable en EPN !
Les photos de l’exposition
Cette expo vous attend ; nous serions heureux de vous recevoir les mardis de 16 à 19h et vendredis de 17 à 19h30. Mais nous pouvons être à votre disposition à d’autres moments, sur rendez-vous en prenant contact par message ou site [1] ou par téléphone au 0676577070 ou, pendant les heures de bibliothèque au 0475580957 ou au secrétariat de mairie. Geneviève Greco
[1] dans ce cas mettre copie de l’adresse e-mail à l’intérieur du message, sinon elle se perd lors du transfert d’un service à l’autre.
Deux rencontres des EPN, bi-départementale et régionale en ce printemps 2014, l’une à Romans, la seconde à Chambéry... Apports et échanges intéressants... 1. Romans Par delà la découverte de la vieille ville, la mise en commun de préoccupations et de la recherche de solutions alternatives et partielles aux difficultés actuelles avec diverses recherches de palliatifs à la crise par l’Economie Solidaire et sociale.
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Une créativité sociale et intéressante sur fond d’un certain désarroi ou désarroi certain de jeunes générations... Des mesures de récupération, recyclage, transformation qui ont du sens...
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Un souffle de recherche - à l’intersection de technologies relativement récentes et de la volonté d’entreprendre et construire - concrétisé par un atelier robotique conçu à partir de récupération de parties musicales de vieux jouets, qui ne va pas sans rappeler les ateliers de réparation de jouets de la RDA des années 70 et le plan IPT des années 80 en France. La belle époque de la robotique à l’école où technologie, sciences, mathématiques, logiques, syntaxe, langages orientés objets, métalangue, systèmes experts... prenaient sens pour tous... Et le contrôle logo des procédures et macro-procédures [1]
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Ce, quand les mots sont opérateurs, étendant le pouvoir découvert par les linguistes anglais. Des actes de langage à la performativité. Du oui ou non, 0 ou 1, le courant passe ou ne passe pas de chaque case de l’octet aux commandes vocales de nos téléphones. De ce sens pour tous qui crée les motivations non héritées pour le scolaire...
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Et le rôle de cette carte Arduino découverte à Saint-Médard-en-Jalles grâce à Villes-Internet...
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2. Chambéry Intérêt des conférences - relations d’expériences, approches théoriques... Concepts relativement nouveaux comme celui de "littératie numérique". [2]
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Des ateliers aussi, où les techniques de travail de groupe des années 80-90 survivent parfois, engrangeant certes des idées mais n’évitant pas ce formalisme si souvent rencontré en sciences humaines et sociales... Richesse d’ateliers où les gens parlent de leurs pratiques, de leurs réussites et des difficultés rencontrées, et où se construisent analyses individuelles et collectives riches de l’authenticité des échanges... Il y a aussi le barcamp, improvisé... A peine le temps d’un exposé qui puisse susciter des échanges sur l’essentiel. Pourtant avec un groupe conséquent ceux-ci ont eu lieu à partir de la rencontre art/numérique/recherche et formation... Quand les grandes écoles et universités introduisent l’art contemporain au coeur de leurs contenus pour développer la créativité, pourquoi les EPN n’emboîteraient-ils le pas ? Ce qui se fait ici depuis la création de l’EPN, et avant du PAPI.
Et au fait, le Design ? J.Cimaz
[1] Et les recherches de Patrick Mendelson... Récursivité, conditionalité et capteurs... [2] Littératie ? Un concept qui renvoie à la lecture de l’information, à sa compréhension et donc ses utilisations. Nous serions tentés de dire à la lecture des écritures numériques - ce qui, comme toute lecture comprend décodage, mises en relation, interprétation et utilisations... Ce qui suppose lecture textuelle (alphabétique, logographique, symbolique...etc), lecture de l’image et des rapports texte/images (cf, notamment dans la BD, les apports de la lecture cinématographique. D’autant plus utile que le texte numérique comprend aussi des images animées (cf le "Ceci est un livre" de François Bon montrant il y a près d’une dizaine d’années une page de livre numérique où roulait un camion, et affirmant - pionner à l’époque : "Ceci est un livre !". A noter que le texte numérique comprend aussi du son et surtout, qu’il n’est pas une somme de ces ingrédients mais un système à plusieurs étages et sens de systèmes de sous-systèmes, structurant des textes, images (dont cartographies...), du son et leurs combinaisons... Une re-lecture à faire de ce point de vue de "Escher, Goëdel et Bach, les brins d’une guirlande éternelle", livre de Douglas Hofstadter (Dunod, fin 2008) Une formation à la littératie qui s’avère d’autant plus indispensable que de très nombreux jeunes qui vivent dans l’interactivité et une familiarité ininterrompue avec le Net, utilisent, faute de formation théorique approfondie, ces technologies (TIC = technologies de l’information et de la communication) - en amateurs. Media Smarts, le "Canada’s Centre for digital ans media litteracy", précise : "Nous devons former nos jeunes et les préparer à vivre dans un monde hautement médiatique ; les jeunes doivent absolument acquérir les compétences de la littéracie numérique - développer leurs connaissances, renforcer leurs valeurs, posséder toute une gamme d’aptitudes adaptées eu numérique, allant de la pensée critique à la gestion de l’information et des communications..." Un schéma montre
Ce qui demande des compétences multi-tâches, notamment en rédaction et technologie, des compétences quant à la prise de décision, la simulation, le réseautage, la créativité, l’appropriation et la redistribution des savoirs, l’aisance en recherche/information, l’action citoyenne, la compréhension et l’utilisation du "pouvoir culturel".... Accès au schéma évoqué ... Un modèle issu de nombreuses recherches... Questions de déontologie...
Sécurité sur le Net ou le contrôle de ses propres usages. Un texte Education Nationale important , diffusé et relayé par Net Public...
Plaisanterie ou usurpation d’identité ? Amusements inconscients ou pratiques frauduleuses pouvant nuire à des personnes ou organismes ? Si certains le souhaitent, un débat pourrait être organisé à cet égard... Ce qui permettrait de donner plus de poids à ce qui est abordé lors des formations en EPN... J.Cimaz
L’équipe des Editions Les Rias représentée au Salon du livre de Beauchastel ce dimanche 18 mai vous propose de venir répondre à quelques questions :
L’équipe vous invite à répondre aussi en ligne (message à epnbibstapo@orange.fr) Pour l’équipe,
Blogographie et autres espaces utiles d’un vaste réseau... orientés recherches :
Et toujours, le Blog/brouillon savant de J-P. Dubost ; [Chantier lié à l’expo S.Lehu ; en gestation 103
utilitaires
Orientés partages
et bientôt, un livre-blog nouveau-né.
Ne pas oublier, aux Baraques,l’Expo permanente Camboulive/ Tallagrand. Ouverture mardi 16/19h, vendredi 17/20h.)
En cours de réactualisation...
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Suite du travail de patrimonialisation d’André Roche et du groupe. Approche d’un nouveau lot de photos avec fêtes de la Batteuse ou autres travaux ruraux... De ces photos qui ont aussi une valeur artistique et symbolique...
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![]() Montmouchet, le lieu d’une sortie où l’on pourrait bien retourner dans le cadre du projet "mémoires de clandestinités"
(monument et musée de la résistance)
![]() Et bien sûr les Baraques, le port d’attache...
sélection plus rapide, critères rodés...
Ensuite André Roche présentait un diaporama aléatoire de photos de voyages en France, en Autriche, en Italie, en Tunisie... De belles photos pour après-midi du 11 novembre et autres jours ou soirées... (vue la quantité de photos, 3 séances ? ) L’occasion aussi de recueillir des informations et de préparer une publication écrite et/ou numérique sur l’histoire de la commune, de ses habitants et de leurs amis...
Cité en réseaux 2014
Un format nouveau... et dans "Partage de la connaissance" :
qui si tout nous convient, sont des rubriques qui nous parlent d’autant plus que leur urgence ne semble pas toujours évidente, alors qu’elles sont maillons fondamentaux du système de cette page 2 qu’on peut photocopier... Ce que nous vous invitons à faire... Et sur la photocopie, tracer les liens vers les autres items, puis les liens de ces items vers ces trois points. Y a-t-il un seul item vers lequel ou à partir duquel vous ne puissiez tisser un lien ?
Ensuite, les interviews, à lire tous...
Et puis l’article d’Emmanuel Eveno, qui cite les outils d’évluation du jry :
sont aussi prises en compte, les intiaitives dont l’importance a été signalée par le conseil d’orientation.
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Lettre correspondant à la mise à jour complète du site fin mars/début avril 2014. Rappel : Accès permanent à la méteo du plateau
I. Domaine mairie général
- le blog de Michel Cimaz, maire... et l’accès au plateau TV auquel il a participé.
II. Domaine mairie Espace Bibliothèque
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![]() A noter également ce côté "Anciens de l’école des Baraques", qu’a repris la bibliothèque. D’émouvantes retrouvailles et précisions quant à l’emplacement de l’ancienne bibliothèque de classe.
Blogs liés au Domaine Bibliothèque
A créer...
III. Domaine mairie Espace Public Numérique
Quand les Hautes écoles ouvrent, en place essentielle, leurs contenus à l’art contemporain, quand les ingénieurs de Dassault travaillent avec des danseurs, on se dit qu’on bien a fait, à St-Apo, de tenir bon contre vents et marées, en prenant appui sur l’intelligence et la volonté de quelques personnes -notamment de l’équipe de la Bibliothèque et de l’EPN, des jeunes, et tout particulièrement d’une petite fille de 11 ans, Elicia, qui cherche et s’intéresse à tout... Certes on n’a ni les moyens matériels ni les compétences professionnelles dont on rêverait ... mais... Encore qu’une grande salle hyperconnectée, des murs, deux vidéoprojecteurs et leurs supports, des contenus... et une appétence culturelle largement partagée et alimentée par des contenus de qualité sélectionnés sur le Net... Ne manquera qu’un grand miroir mobile... [1] Et bien sûr, beaucoup de travail, d’informations et de formations... Pour des usages vraiment innovants et créateurs du numérique, au service de tous et du futur... Vous doutez, tappez "art contemporain et grandes écoles" et lancez la recherche sur le web avec votre moteur de recherche préféré. Vous trouvez des quantités de réponses, comme celle-ci ou celle_là "HEC, Sciences Po, Paris VII... Les établissements cités ont un point commun : tous ont intégré l’art contemporain dans leur cursus ou leur campus..." Aujourd’hui, ce qu’on recherche, c’est la différence. Quoi de mieux que l’art pour lézarder le moule en activant l’imaginaire des futures élites ? ... Il faut démystifier l’art. Les effets ne sont peut-être pas immédiats, mais ça peut les marquer. On ne peut pas faire l’impasse sur l’art pour comprendre un monde devenu complexe”, insiste Jérôme Poggi..." Faites-nous vos propositions pour démocratiser la culture et permettre à vos jeunes d’aller le plus loin et le mieux possible dans les études et notamment d’éviter l’hécatombe de la 1ère année d’université... Et dans tous les cas, de mieux comprendre ce monde et sa complexité. Le numérique et l’EPN, ça sert aussi à ça... Il est important aussi qu’il permette de faire vivre et partager les valeurs qui furent celles de la Résistance, d’en faciliter la transmission intergénérationnelle. Transmission du savoir, formation, art, art contemporain qui depuis le temps des cavernes est moyen de comprendre le monde et d’agir sur lui. N’est-ce Goebbels qui disait" Quand j’entends parler de culture, je sors mon revolver..."
![]() Travail d’entrée de M-Claude dans l’image d’elle créée par Didier Tallagrand
Et encore : Ateliers d’écriture numérique
Blogs liés à l’intersection des Domaines EPN et Bibliothèque sinon au seul domaine EPN
Certes « Ecritures numériques » , d’Ophélia Escriu, Ecritures numériques 2 pour poursuivre "Ecritures numériques" ; comme un 2ème tome... « Rêverie au travail » ], le très riche blog-brouillon de Jean-Pascal Dubost, réalisation de résidence aux Rias, où on voit la création se créant en même temps que se développe la réflexion sur l’écriture. Du très riche dont les éditeurs ne semblent avoir saisi la portée...
A moins qu’une telle richesse ne se laisse enfermée en 2 dimensions ?
« Les rias » , 1ère venue de Pierre Ménard en 2009, dans le cadre de la Fête de la science, pour approfondir nos réflexions sur la nature du livre en ces débuts de l’édition numérique.], « Au lieu de se souvenir » , l’écriture et le territoire, réalisation de/avec Pierre Ménard, de Publie-Net, fête de la science 2011, avec un très riche workshop aux Baraques... Le blog « De site Ville-I qui à partir des liens et de la présentation des initiatives rédigées pour Villes-Internet représente lieu de travail et traçabilité pour notre réflexion sur les usages du numérique, y compris en bibliothèque et Internet. On peut aussi citer « Interface », le dernier-né, créé pour héberger les « découvertes culturelles » qui concernent bibliothèque, EPN et Rias. Il y a aussi les publications sous Calaméo accessibles pour tous de la calaméothèque en rubrique « publications » des Rias, avec aussi murs de vidéos et diaporamas... Les autres blogs concernent moins Bibliothèque et EPN où « et »=intersection [4]..
NB. Ecritures numériques 2 : déjà un nouvel article sur le travail en cours sa genèse, ses sources et son développement...(Une logique interne...)
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Blog passeur vers le site de Villes-Internet... "L’association des Villes Internet a pour objet de coordonner le développement et l’animation d’un réseau des acteurs de l’Internet citoyen, et tout particulièrement des élus et agents des collectivités qui animent le territoire public. Elle est le réseau de tous ceux qui à l’échelle de la ville ou du village développent les usages éducatifs, sociaux, et politiques d’Internet. cf l’espace municipal
Deux nouvelles initiatives :
IV. Domaine Association Les Rias
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Blogs liés au Domaine Association Les Rias
Quand les écritures numériques engendrent des objets Ecrire avec son corps dans un flux d’images Ecritures numériques 2 : Un blog qui prend la suite ; Nouvelles écritures numériques. Rêverie au travail
V. Domaine A.C.C.A
--------------- 1. (cf J-P.Dubost "et leçons et coutures" ; Ed.isabelle sauvage)
Découvertes Culturelles :
Divers articles/rubriques créés :
Statistiques ou autres éléments quantitatifs et qualitatifs
Voir les données de l’AG, concernant, donc, début janvier 2013, et leur analyse que confirment les évolutions en cours de janvier...
Pour archives [1] pour mieux contrôler ce qu’on fait avec son corps des flux d’images (on n’a pas les capteurs du Fresnoy et d’autres lieux, à épingler aux corps des acteurs) [2] Evaluation par l’équipe de l’EPN et de la Bibliothèque après élaboration de critères concernant la qualité de la photo en tant que telle et l’adéquation au thème... [3] Voir si on peut faire une sortie associative à Paris début mai, un mercredi ou jeudi, pour aller voir l’exposition Convert... [4] la multiplication logique "et" = à la fois, le "ou" lui, "l’un ou l’autre", renvoyant à l’addition logique... une distinction importante pour comprendre les diverses programmations et pour tout passage à l’électronique et la robotique, même si des logiques plus complexes entrent aussi en jeu [5] Penser aussi à exploiter les dossiers de Fred Juston, coupures de presse et commentaires historiques. Une immense richesse qu’il montrait avec fierté et pudeur, comme s’il avait peur qu’on mesure l’importance de sa culture... Un homme qui lisait beaucoup, prenait des notes, commentait ses lectures...
Aux limites de l’identité et de la sécurité... Une question qui monte avec l’intensification des transactions. Deux problèmes d’homonymie récemment dont l’un a failli avoir des conséquences sinon graves du moins regrettables. La cause ? Un point au lieu d’un tiret dans une adresse + l’"initative" d’un robot remplaçant automatiquement dans cette même adresse "wanadoo" par "orange". La solution suite à un échange de mails avec quiproquos de plus en plus gros ? "L’homonyme" de notre collègue nous a envoyé des messages de plus en plus explicites... D’où la cause de l’erreur trouvée, les explications données à la Biennale et la résolution du problème. Une question qui s’estompe :
Cette question n’en est pratiquement plus une dans la mesure où il s’en parle en EPN et où les enfants, ou petits-enfants, équipés, montrent ces images aux parents ou grands-parents... Une découverte qu’on fait toujours faire aux nouveaux : Chercher son nom, ses images... Et souvent, la découverte par la personne de toute sa famille sur le Net... "Ah, mais il y a ma cousine, je ne savais pas..." Une certaine appétence du public pour les photos de presse, où ils se retrouvent ou retrouvent des "connaissances"... Des informations aussi : la possibilité de recourir à des services payants - qu’on doit trouver en cherchant sur le NET - pour agir sur son image numérique, ou d’utiliser des prestataires encore gratuits qui permettent ou permettaient de le faire. Telle image que j’aime, en l’activant souvent, je renforce la liaison que j’ai ou qu’a le site avec elle (ex de la page du CNDP avec le Carrefour des Résistances de Régine Raphoz, à laquelle nous tenons particulièrement et que nous activons régulièrement). Où on découvre des images de votre site, que vous avez créées, adoptées par un autre site... Quand c’est Liminaire on ne s’en plaint pas ! Pour d’autres c’est moins évident... Et puis la question des jeunes, mineurs... La limite qu’apporte les autorisations parentales, l’information des élèves, une vigilance continue... Pas de dérapages constatés au niveau de notre site. Par contre sur Facebook c’est moins évident... Même si c’est public ! Une intervention d’un cabinet spécialisé, il y a quelques années, à la demande de M.Vinit, alors principal du collège de Vernoux. Lors d’une 1ère rencontre avec les élèves, les "experts" ont relevé qui avaient ou non un compte facebook ; ils ont aussi relevé des noms de Vernoux, au hasard, sur le bottin et cherché les éventuels comptes Facebook correspondants. Lors de la seconde venue, ils ont posé à des jeunes des questions délicates, sur par exemple, les relations entre leurs parents, la nature d’un couple voisin, les opinions... Les collégiens : "Mais comment vous savez ça ? Vous avez pas le droit ! C’est mon compte !" Méthode un peu violente, limite... Un électrochoc qui, néanmoins, a dû poser des questions... En espérant qu’il n’ait pas détourné les jeunes du NET.. La question ? Les amener à la prise de conscience et à la vigilance par l’éducation, la formation, des exemples plus doux et surtout moins personnalisés. A faire, d’autant que des intrusions sur compte Facebook ont eu des conséquences tragiques au niveau de victimes de harcèlements - prolongés hors du Net. Revoir à ce sujet l’excellent film diffusé par Net Public et accessible de ce site depuis des mois... La question : baliser la voie permettant aux jeunes -et non-jeunes- de tirer un profit maximum des ressources et usages du Net tout en en évitant les dangers potentiels... De gros progrès effectués, mais il en reste à faire... Et puis une autre question posée par Ophélia Escriu. Ecrivant sur le blog Ecritures Numériques à propos de "1BIS ÎLE DES FAISANS", elle a évoqué Velazquez, fait une recherche sur les archétypes et sur Jung dont elle a découvert des aspects de son passé qu’elle ignorait. D’où d’autres questions... Un ou deux jours après, un message arrivait avec un dossier intéressant présentant une remarquable analyse de la démarche conceptuelle de Velazquez dans Les Ménines, [1] dont il était écrit qu’il n’était pas encore publié, puis des films suivaient dans lesquels se succédaient des interviews de Jung. Serait-ce l’auteur ou un de ses amis qui a fait cet envoi ? Mais avec des impasses sur la notion de "visuel" sur les "faceteries" et sur Jung. Peu vraisemblable ! Le plus vraisemblable alors ? La fabuleuse expertise d’un robot qui analyse vos textes, les interprète, recherche des documents répondant à des questions qui, effectivement, doivent être dans l’air du temps. Aucun achat n’était demandé ; une lecture intéressante. Le risque cependant d’être conduit sinon enfermé dans une pensée machinique, aussi experte soit-elle, dont échappent les tenants et aboutissants quand montait justement l’envie d’une lecture vygotskienne de "1BIS ÎLE DES FAISANS". Ne pas rejeter les robots mais apprendre à vivre avec, pour soi et pour la transmission, la formation . La preuve par la Biennale d’Art Contemporain de Lyon qui posant la question de la transmission, d’une esthétique de la création à une esthétique de la réception, et donnant la parole aux histoires d’artistes, montre la diversité des réponses humaines, une créativité qu’à ce jour on n’a su insuffler à un robot... Wittgenstein a toujours le dernier mot en ce domaine... Un débat à avoir, aussi, sur d’étonnantes pratiques dès que nous les aurons totalement cernées. Où vos données personnelles semblent utilisées (vente pour publicité par exemple ?) sans que vous ayez la possibilité - du moins la possibilité gratuite, non payante- d’agir vous-même sur elles pour réguler votre propre image numérique ? (à voir et suivre !) Et Lire le dossier PDF de l’université de Bourgogne diffusé par Net Public. J.Cimaz
[1] à confronter aux 80 variantes de Picasso... Une invitation danoise du CDI du collège de Vernoux Suite à l’échange avec le Danemark, le Foyer et les élèves de 4e du collège Delarbre vous invitent à leur soirée danoise le vendredi 7 juin en collaboration avec écran village. Au programme : Spectacle, expo, diapos... Film danois : « Royal Affairs » (certaines scènes peuvent choquer des enfants de moins de 12 ans) et dégustations de spécialités !! Tarifs : 5€ collégiens 8€ adultes Rendez-vous à la salle Louis Nodon (Vernoux) à 20h30
Renseignements et contacts : FSE : 04 75 58 93 88 / 06 86 12 91 65
Venez nombreux !
A vises !
capitaliser les acquis d’un travail collectif
![]() _ Quand Garlann Nizon découvre les EPN de l’Ardèche...
Chargée de remplacer Guy Fréry, jeune retraité, en ce qui concerne la coordination des Centres multimedias de l’Ardèche, Garlann Nizon qui est déjà chargée de coordination pour les EPI de la Drôme, a souhaité connaître les centres et dialoguer avec chacun. Une démarche à la fois professionnelle et conviviale, un engagement militant pour le libre et le social... Et, ce qui ne gâche rien, une connaissance interne de l’école et de ses pratiques... Où l’appréhension d’apprentissages disciplinaires des élèves au travers d’activités culturelles et artistiques complexes - à restructurer ensuite - reste source d’enseignements quant aux démarches à mettre en oeuvre en matière de mise à niveau du B2i, notamment adultes... Des échanges fructueux aussi concernant arts et numérique et l’approche faite à Saint-Nazaire-le-Désert, dont le changement de date, annoncé tardivement, ne facilite guère l’accès cette année... Sinon nous y serions volontiers intervenus, notamment sur l’apport des approches artistiques à l’appréhension du numérique, ou sur les compétences à développer en matière de lecture et d’écriture numériques (et non du simplement numérisé) ou même sur l’apport des ressources numériques à la vie locale, au développement de pratiques culturelles (au sens large) ( avec implication participative notamment en matière de planification et d’organisation, et de prospective...) ou l’apport possible du numérique au développement de pratiques citoyennes inédites.
![]() Au centre Garlann Nizon, une jeune femme qui a fait ses études en travaillant et poursuit écoute, travail et réflexion...
La découverte, avec celle de nos locaux, du portrait générique de l’Ardéchois d’ici réalisé par Sébastien Camboulive, lors d’une résidence aux Rias, puis de ses Papillons Verts...
L’occasion offerte, quant au Pass Numérique, de renouveler l’affirmation de notre intérêt, dans la limite du temps disponible, en s’appuyant donc sur ce qui se fait déjà en la matière. Bref la possibilité affirmée de faire d’un réseau élargi le champ d’échanges fructueux et mutuellement avantageux...
Deux points notamment où nous pourrions bénéficier de cette ouverture :
Un travail à développer et élargir... notamment par des échanges transversaux qui pourraient être complémentaires d’apports de Net Public (cf notamment le remarquable travail sur Facebook et les ados déjà cité). Un travail qui a sa place sans le projet de réel enrichi du trajet du parcours d’art...
Bref des échanges fructueux et des perspectives intéressantes... Jacqueline Cimaz
Fête de l’Internet Une sollicitation officielle "Emploi et mobilité"
Pourtant la réalisation de ce projet tri-partite se fait toujours attendre. Donc une thématique à laquelle la population a été sensibilisée, l’image d’un service de proximité utile et humain... "Emploi & mobilité, avec l’apport des réseaux."
Organisation un peu précipitée d’une rencontre-débat en EPN, ce Vendredi 29 mars 2013, de 18h00 à 19h30. Et possibilité pour ceux qui souhaiteraient un contact plus personnalisé de venir en EPN [1] le 26 pour en parler entre 17h et 19h30...
![]() L’agenda Net Public des 27, 28,29 mars
![]() L’agenda NetPublic de la Fête de l’Internet
Mais cette Fête de l’Internet ( alors que la réalisation du travail programmé lors de la Fête de l’Internet 2012 se poursuit toujours ) ne saurait se limiter à cette seule approche d’une thématique dont l’importance ne peut être mise en cause.
Deux autres questions l’encadrent :
D’où l’exigence légitime d’un très haut débit de grande qualité sur tout le territoire et au-delà, et d’une couverture sans failles ni zones d’ombre de la téléphonie mobile...
Celle, moins avancée en réalisation, des formations à distance où le numérique a remplacé l’envoi des cours et devoirs papier et, surtout, permet l’accès à une documentation beaucoup plus vaste et diversifiée, fournie, ou indiquée, ou non. [2] Le pas à franchir de l’"Université Numérique"... Un domaine où la venue, ne serait-ce qu’épisodique, en EPN (on aime aussi travailler chez soi sur son appareil !), peut permettre de bénéficier d’une aide méthodologique, éventuellement pédagogique et, surtout, d’une aide à la recherche documentaire susceptible notamment d’élargir celle-ci, ou d’établir des ponts - d’un domaine à l’autre ou entre sciences et arts - utiles à l’approfondissement des connaissances... (comme "aide à la sérendipité", dirait...)
DONC : Des objectifs transversaux : élargir usages et offres, mieux cerner les besoins et mieux faire percevoir les ressources du numérique...
Un déroulement logique :
Dont formations à distance, cf université numérique, qu’on peut accompagner en EPN, au niveau méthodologique, notamment, documentaire et d’un certain soutien - ne serait-ce que par l’invitation à expliciter son projet... Un ensemble de services et de ressources... A faire connaître pour mieux ajuster besoins, offres, possibilités offertes par le numérique et, pourquoi pas, usages inédits à concevoir en fonction des besoins... Nouvelles mobilités, flexibilités, agilités permises ou portées par le Net, à développer au service des usagers et par les usagers eux-mêmes... Et une réflexion à poursuivre sur ces territoires qui, avec le numérique, ou plutôt les réseaux - le réticulaire- sont entrain de prendre de nouvelles dimensions et donc ? de multiplier les interfaces comme miroirs de kaléidoscope ? La fameuse vision kaléidoscopique du monde ?
voir l’ensemble des programmes, descriptifs et tags sur le site de Net Public Et venir débattre aux Baraques ce vendredi...
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Jacqueline Cimaz [1] EPN et salle municipale, Les Baraques (sur D21) 07240 St Apollinaire-de-Rias. [2] A ce jour on ne totalise que deux demandes mais le mouvement devrait s’amplifier - en sachant toutefois qu’un groupe trop nombreux ne serait pas gérable... A voir et étudier au cas par cas... Comité d’orientation Label Villes Internet 2014
Une démarche intéressante. Une régulation qui tresse global et médiations fines. Complexité et "participations créatrices" ? On y apprend et bien sûr en repart avec de nouvelles questions... Comme dans les études où plus on avance et plus on découvre l’immensité de ce qu’on ignore... Une seule certitude renforcée liée à un domaine d’expertise : ce qui concerne le service d’évaluation externe apporté par l’association Villes-Internet, l’importance de ce service pour que les collectivités soient mieux à même de s’auto-évaluer et donc de progresser... C’est-à-dire que par delà le constat que traduisent les panneaux à l’entrée des villes, incontournable, il y a aussi un volet important de veille, qu’on peut tenter d’utiliser pour s’auto-former, et qui peut permettre d’éviter, par exemple, entre autres dérapages, la fuite en avant dans la technologie, la non prise en compte de la démocratie participative... De "la participation créatrice" aurait-on envie d’ajouter ? Ce qui donc peut faciliter la régulation qu’effectue chaque collectivité et que personne ne peut faire à sa place... Et toujours, sous-jacent à la prudence et à la réserve de tous les intervenants, notamment dans l’évocation des bouleversements actuels liés à l’urbanisation accélérée de la planète, un souci de l’humain... L’occasion aussi, aux marges, d’avancer sur quelques problèmes techniques, relatifs, notamment, à l’insertion des vidéos dans l’espace des collectivités... J.Cimaz NB. Et avant de reprendre le train, le temps d’aller voir une exposition dans une de ces galeries où on sait qu’on va découvrir et apprendre, et de traverser un de ces quartiers-villages appréciés de Paris.
Et retour par...
Les territoires à l’ère numérique Intérêt de quelques heures de travail - papier/crayon sur le contenu de cette très riche Conférence/débat, organisé dans le cadre de la remise 2013 du Label Villes Internet, à Metz.
Une excellente initiative cette publication qui permet de réécouter les interventions et d’en préciser l’interprétation sur les points qui en ont besoin...
D’autant que la notion de "ruralité" nous a interpelés ; d’où le besoin d’approfondir et la réécoute pour mieux en comprendre le sens ?
Emmanuel Eveno, universitaire, chercheur, est professeur de géographie urbaine, une discipline qui nous est peu familière. Quelques points relevés
Il semble qu’une théorie ou idée répandue évoquerait la disparition des territoires à l’"ère numérique" L’hypothèse d’E.Eveno : ce n’est pas le numérique qui change le monde mais l’urbanisation de la planète. Dans ce contexte d’hyperurbanisation la maîtrise de la distance constitue un enjeu majeur pour la mobilité et la possibilité de co-agir pour des perso... à suivre Procédure d’accès à notre espace sur le site de Villes-Internet :
Une publication attendue ces "Carnets de la médiation numérique" notamment par ceux qui voulaient participer à cette rencontre en Corse et n’ont pu le faire... Transmise par CORAIA, une publication très complète, réfléchie, relevant manifestement d’un travail d’équipe dans la durée. Un bilan remarquable ouvrant des pistes et posant des orientations. L’offre d’un Bien Commun sous licence Creative Common. Tout est évoqué même l’identité, les arts - et résidences d’artistes. [1] A lire, commenter... Utiliser. Un outil de travail relativement exhaustif, aux orientations claires et lisibles... Un outil qui devrait aider les animateurs d’EPN mais qui, aussi, pourrait être utile aux enseignants comme banque de données à adapter aux situations d’apprentissages scolaires...
(Lire plein écran sous Calaméo... On peut même, à certains moments recourir au zoom... Peu de liens mais de nombreux QR-codes...) J.Cimaz NB. Nous diffusions donc cet outil ici, sur le site -Domaine EPN/Réseaux - et dans notre journal sur Facebook . le lien pour l’envoyer à vos amis : http://fr.calameo.com/read/0000083818aa30e7ac5ce
[1] Un des rares points où il aurait peut-être été souhaitable de pouvoir aller un peu plus loin encore, dans l’appréhension de l’art -et donc des Arts Numériques, comme moyen de connaissance, précédant la mise en mots et la problématisation scientifique et donc, souvent, fondement de premières approches prospectives, fondations de premières représentations plus ou moins synchrétiques, mais déjà terreau propice à la sérendipité... cf ce, qu’après, on a appelé le "côté prémonitoire" de l’expressionisme allemand... En fait juste des mises en relation d’indices perçues mais non encore verbalisées...
Appel à idées qui fut urgent ou rôle d’un site dans la réflexion collective La Communauté de communes du Pays de Vernoux lance un appel à idées auprès des citoyens pour trouver un « nom de scène » à la nouvelle salle de spectacles qui sera inaugurée en septembre 2012 à Vernoux-en-Vivarais (rénovation et réhabilitation de la salle Louis Nodon). Envoyez vos propositions, par courrier ou par e-mail : · Soit dans votre mairie (Châteauneuf-de-Vernoux, Gilhac-et-Bruzac, Saint-Apollinaire-de-Rias, Saint-Jean-Chambre, Saint-Julien-le-Roux, Silhac ou Vernoux-en-Vivarais) · Soit à l’Office de tourisme du Pays de Vernoux (cf. coordonnées ci-dessous) ou au webmaster du site en utilisant la rubrique "Présentation/contact" du PAPI Date limite : le 20 août 2012.
Des propositions et échanges pour nourrir le débat...
D’actualité puisque Chris Marker vient de mourir ; des films par ailleurs qui sont d’une étonnante actualité par leurs contenus en ces débuts de l’ère numérique, et une très belle écriture cinématographique...
J.Cimaz
Un message de Moïse Maigret : "pour faire suite aux propositions de J.Cimaz, il faut voir que cette salle ne sera pas dédiée uniquement au cinéma, donc je ne sais pas s’il est bien pertinent de lui donner un nom de réalisateur surtout japonnais !). Par contre un titre de film comme "Vertigo" par exemple, pourquoi pas ? ("Sans soleil" est un peu délicat comme nom de scène, non ?)
Je fais une première proposition : L’Atalante (superbe film de Jean Vigo)...
J.Cimaz Tout à fait d’accord pour ne pas enfermer dans le cinéma - mais Kurokawa (dont le nom ne peut évidemment être retenu, ni "Ground", extraordinaire, dense... mais très dur - et un nom anglais ) n’est pas réalisateur mais artiste numérique. Vertigo d’Hitchcock, ouais, si ouais c’est pour la belle démarche de re-travail d’un film par un autre réalisateur (Marker). Quelque chose qui centre sur les échanges... L’Atalante, le nom est beau, Vigo est un symbole, une admiration partagée par tous.... Pourquoi pas et ça parle à tous... Chez Kurokawa et Marker c’est la dimension recherche - et non lyrique- et la contemporanéité qui m’intéressaient. Mais elles sont peut-être dans l’Atalante. A revoir sur Internet ? Si vous avez une adresse... Ce qui est important ce n’est pas de retenir la proposition de l’un ou de l’autre mais qu’il y ait échanges et élaboration collective permettant d’aboutir à un consensus sur des critères de qualité... A élargir... Buñuel, Dali(cinéaste)... Côté cinéma d’artiste, vous auriez des propositions ? Bertolucci ("le conformiste", évidemment pas à retenir... ) Il y a aussi le cinéma scientifique (je connais mal)... Ce qui a été exposé cet hiver à la Fondation Cartier ?
A élargir pour ne pas s’enfermer dans un dialogue...
Ce samedi 11, à la sortie de la visite guidée de l’exposition d’André Andrieu et des échanges qui ont suivi, débat autour de ce nom de scène avec Jacqueline Devylder et Marie-Christine et d’autres. Et là, l’éclair : Agnès Varda ! Bien sûr, pas son nom peut-être - à voir- celui d’une oeuvre. "Les plages d’Agnès " ? Autre... Chercher. Encore que "Les plages d’Agnès"...Mais là on a une réalisatrice qui n’est pas que réalisatrice, qui est aussi artiste numérique, engagée dans la recherche. Et elle viendrait sûrement. Consensus sur Varda donc, du groupe présent... (à suivre)
Rencontre Coraia 2012 en Annonay Deux jours riches et denses dans un très beau cadre... le compte-rendu officiel et complet sur CORAIA
Rappel du contenu des ces journées régionales de l’Internet accompagné ? Des temps forts par les apports de contenus, par les échanges directs avec les partenaires régionaux, les animateurs des divers réseaux et les responsables des centres qui assurent la médiation avec les publics dans des conditions parfois difficiles et toujours complexes. Des apports théoriques en sciences de la communication offerts par Fréquence-Ecole, une association qui effectue, avec beaucoup d’enthousiasme un travail autour de l’école et souhaite multiplier les contacts avec les établissements scolaires... [1] Mais surtout, ce qui est apparu comme frappant pendant ces journées, c’est de voir comment des jeunes dont la situation reste plus ou moins précaire, se posent des questions de fond, proposent des pratiques nouvelles, comme la M.A.O mais cherchent aussi de nouvelles pratiques sociales comme le tiers lieu, se lancent dans des investigations socio-philosophiques. Par delà le contenu des projets, une belle volonté de recherche et un bel engagement dans l’investigation/création sociale. En attendant quelques citations à cet égard, déjà une lecture personnelle et sa restitution en images...
On pourrait aussi s’interroger sur la mutation des CCM, dans les faits, en lieux d’éducation populaire sinon en universités populaires. Bien sûr on peut toujours trouver des contre-exemples. Une intervention particulièrement intéressante de Christian Combier en la matière, Christian établissant la différence entre des structures parfois sclérosées et hors du temps dont quelques exemples peuvent toujours être trouvés et la philosophie et les options fondamentales de l’Education Populaire [2] Des suites à attendre avec les comptes-rendus sur les réseaux et articles divers que nous ne manquerons pas de signaler...
EPNcamp
Un projet qui rassemble une bonne part de la population d’un village et au-delà, le projet de constitution d’un "réel augmenté" du trajet de notre parcours d’art.
(brouillon d’avant géolocalisation "pour de vrai", en 4 D au moins...)
1. Pour poser le problème
Les pratiques de référence s’inscrivaient dans le champ de la création artistique, de l’investigation artistique et soutendaient des avancées d’ordre cognitif et éducatif. Elles s’inscrivaient donc dans le domaine de la culture.
2. Le terrain : le Parcours d’art L’association "Les Rias", gestionnaire de la Bibliothèque et du PAPI, et de l’EPN, par délégation municipale, fait partie du réseau départemental des structures de diffusion des arts visuels en Ardèche. Elle organise des expositions, résidences d’artistes et activités de médiation. Trois installations constituent un parcours d’art, en plein air :
De l’un à l’autre lieu (une boucle de plus de 20km,) d’autres sites mémorables comme l’église romane du village, un champ de bataille des "guerres de religion", le chemin de fuite et de cache d’une famille juive en 1943-44, l’ancien chemin réouvert par où les villageois allaient à pied au marché de Vernoux...)
Une population qui a l’habitude de "patrimonialiser", c’est-à-dire de fabriquer un patrimoine fait de récits, de commentaires de documents, de pratiques, savoir-faire et dictons - donc de créer, ici, collectivement et volontairement, de nouvelles connaissances. Le désir de transmettre aussi, avant de mourir, la langue et ses chansons aux nouvelles générations [4]. Une population ouverte, qui a acquis des connaissances sur le numérique - les réseaux, on sait ce que c’est - [5]
3. L’évènement fondateur : la Fête de l’Internet 2012. Où il s’est agi de s’engager dans un projet d’augmentation du réel - non pas de la commune, mais du-trajet-du-parcours- d’art - augmentation du réel intégrant la "dérive augmentée" soit l’artistique. [6] Un projet assez séduisant pour que plus de 54 personnes s’y engouffrent, du recueil de récits de vie, de documents ou outils anciens à la création d’un herbier, marqueur identitaire du lieu. [7].
![]() Mendy (atelier expo Adine Duval)
Pourquoi l’herbier ? Fête de la science 2011, découverte le vendredi soir de "La jetée" de Chris Marker (un rapport complexe à un temps étrange) puis de Google Earth, Maps et Street. Et là nos maisons, avec même vue sur l’intérieur, un groupe de bavards et même un âne flouté... C’est bien d’être vu de toute la planète, mais quand même la vie privée... "Sûr qu’il existe des bombes qui tuent quelqu’un dans sa chambre sans abîmer la maison. Alors... Heureusement que ma piscine est déclarée... A côté de ma maison, un groupe, même avec les visages floutés, aux attitudes et vêtements, on reconnait occupants et voisins... Donc le pour et le contre... On accepte la mondialisation numérique - d’ailleurs, il n’y a pas le choix - mais on a besoin de renforcer son identité. Et là, la réponse : pas le GPS comme à Pékin, mais l’herbier des Baraques. Rendez-vous est pris le 4 juillet avec un expert pour une journée d’identification des plantes et précision des biotopes. L’herbier numérique à faire sera ensuite bilingue occitan/français, assorti de photos, documents, d’anecdotes et dictons sur ces plantes et leurs utilisations locales au cours des siècles. Les jeunes du "Repère" [8] ont déjà fait une carte et vidéo de la réalité augmentée de leur rue en y intégrant des bouts de cartes routières avec lieux de vacances de chacun, du domicile des grands parents, de classes de découverte... Documents historiques, textes d’autrefois, créations plus récentes... Une nouvelle dimension pour la patrimonialisation avec ce qui devient augmentation du réel (dont dérive augmentée à y inclure)... Un très grand projet cf le 1er tableau des contenus résultant de la Fête de la Science 2012 et mobiblisateur... Ses représentations ? Spatiale certes avec la localisation des installations, lieux d’exposition et rencontres, lieux-théâtres d’évènements passés... Donc une carte détaillée des lieux sera nécessaire... Temps du trajet, dates et durées de l’évoqué en chaque lieu, différents du temps cyclique des plantes de l’herbier... Quelle(s) cartographie(s) temporelle(s) inventer ? Comment articuler cartographies spatiales et temporelles ? Qu’un jour il y ait des retombées touristico-économiques, pourquoi pas ? Qu’un jour il y ait des tablettes graphiques dédiées et interactives à l’Office du Tourisme et dans les commerces, pourqoi pas ? Mettre tout cela à portée du visiteur, touriste de passage... Une des retombées possibles... Mais d’abord il y a les contenus à élaborer et, déjà, mettre sur site et blog(s)... Et quand on en sera à la fin (provisoire) de l’élaboration de ces contenus, quelles seront les nouvelles technologies utilisées ?
[1] A cet égard quand on s’est occupé des TIC à l’école, de la formation et du suivi des enseignants en la matière dès avant le plan IPT et jusqu’en 2003, d’abord dans le cadre de missions départementales en tant qu’IEN puis en temps qu’IA-IPR Vie Scolaire, qu’on a ainsi eu des relations professionnelles pendant trois ans avec le SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, force est de constater qu’il y a presque, en apparence, renversement de situation. En 2001, 2002, les préoccupations du SIVU tournaient essentiellement autour de la formation à des techniques, alors que l’Education nationale visait une appropriation active d’un outil et de pratiques qui tombent rapidement dans l’obsolescence. (Donc visée de savoir-fondamentaux sur la numérisation -dont on dit qu’après l’accès au langage et à l’écriture, elle constitue la 3ème ère de l’hominisation - appréhension de l’histoire des sciences et des techniques, des rapports sciences/arts, des procédures et processus cognitifs, et de leur approche philosophique... En IUFM, la formation des enseignants tirait aussi partie de la mixiré formation initiale/formation continue (même si on sait que l’expertise ne peut se transmettre, il y a au moins le partage de références), travaillait sur les conditions de transferts et sur la mise en place de situations-problèmes susceptibles de suciter la mise en oeuvre de démarches heuristiques. Le rôle de l’environnement sensoriel dans la construction des connaissances les plus abstraites était aussi abordé à la fac d’Aix-Marseille, y compris à partir de l’entretien d’explicitation, des recherches des cogniticiens qui essayaient de décrypter le fonctionnement professionnel des enseignants pour tenter de le transmettre à la machine, et recherches plus fondamentales ... Il semble que depuis la situation ait évolué avec la fermeture des IFUM, l’abandon relatif de l’entrée par la transversalité des TIC au profit des entrées disciplinaires en Université... Ce pour l’école. En ce qui concerne le SIVU et les réseaux régionaux, évolution inverse : on s’intéresse à la médiation, au contexte, l’entrée semble beaucoup moins techniciste qu’elle ne le fut... Un rôle important, semble-t-il, des réseaux régionaux en la matière. On travaille avec des cartes heuristiques, développe des pratiques proches de l’artistique et ouvertes sur les arts numériques...(Cf par exemple le travail de Guy Pastre) [2] que l’acculturation numérique, dans toute sa diversité, devrait aussi pouvoir faire évoluer et enrichir... [3] Et le glissement linguistique camisard/maquisard fréquent ici... [4] ce qui suppose qu’on sache que le numérique permet la conservation et la transmission et qu’on veuille s’en servir [5] électricité, téléphone, routes, eau, Internet - des services publics quoi, qui améliorent la vie de tous ! [6] Raccourci populaire localement partagé [7] Et actuellement, travail de dérive à partir d’images dans le cadre d’ateliers d’écriture numérique accompagnant l’exposition d’Adine Duval [8] local Jeunes du CIAS
Rencontre des animateurs d’EPN ce 24 avril au Teil
Par ailleurs si un centre multimedia ne fonctionne pas comme un PAPI, ce qui est intéressant c’est la convergence de pratiques qui s’y dessinent, notamment quant à la mise en place de processus de patrimonialisation établissant, au travers de la valorisation du patrimoine, de la création de connaissances, des relations durables et évolutives avec la population et d’autant plus suceptibles de réduire la fracture numérique qu’elles s’enracinent en profondeur dans une approche culturelle large englobant les approches techniques, les dépassant et leur conférant du sens.
![]() Une question du sens relativement récurrente qui s’alimente aussi de la MAO et de toute autre pratique dès qu’il y a projet élaboré en commun... Un sens stimulé aussi par une enquête régionale qui sucite des pratiques nouvelles notamment pour la mise en place d’interviews-vidéos. Une place rassurante conférée à une image qui a trop souvent était le parent pauvre des formations notamment scolaires... Bref, une journée intéressante et la conviction que les CCM ont un bel avenir devant eux s’ils se font vecteurs d’un investissement varié dans de nouvelles approches et créations culturelles ! Et s’il fallait motiver, la préparation des journées d’Annonay, suscitant une co-construction par tous, est là pour ça... Le parcours en quelques années d’un chemin pédagogique manifeste. J.Cimaz
ODIDE à Bourgoin-Jallieu : contenu, réflexion et action...
L’EPN de Saint-Apollinaire-de-Rias participait à la réunion ODIDE du 6 avril 2012 au GRETA Nord Isère de Bourgoin-Jallieu...
Elle vise à sensibiliser et conseiller les formateurs concernant la place du numérique dans les pratiques et le développement des compétences numériques, afin que celles-ci deviennent un vecteur du développement de la région en dynamisant notamment ses territoires et leurs entreprises.
![]() La scène aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu
Après présentation de la communauté ODIDE par ses fondateurs - qui l’animent, d’un projet de « feuille de route », après re-précision d’objectifs, il s’est agi de définir l’échantillon et les modalités de l’enquête, le calendrier et la répartition des tâches...
Alexis Chazard disait récemment « à partir du moment où c’est pensé, c’est public »... Une belle entrée pour une réflexion culturelle aux multiples facettes... Et qu’en sera-t-il quand la table gardera trace de vos paroles, de vos émotions et vous identifiera dans l’instant ? (Où pensé c’est public... et réciproquement d’ailleurs, je pense, plus ou moins vite ou tôt, ce qui est dans l’air du temps...) Mais quels usages seront-ils alors inventés ? [4]
![]() Electrochoc. Rue de la Révolution. Un écran de 240m2
Des sites ou espaces sur site à connaître : FormaVia ,
Historique et travaux ODIDE (sur le wiki)
Espace de travail de la communauté
Après s’être créé un compte, on peut participer aux travaux, consulter les documents, publier, etc.
La réunion a permis de préciser un projet de feuille de route
ODIDE constitue un groupe de pilotage pour la rédaction de cette feuille de route.
Sont ainsi évoquées des questions relatives à la nature et l’amplitude de l’offre de formation, à la nécessité d’une veille permettant repérage et connaissance des usages, à la place du plan de professionnalisation C2i2e / B2i adultes, à la définition de « compétences de base pour les professionnels et le grand public », au chantier de la formation tout au long de la vie, et à la nécessaire implication de tous les acteurs de l’éducation populaire, aux modalités de financement, à l’obligation d’introduire ces contenus, et à son sens [5]
![]() Arts numériques, arts vivants !
En vue d’une communication le 02/07/12, les membres d’ODIDE lancent le chantier à travers les actions suivantes :
Un plan de travail conséquent, une belle démarche et la perspective de synergies indispensables à un travail en profondeur... Jacqueline Cimaz
[1] Offre DIsponible et à DEvelopper [2] Elle mène des actions de sensibilisation des acteurs et a réalisé un Livre blanc sur la mise en œuvre de la FOAD en région Rhône-Alpes à destination des : • Commanditaires qu’il s’agisse des pouvoirs publics, et notamment la Région Rhône-Alpes, ou des entreprises, • Prescripteurs et leurs instances de direction, • Organismes de formation et en particulier leurs dirigeants, • Points d’accès à Internet et plus particulièrement leurs responsables. [3] ne serait-ce qu’au niveau de la conservation, de la transmission et même de la création des connaissances... si ce n’est à celui aussi de « l’internet des objets »... [4] Un formateur montrait il y a quelques mois à des collégiens ce qu’il avait pu apprendre de leur vie privée en allant sur leurs pages Facebook personnelles, ce pour leur faire mesurer que celles-ci étaient publiques... et éclairer l’implication citoyenne - y compris parentale... (assez contradictoire avec ce laisser-faire d’une part, et de l’autre, certaines frilosités, notamment vis-à-vis de jeux vidéos - au contenu à interroger, certes - mais qui souvent développent l’appréhension du complexe, la pensée systémique, la vitesse et la réactivité des réponses... ? Comme quoi rien n’est simple ni univoque...) Veille et vigilance s’imposent mais aussi en matière d’attention aux nouveaux usages, d’inventivité, de parades, détournements et autres créations... Un domaine où la familiarisation avec les arts numériques parait de plus en plus indispensable... [5] ce qui suppose un dialogue approfondi et à double sens -ascendant et descendant- entre vision politique et vision des acteurs de la formation... [6] puis testé, diffusé, réponses collectées pour traitement et synthèse... Contact : Olivia Vernier [7] Contact : Stéphane Leprince [8] contact : Michel Chong [9] Contact : Hervé Yvrard / Khalid Halloul [10] Contact : Guy Pastre et wiki de l’espace CULTURE NUMERIQUE
Fête à l’internet et au courriel
qui permettent de communiquer avec les uns et les autres, qui permettent de transmettre ce qu’on sait d’un pays où on a vécu, de faire don à l’humanité de ses savoir-faire, des savoirs d’une époque, de textes, d’images... de se survivre par ce qu’on a transmis. Des chansons de Gégé, de Pierre ou de Marcel ou de Paulette, aux broderies de Geneviève, textes de Fatima ou sons et gâteau d’Eliane, aux lexiques et photos de Nanette. En occitan, français, ou maori...
Avez-vous vu la vidéo du défilé du Mézenc ? Ces jeunes, ces enfants, cette joie ? Qu’en aurait-il été si l’Internet, les échanges n’avaient permis valorisation, études, prospection, débats, mises en relation, diffusion ? Tout ça pour une plante ni belle ni bonne en pâture ! L’arobase ? @@@@ Symbole d’un outil - avec ses strates de mémoire - ses possibilités de recherche et connexion, pour faire du patrimoine, des connaissances, et en même temps, comme au Moyen-Age, y laisser sa marque, son identité... Finalement, faire vivre et créer... Tout simplement... OT
Villes-Internet 2012 en Nébuleuse ?
Ce qui fut fait, grâce à tant d’insistance et à l’attente d’éventuels apports comme effets d’échelles pour les différents réseaux auxquels nous participons, données d’une évaluation externe pour la régulation et le pilotage internes, apports d’informations et d’éléments de formation...
Un contexte concernant l’usage d’Internet à Saint-Apollinaire et sur le plateau dont nous saisissons cependant, a posteriori, la spécificité :
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Conviction aussi que pour tous - y compris les dits "sans voix"- informations et formation sont nécessaires à l’expression et à l’implication citoyennes... Et, avec la poésie, le théâtre, les arts plastiques, le numérique et la lecture du site en particulier, des avancées spectaculaires en ce domaine. Donc une visée où la réflexion de fond et l’intervention directe en bibliothèque/EPN, ou autres lieux, se nourrissrnt mutuellement, occupent la place qui dans une ville est consacrée à l’indispensable organisation administrative et à la coordination des fonctionnements sectoriels et d’ensemble. Inconvénients et avantages donc, et spécificité même par rapport à de petites villes du milieu rural. Par exemple ne pas avoir d’école dans la commune mais, intervenir ponctuellement au travers d’expérimentations précises en milieu scolaire dans d’autres communes et souvent à d’autres niveaux... Une spécificité qui peut expliquer les difficultés d’intégration au réseau des villes tel qu’il est proposé sur le site de Villes-Internet. Nous n’avons pas trouvé de réponse aux trois mots-clés que nous avons proposés : arts numériques, écritures numériques, culture numérique... Il aurait sans doute fallu prendre le temps d’une étude plus fine des contenus d’initiatives de diverses villes pour trouver d’autres mots... d’autant que les lettres d’information de certaines collectivités, auxquelles nous sommes abonnés, comme celle de Brest, s’avèrent très intéressants et en phase avec une bonne part de nos préoccupations.
D’abord,la surprise d’un palmarès avec ces quatre arobases auxquelles nous ne nous attendions pas [1] A la fois plaisir de la reconnaissance du travail fait et besoin de cerner les critères d’évaluation utilisés, et aussi de mieux connaître les objectifs de l’association Villes-Internet.
La volonté affirmée par cette dernière, et séduisante, de faire vivre un réseau en développant les liens directs entre les collectivités territoriales. Si nos quelques essais ont plutôt étaient décevants, comme nous le disions, en ce premier semestre 2011, dans la mesure où nos sollicitations, liées à un type d’activité exploratoire, n’ont pas reçu ni trouvé de réponse, l’explication est sans doute à chercher aussi du côté de l’insuffisance du temps consacré par un groupe assez large à la lecture des initiatives. Les priorités pour une grande ville passent par la mise en place et le fonctionnement de services structurés, scolaires et non scolaires, demandant une gestion administrative poussée en fonction des secteurs. Il y a certes une politique et des objectifs d’ensemble mais ils se particularisent en fonction des besoins et des priorités ; or nous sommes certainement apparus comme trop polyvalents, expérimentaux sinon théoriques vis-à-vis de besoins localisés et précisés. Peut-être un peu avant-gardistes avec notre engagement dans la diffusion de l’art contemporain, y compris numérique...
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Par ailleurs, la population, si elle a bien accueilli le palmarès, s’est montrée surtout attachée cette année à un développement local multiforme qu’elle s’approprie chaque jour davantage sans passer nécessairement par un travail sur écran.
Inscrivant notre action dans la durée, dans le pluri-annuel, la demande faite par Villes-Internet de remplir un nouveau questionnaire six mois après avoir pu intégrer les résultats d’une évaluation externe dans notre propre démarche d’évaluation-régulation, nous a d’abord paru prématurée.
Où en sommes-nous ? Quel bilan de ces quelques mois de travail ?
D’abord l’impression que ce qui avait été retenu c’était ce que nous avons appelé le "processus de patrimonialisation". C’est-à-dire ? Ce qui a été démarche associative depuis 2003 ; partir des gens, et pour la population "traditionnelle", du patrimoine humain immatériel lié à la forte identité de ce plateau :
Bien sûr. Mais ce que les gens nous ont apporté c’est surtout ce qui ressemble à ces romans familiaux qui fondent, pour Bourdieu, la reproduction sociale : un mélange de faits, de personnages, de récits - entre documentaire et fiction, et surtout de valeurs affirmées et partagées. Un "roman" supra-familial qui forge l’identité des habitants de ces lieux - et y conforme choix et pratiques, valeurs farouches, détermination et en même temps, passées de premières réticences, ouverture à l’autre, au savoir, au "progrés", avec un très fort attachement à l’école publique malgré ses travers, et, notamment, son interdiction de la langue maternelle -le "patois", c’est-à-dire l’occitan d’ici, un très fort attachement aux services et réseaux publics en général, qui n’exclut pas le recours à des pratiques de soin ou d’hygiène de vie ancestrales... [2] Et puis un patrimoine qui vit, élargi par ces voyages partagés du dit comité des Fêtes, puis, depuis huit ans, par ceux d’une association culturelle qui tresse sorties, accueil et réalisations collectives. Nous sommes entrain de faire la synthèse du travail site/blogs/sites-services 2010-2011 et de dessiner les grandes lignes pour 2011-2012... pour transmission. Un certain nombre de personnes se sont impliquées dans ce travail. Le comité est ouvert. Avis, questions, propositions... nous sont indispensables. Chacun - quels que soient son âge, sa formation, sa familiarité avec l’Internet, ses avis sur le territoire, la vie de tous les jours et la planète a son mot à dire - et on peut à tout moment vous projeter le site sur grand écran ou mur ou... ailleurs.
Un blog spécifique, centré sur les relations entre notre site et nos blogs d’une part, et de l’autre, le site de Villes-Internet - brouillon intermédiaire dirait J-P.Dubost - a été créé. Il faut l’alimenter et l’utiliser aussi pour nourrir notre espace sur le site de Villes Internet et établir des relations avec d’autres espaces...
Une démarche collective à mettre en oeuvre en nous envoyant mails, documents joints, bouts de papier ou coups de téléphone ou photo ou...
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Tout a sa place et sur tout... La richesse du site et ses utilités, c’est vous !
Dans la commune, c’est l’association qui a demandé la création d’une bibliothèque, puis d’un PAPI, puis d’un site Internet et qui, par delà ces services, a amené la population à inscrire la culture sur son territoire avec ces installations plastiques qui jalonnent un premier parcours d’art... Bref le site s’est d’emblée situé dans un projet et des projets, une vie locale, avec son identité qu’il a fait connaître - et contribué à développer. Il a joué le rôle de réceptacle et mémoire, moyen d’expression, communication, banque de données, moteur de recherche et d’action. Cela ne veut pas dire que chacun s’est mis au clavier - même si beaucoup le font - mais on sait, on aime les projections collectives pour des visites du site sur grand écran - où on se retrouve, où on peut retrouver certains qui ont disparu, où on retrouve des manifestations récentes, fait connaissance avec de nouveaux venus, avec les apports de voyages. Et puis la communication par le NET avec enfants et petits-enfants prend de l’importance. Et il y les services. Et tout cela est gratuit, disponible... Et il y a les interventions en milieu scolaire, et avec le scolaire, même s’il n’y a plus d’école dans la commune...
Alors ce qui a changé cette année ? Ces derniers six mois ? Quel bilan de la mise en oeuvre des "initiatives" publiées, et, à partir de là, quels nouveaux projets ?
Le site est donc outil et bien commun au service de tous. Il est aussi, toujours, et sans doute davantage, et de manière de plus en plus lisible, moyen d’ouverture, notamment par son accompagnement des résidences d’artiste. Par delà la mémoire et la référence partagée, il facilite l’entrée, grâce aux problématiques ouvertes, dans des questionnements très contemporains. On pourrait citer Camboulive et l’identité, la communication et l’angoisse de chacun devant la vidéo et son bruit de respiration, et, en même temps un approfondissement de la réflexion sur les identités numériques qui dépasse le seul usage de Facebook ou Twitter.
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L’identité et les identités numériques - une grande question émergente lestée ici par la mémoire des faux-papiers des enfants juifs dans les classes et par la quête jamais close de sa "place" personnelle par chacun des très nombreux "enfants de l’assistance", mais aussi par les recherches généalogiques et la trace des pendaisons, envois aux galères ou abjurations. Recherches généalogiques, toponymie, à côté des locations de gites, communiqués des Offices de tourisme. Des utlisations importantes de l’Internet, en hausse. Quant à la consultation de Pôle Emploi elle, par contre, a considérablement baissé. Dès qu’une adresse électronique personnelle est créée, on ne revoit plus les personnes qui demandaient l’aide du PAPI : elles consultent les offres d’emploi chez elles, sur leur téléphone portable. [5] A noter que de nouveaux habitants - permanents ou "intermittents" [6] achètent ou font construire parce que ce qu’ils ont perçu de la vie locale - de ses volets patrimoniaux, culturels et démocratie directe [7]- leur a donné envie de venir vivre ici ! [8]
L’accueil - gagné grâce au site - d’architectures contemporaines, semble aussi contribuer à ce phénomène. Le site a également cristallisé des réseaux (artistes ou amateurs d’art hollandais). Enfin, on pourrait aussi citer le bel et récent exemple de Nanette Fert. Une enseignante retraitée dont les parents ont exercé comme professeurs au Cours Complémentaire de Vernoux pendant et après la seconde guerre mondiale. Elle a trouvé notre site par ce que s’y trouve présenté un ouvrage ( « Entre silence et oubli » de Sylvette Béraud-William) touchant à son sujet de recherche : « FTP de Vernoux ». Accrochage, contacts par webmaster puis courriels, envois de photos, réunion de quelques uns d’entre nous avec l’Agrevou (association des anciens de Vernoux) pour projection des photos, identification des jeunes de ces nombreuses photos de classe ; nouveaux envois de Nanette Fert, puis sa venue avec ses frères, son intérêt pour nos publications, un article sur le site, puis l’envoi de ses lexiques familiaux, un mélange personnel de français, de patois, que nous allons transmettre au groupe patois comme ce texte de sa petite fille, écrit - devoir d’école- en trois registres de langage. Belle occasion pour questionner les registres de langue du patois... Des liens solides, rapides, chaleureux et profonds... Bref de l’inédit, de la patrimonialisation, le dépassement aussi de pseudo oppositions comme virtuel/réel - Nanette, n’a rien de virtuel avec ses investigations linguistiques et culturelles, ses cartes géologiques pour mieux connaître le sous-sol d’ici et l’origine de « Rias » - « anciens/ modernes »... Mais au fait, elle est matheuse de formation. Et n’est-ce pas le calcul qui a permis de découvrir et d’identifier planètes ou éléments avant qu’on ne les « voit » ? Tout cela sur fond d’appui solide pour nous au niveau théorique : l’intervention de Jean-Claude Mermet, sociologue, enseignant-chercheur CNRS, sur la patrimonialisation à partir du PER [9] dans le cadre de la Fête de la science 2010 "Bioéthique et biodiversité" et la participation six mois plus tard à la Fête du Fin Gras - botanique, sociologie et territoire de projet... Et un public jeune, dynamique et impliqué, et la génération des enfants de l’AOC... Donc un enracinement de l’Internet dans la société [10] Et le besoin de construire cette nébuleuse avec blogs pour mieux accompagner diversification/appropriation. site intermédiaire... Jacqueline Cimaz
Du contenu donc. La question récurrente : le structurer, le mettre en perspective, l’instrumentaliser - toujours dans l’urgence.
[1] logiciel plus que vieillot, compétences techniques qui ne sont pas des plus pointues, quant au local... Pas d’école... [2] comme la feuille de chou au genou pour calmer l’inflammation dûe à l’arthrose [3] Et tout ce qui a été recueilli n’est pas publié sur le site ou accessible. Il y a beaucoup de documents à exploiter et nous cherchons des volontaires pour le faire. Tout est par ailleurs disponible pour un ou une doctorant(e) qui voudrait faire une recherche sur ce travail dont nous avons conscience que techniquement, administrativement, scientifiquement, il se situe à la charnière de deux époques. Mais l’étude des marges et charnières et autres périphéries n’est-elle pas souvent pourvoyeuse de sens, rupture épistémologique indispensable aux changements de paradigmes ou perspectives ? [4] cf la déclaration de Marcel Gounon au Dauphiné pour ses 90 ans [5] A noter que la consultation et l’aide au PAPI sont totalement gratuites. Par contre nous sommes les seuls sur tout le canton, d’où des problèmes de mobiblité liés à l’absence de moyens de transport. Enfin il est bien évident qu’une partie des demandeurs d’emploi n’est pas même en mesure de venir demander de l’aide. [6] résidences secondaires [7] cf le suivi des travaux sur le site, avec un exemple qui a fait le tour de la planète [8] ce peut-être des personnes de la région parisienne, des Belges, des Français d’Asie... [9] Pôle d’Excellence Rurale ayant conduit à l’AOC "Fin Gras du Mézenc"... [10] dans toute sa diversité
Réseaux numériques
SIVU des Inforoutes de l’Ardèche : un site qui s’est structuré et enrichi et qu’il nous faudrait utiliser davantage... Une lettre hebdomadaire du site http://www.inforoutes.fr http://www.e-ardeche.fr http://www.e-communal.fr http://ccm.e-ardeche.fr/article.php3 ?id_article=20
Garlann NIZON (pour le comité de pilotage de Coraia) twitter :@gnizon Chef de projet usages publics numériques Association Pôle Numerique Le Rhovalparc - Alixan BP 15 155 1 avenue de la Gare- Entrée B 26958 Valence cedex 9 04-75-83-50-58 ( Standard) 06-26-01-19-23 (Mobile) 04-81-91-60-14 (direct) Un questionnaire intéressant pour ceux qui ont pu participer aux rencontres d’Andtézieux lien de l’accès direct au formulaire public sur le blog de CoRAIA Questionnaire détaillé et bien fait
Formavia : une réflexion intéressante, un réseau dense et riche, toujours travaillé... http://www.formavia.fr/elgg/
Nouvelles de TIC
Une lettre hebdomadaire du site http://www.inforoutes.fr http://www.e-ardeche.fr http://www.e-communal.fr http://ccm.e-ardeche.fr/article.php3 ?id_article=20
Garlann NIZON (pour le comité de pilotage de Coraia) [1] Un questionnaire intéressant pour ceux qui ont pu participer aux rencontres d’Andtézieux lien de l’accès direct au formulaire public sur le blog de CoRAIA :
http://www.coraia.org/1406/formulaire-de-bilan-andrezieux/
Questionnaire détaillé et bien fait
Formavia : une réflexion intéressante
[1]
twitter :@gnizon
Chef de projet usages publics numériques
Association Pôle Numerique
Le Rhovalparc - Alixan
BP 15 155 1 avenue de la Gare- Entrée B
26958 Valence cedex 9
04-75-83-50-58 ( Standard)
06-26-01-19-23 (Mobile)
04-81-91-60-14 (direct)
Gimp et Inkscape ? Un régal... C’est gagné ! Pour cette seconde journée de formation aux logiciels libres destinés au traitement de l’image. [1] Non pas que tout soit déjà maîtrisé ; des questions restent ouvertes, heureusement... Des logiciels denses et complémentaires avec lesquels on a envie de se coltiner. Le passage à l’image vectorielle et retour... Et même les fractales !
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Un excellent niveau de formation.
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Qualité des logiciels, qualité d’une démarche pédagogique partageant une démarche de recherche. Loin de la simple monstration de trucs techniques l’ouverture à des ressources qu’on sent quasiment inépuisables, l’invitation à s’en emparer, chercher, créer... Bref voilà deux logigiels qu’on va découvrir et utiliser, et qui devraient être très féconds, notamment pour un travail artistique de l’image ... Jacqueline Cimaz NB. Dès que le gros du travail Fête de l’Internet/Printemps des poètes sera passé nous installerons Gimp2 et Inkscape sur tous les postes du PAPI... [2]
[1] formations organisées par le SIVU des Inforoutes-de-l’Ardèche pour les animateurs d’EPN. [2] Par ailleurs, chacun peut partir avec sa copie. Avidemux
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Le compte-rendu très sérieux de Céline Debaux " Ce vendredi 4 mars, une formation aux logiciels libres a eu lieu au centre multimédia à Alboussière. Vous pourrez retrouver les tutoriels et autres informations dans l’article suivant : http://ccm.e-ardeche.fr/article.php3 ?id_article=127 Encore merci aux membres de l’association G3L pour leur intervention ! Au vendredi 11 mars pour de nouvelles découvertes ;-)"
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Jacqueline Cimaz
Offre d’emploi EPI Nord Drôme : On nous demande de diffuser largement : « Animateur et Technicien Multimédia » Dans le cadre de la mise en place d’un EPI Ressource, la Maison Familiale d’Anneyron recrute un Animateur et Technicien Multimédia Le poste, basé à Anneyron, est à pourvoir pour fin mars 2011 Profil recherché :
Conditions : CDD de 24 mois, salaire convention collective Candidature souhaité sous forme numérique à déposer avant le 15/03/2011, à adresser à M Le Président Adresse : MFR ANNEYRON 10 rue de l’Europe BP 2 26140 ANNEYRON
Mfr.anneyron@mfr.asso.fr
"C’est comme les villes fleuries..."
D’où une certaine légitimité pour ce panneau annoncé avec arobases en guise de fleurs... Et, par ricochet, pour le travail effectué... Et puis il y avait l’insistance des Inforoutes. Participer pour valoriser l’action appréciée du SIVU des Inforoutes... Certes, comme nous sommes à cours de temps, toujours, nous n’avions guère cherché plus loin... Et puis, tout ce qui permet de développer la culture numérique a du bon. Enfin, on travaille, on a une expérience passée - à réajuster sinon elle serait vite obsolète - de jeunes formés, une réflexion continue, des convictions qui se forgent, sans se fermer, et beaucoup de questions, d’autant que chaque pas en avant découvre comme grande marée de nouveaux territoires inconnus. Parler de tout cela ne peut apporter qu’enrichissements en retour...
![]() La délégation du SIVU : au centre, les lauréats, Maurice Quinkal, Président du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, vice-président du Conseil Général, et Michel Cimaz, maire de Saint-Apollinaire-de-Rias. A gauche, Daniel Suszwalak, Directeur du SIVU et Christelle Caille, Assistante communication et services en ligne. A droite Nora Aroui responsable du Centre multimedia de Bourg Saint Andéol (4 @ aussi), Fatima Mana, rédactrice au PAPI de Saint-Apollinaire, Jacqueline Cimaz, rédactrice et webmastrice.
Bref, une certaine surprise en découvrant un palmarès des plus prestigieux...
Les hypothèses explicatives des uns et des autres :
Ouais...
Déjà mieux, mais...
Quels sont les critères d’évaluation ? Sur quoi a été fondée la sélection de Saint-Apollinaire-de-Rias ? Aura-t-on un retour détaillé sur cette évaluation avec points forts, faibles, à améliorer ?
Des réponses intéressantes :
Nous remercions d’autant plus nos interlocuteurs pour ces réponses que "Cités en réseaux 2011" qui nous fut remis à l’arrivée mais que, pris par l’action, nous n’avons lu qu’au retour, apportait des éléments de réponse à nos interrogations (cf documents ci-dessous). [2] Jacqueline Cimaz
NB. Documents ou Au fil des pages de "Cités en réseaux 2011"
On y apprend d’abord que le label 5 arobases accessible après plusieurs années de participation, valorise un travail dans la durée, enraciné en profondeur dans l’éducation, la formation, le social, le culturel, l’économique, et innervant ces secteurs, un travail innovant de proximité, pourvoyeur de lien social et mises en réseaux, créateur de services, d’outils de mutualisation et développement durable...
On y trouve ensuite des données précises sur la région Rhöne-Alpes
![]() Rhône-Alpes, une région bien placée. Une action décisive du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche
sur Saint-Apollinaire-de-Rias :
![]() Aucun village en catégorie 5 @ ; un seul village en catégorie 4 @. L’Internet ne modifie-t-il pas la donne en matière de spécificité du rural ?
ou
![]() Scores en catégorie 4 @
et on peut même détourner une partie du texte pour progresser dans une nécessaire auto-évaluation.
![]() Des "points importants" que nous avons détournés pour en faire des critères d’auto-évaluation. Surlignés en vert les domaines où nous sommes le plus à l’aise. Ecrits en rouge les points qui nous posent problème ( à résoudre). Sur l’ensemble et sur d’autres points, il faut bien sûr avancer...
La totalité des analyses à lire sur le site de Villes Internet
PS. Le classement des 30 villes labellisées d’Ardèche labellisées Villes Internet 2011 sur le site du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche Un beau succès pour le SIVU qui en outre reçu en décembre 2010 le Label "Territoire innovant 2010" des Interconnectés. Le reportage sur le site de Villes-Internet
[1] D’ailleurs le questionnaire en lui-même constitue un référentiel... [2] Par ailleurs, nous y avons découvert la composition et la qualification du jury !
Journée fructueuse, la réunion des EPN de l’Ardèche à Villeneuve-de-Berg
La notation des appels à projet est le système retenu et mis en place par le SIVU des Inforoutes de l’Ardèche afin de permettre le dispatching de l’équipement demandé par chaque structure. Organiser, programmer, distribuer et installer le matériel attribué aux EPN/PAPI du département, renvoyait à un ordre de passage afin de desservir chaque porteur de projet concerné. Sur une vingtaine d’EPN/PAPI présents, celui de Saint-Apollinaire-de-Rias, géré sous convention avec la mairie, par l’association Les Rias, arrive en quatrième position avec une note de 13,1. Nous ferons donc partie de la seconde vague de distribution (6 au total) prévue début 2011, et seront parmi les premiers à être dotés de ce nouveau matériel. ( 2 ordinateurs et.........), correspondant à la politique d’animation que nous revendiquons. Rencontrer les autres structures est un tour d’horizon permettant aussi de situer la sienne. Le PAPI communal ne se démarque que par la densité de sa commune 160 habitants, comparativement à celle d’Aubenas : plus de 8000 habitants. Concernant l’accessibilité à Internet (le PAPI de Saint-Apollinaire est le seul du canton et qui plus est totalement gratuit), de nouvelles procédures sont proposées par les Inforoutes, concernant notamment la traçabilité, mais gageons qu’elle seront adoptées sans problèmes par les utilisateurs, le temps de prendre possession de nouvelles habitudes. Fatima Mana
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Question des équipements, besoins pondérés, réflexion sur les logiciels - le libre, mise en commun de préoccupations et projets- les pratiques - service publics, réglementation et citoyenneté.... Echanges mutuels... Une journée de travail fructueuse et conviviale. Une équipe départementale soudée, riche de son travail, de son unité et de son histoire. Des informations intéressantes aussi sur le développement des réseaux et technologies, et cette arrivée complexe du très haut débit... De multiples points sur lesquels nous reviendrons. Jacqueline Cimaz
Le 3ème jour
Un film qui pose à la fois les murailles, les contradictions et les limites des choix possibles pour les jeunes des banlieues [1] et celle de la possibilité [2] envers et contre tout, d’un choix [3] - quelqu’en soit le coût personnel. Quelques indices - les images récurrentes des tonneaux et ces enfants qui jouent à la limite du parking... font sens et interrogent [4], mais l’arborescence des choix d’interprétation ouverte depuis le début et resserrée à la fin du film, donne sa densité à celui-ci.
![]() Image extraite de la bande annonce du film
Polysémie ? Sans doute. Pas seulement dans le film dont le parti semble pris [5]. Polysémie ou plutôt complexité dans le problème posé, les réponses esquissées ou appelées.
Quelque chose qu’ici nous ne pouvons ne pas rapprocher de cet entretien avec Jean Nicolas publié dans Marianne "Le feu aux écoles, le feu aux châteaux" [6] Peut-être avons-nous lu ce film avec les lunettes de notre lecture de Jean Nicolas ? Mais ces valeurs posées et portées, cet humanisme [7], ouvrent une perspective - cette petite lumière qui danse [8], elle aussi récurrente... Il n’y a pas de fatalité... Ou plutôt, il existe toujours une possibilité de rompre l’engrenage de la fatalité. Et cette ambiguité de l’état de mort ou des morts qu’on retrouve chez Stora... Un film qui n’en finit pas de parler... Un très beau film de Stora. Un film à voir et revoir...
Jacqueline Cimaz
[1] "Le 3ème jour" ? Pas plus ?... [2] pas seulement philosophique. [3] qu’on interprète la fin et ses prémices d’une manière ou d’une autre ; c’est le doute même qui introduit la possibilité du choix [4] comme flashs publicitaires - sans qu’on ait le temps de comprendre mais... [5] Il parait difficile d’interpréter la fin comme une "punition" ou comme un échec de la prévention... [6] N° Hors série d’août-septembre 2008 de "Marianne", 4ème partie :"En lutte contre le totalitarisme". Un texte inédit, qui pose des questions fondamentales et passionnantes et contribue à ouvrir des perspectives... (cf l’article sur notre site ). Par ailleurs ce n° de Marianne est disponible à la Bibliothèque de Saint-Apollinaire-de-Rias. [7] irréductible certes - l’époque n’est pas la même - à celui de "Jacquou le croquant", revu très récemment [8] résultant d’un achat illicite, mais donnée et non achetée... Lumière dans l’eau de la gestation, des origines
Un communiqué de Bernard Stora
Diffusion le Vendredi 5 novembre à 20h35 sur France 2 Photo Bernard Barbereau/France Télévisions Le 3e JOUR Un film de Bernard STORA Produit par David KODSI Scénario de Bernard STORA et Mathieu FABIANI Musique de Vincent STORA avec Etienne CHICOT, Yann EBONGUÉ, Marc DURET, Lubna GOURION Doudou MASTA *Bande annonce disponible en utilisant ce lien
Enfin en ligne
Il est donc lisible sous Calaméo et sera projeté ce dimanche 17 octobre dans le cadre du week-end Roman et Cinéma 2010. Il a fallu du temps certes. le travail d’équipe est toujours plus long mais permet une approche à la fois plus diverse et plus synthétique - et puis, surtout des apprentissages pour tous. Un retour utile également avant d’aborder ce second week-end... Jacqueline Cimaz
Deuxième clap festivalier
Dès l’entrée jaillit l’année dernière. Au contact du lieu dérive des similitudes, concentré visuel projetant immédiatement le premier festival Roman/cinéma organisé par écran village et les bibliothèques du plateau. Mémoire dépliée, nous réveillons le souvenir et pénétrons dans le sas aménagé où passeport - passe - passage dûment oblitérés nous regagnons nos sièges. Le monde s’égrène, coussin sous le bras nous fleurissons notre assise, incorporant dans l’intention quelque chose de familier comme à la maison. La comparaison avec le premier festival, en dehors des mois écoulés, se situe à la surface du mauvais temps avec sa froidure d’hiver, tranchant de plein fouet hier et l’an dernier où l’été indien s’écoulait quiet. L’animateur François Quet, dans son introduction parle « d’éclectisme remarquable, d’adaptation de romans prestigieux et grands public ». Les 5 films présentés sont des portraits de femme. La sélection découlant de quelques mois de consultations entre bibliothèques et Ecran-Village a émergé comme une évidence. Tieta D’agrest, héroïne confrontée à la rencontre de la nécessité : une pure respiration brésilienne. Les heures : livre construit autour d’un autre livre narre trois histoires parallèles - variations autour de Virginia Woolf. Des films aux rythmes différents mais incontestablement traversés par le talent. Fatima Mana
![]() François Quet et Frédéric Pierrot
"Elle s’appelait Sarah", de Gilles Paquet Brenner : salle comble pour ce film en sortie nationale avec la présence et participation de l’acteur Frédéric Pierrot. Retour sur une période qu’on ne peut finir d’interroger, sur les traumatismes de l’enfance et la culpabilité, et interrogations sur l’ambiguïté de la fascination que peut exercer le contenu de l’enquête sur l’enquêtrice. Enquête sur Sarah ou enquête sur soi-même au travers d’une mystérieuse identification ?
![]() Projection sur très grand écran du livre programmé...
Et puis l’écriture et la lecture du livre programmé ont certainement à apprendre d’une écriture et lecture cinématographiques débordant les vidéos qu’il peut inclure.... Notre projet 2010-2011 "Du recueil de mémoire à l’écriture transmedia" devrait permettre d’avancer dans l’appréhension de la complexité d’une nouvelle écriture émergeante. Jacqueline Cimaz NB. L’accès direct au Calaméo
[1] "numérique" non "numérisé", avec de premières formes d’interactivité
![]() _ Les tweets de Villes-Internet On y découvre aussi un message de félicitations adressé au SIVU des Inforoutes de l’Ardèche le 6 septembre.
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La liste des communes d’Ardèche participantes et les coordonnées du SIVU.
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Pour y retrouver la fiche de Saint-Apollinaire-de-Rias, cliquer.
et des annonces intéressantes pour les éventuels participants et pour les autres qui oeuvent de tenir informés par le web.
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A suivre...
Jacqueline Cimaz
Le numérique en réseau
Un réseau régional et ses acteurs ont participé à un groupe de réflexion pour définir les compétences numériques de base que chaque formateur doit désormais posséder, et bâtir un socle de compétences pour les professionnels et autres intervenants de la formation, de l’insertion et de l’emploi. S’informer et informer pour que les technologies numériques soient au service du plus grand nombre, c’est rechercher et développer une formation impliquant une philosophie et des compétences transversales. « On ne se fait pas aux usages numériques, on les pratique ». Jacqueline Cimaz, référente Internet du PAPI de la Bibliothèque municipale de Saint-Apollinaire-de- Rias, parle dans son intervention de travail pédagogique et de sens, de son appréhension d’une éventuelle dérive techniciste, propose de repérer les niches d’utilisation, les stratégies, et de réfléchir sur la dimension prospective. « Comment acquérir pour apprendre ou apprendre à apprendre ? » dit un participant. D’autres réflexions parcourent le débat, notamment par la prise en compte de phénomènes récents liés à l’illectronisme ou comment répondre à un besoin commun à certains publics. Repéré comme « tête de réseau », le PAPI de Saint-Apollinaire est effectivement impliqué depuis plusieurs années dans cette réflexion. Il participera à la concertation régionale qui aura lieu le 4 octobre sur « Numérique et nouvelles pratiques culturelles ». La Région s’appuiera sur les conclusions de ces échanges pour définir une politique adaptée aux transformations actuelles. Donc une journée des plus intéressantes en perspective si nous arrivons jusqu’à Charbonnières. En effet, si nous avons bien intégré qu’après le tunnel de Fourvière, il fallait nous engouffrer dans la deuxième sortie, Tassin la Demi-Lune, ensuite une signalétique inexistante... L’itinéraire jusqu’à la Région se ponctue alors d’allers et retours sur nos pas happant désespérément le passant pour des indications approximatives - et ce d’autant plus lorsque, avec effarement, nous réalisons enfin qu’un Chardonnière existe tout près. Il faut bien avouer en effet que nous n’avons eu le temps ni de tirer un itinéraire sous wanadoo, ni même de programmer le GPS [1] Fatima Mana
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Certains points des débats actuels renvoient au débat des années 70-80 sur l’enseignement programmé et les objectifs à la Mager, qui avait abouti à une révolution copernicienne : "De l’enseignement programmé à la programmation de la connaissance", le titre même du Talyzina paru en 1980 aux PUF de Lille [2] D’où il ressortit qu’il était important que l’apprenant puisse se construire des compétences dans le domaine de la planification [3], de l’évaluation-régulation [4], du travail d’équipe... Ces approches ont orienté le travail pédagogique effectué sur l’informatique à l’école, puis les TIC. Ce qui parait important - et a été repris dans le texte du B2i Ecole, c’est que divers outils concourent à la formation d’une même compétence et qu’un outil (et ses procédures d’utilisation) concourt à la formation de plusieurs compétences. [5] A partir de là, l’intérêt se porte évidemment sur les niches d’utilisation émergentes et la construction d’heuristiques - donc, non pas sur les techniques, mais sur les processus d’appropriation des outils, de recherche et de création les utilisant... C’est une des raisons qui expliquent que l’école n’ait pas prévu l’enseignement systématique de certaines techniques dont la maîtrise, débouchant sur des automatismes, peut effectivement libérer la pensée (comme la dactylographie). Une autre raison tient à la prospective et au fait que les jeunes apprenants du jour, devenus adultes, risquent d’être confrontés à des technologies très différentes - comme le vocal ou autre chose... [6] D’où la primauté accordée à "l’apprendre à apprendre", à évaluer, s’adapter et anticiper, plutôt qu’à une acquisition de techniques dont certains soulignaient qu’elle pouvait confiner au conditionnement et engendrer de nouveaux obstacles épistémologiques... Vieux débat récurrent... Mais l’absolue nécessité cependant d’une réflexion prospective inter-disciplinaire. Que seront les nouveaux métiers dans quelques décennies ? Quels champs de connaissance vont-ils concerner ? Quelles compétences vont-ils requérir ? Quelles capacités d’analyse, de synthèse, d’évaluation, de régulation... vont-ils exiger ? Quelles conditions pour le transfert, la transmission de l’expertise, etc ? Une démarche intéressante mise en place par certains organismes dans les années 90 : de la prospective à la formation en cascade... A voir...
Mais peut-on répondre aux légitimes demandes de ceux qui ont à penser les politiques publiques à venir et engagent l’avenir, sans insister sur la complexité et le besoin d’une réflexion prospective large, englobant les professionnels de la formation - les experts- mais aussi les scientifiques, les usagers, les simples citoyens ? Evidemment le public a besoin d’être informé pour se construire un avis, donc formé aussi... Transformer la boucle en spirale... A cet égard on se doit de souligner l’intérêt de la journée du 4 octobre sur "Numérique et nouvelles pratiques culturelles" - intérêt de par son thème, mais aussi son contenu, ses intervenants et son organisation... Jacqueline Cimaz
[1] assorti, il est vrai de quelques décevantes expériences, peut-être dûes au milieu rural, comme le suggère Régine ? [2] et à un article de Georgette Nunziatti dans les Cahiers Pédagogiques qui fit couler beaucoup d’encre... [3] cf "Psychologie cognitive de la planification" de Jean-Michel Hoc, paru en janvier 87 aux PUF de Grenoble. [4] cf aussi l’approche sociologique de Jean-Daniel Reynaud ("Les Règles du jeu : L’action collective et la régulation sociale" Armand Colin, 1989. [5] On n’a jamais de correspondance bi-univoque outil-compétence, d’autant que tout outil est "théorie matérialisée" comme disait Langevin, ce qui parait d’autant plus évident avec les outils "intelligents" ( ?) d’aujourd’hui... [6] Que sera le "savoir lire" ou "le savoir écrire" dans dix ans - même dans cinq ?
Hors murs et sur murs
L’outil ? Un câble.
La technique certes, mais aussi la présentation et l’offre [1] de services à la population, mais encore le développement des compétences et savoirs, de la culture numérique, indispensable, et nécessaire à la participation au débat citoyen sur ces nouveaux réseaux, et à l’implication de tous...
Donc, l’acquisition par le PAPI d’un câble Ethernet de 100 mètres.
A partir de là l’organisation de manifestations diverses hors les murs :
![]() Ceci n’est qu’un montage, une grossière simulation, mais...
Nous recevons le câble ce 10 septembre. Premier essai public prévu le 12 au Forum des Associations de l’O.T. avec présentation de nos" livres numériques" (une production pédagogique mais aussi une valorisation d’un patrimoine humain local [2] ). A côté d’une version papier tronquée, découvrir les liens, le son, la vidéo dans le livre et comme ingrédient à part entière de l’écriture... Et puis, tout simplement, découvrir ce qu’ont fait les autres et peut-être se lancer dans une réalisation ? Ecrire pour mieux lire, appréhender...
A suivre donc pour les résultats. A ce jour J-2, beaucoup d’intérêt suscité... Nos remerciements aux auteurs et à l’école qui, une fois de plus, joue un rôle de pôle culturel en milieu rural...
A suivre... bien sûr...
[1] toujours gratuite [2] où « humain », opposé à « bâti », implique une participation actuelle de la population
Mais que fait-on donc exactement pour la Fête de l’Internet ?
Déjà on invite les gens à venir en Bibliothèque les
pour jeunes de 3 à 85 ans (ou un peu moins de 3 ou beaucoup plus que 85)
Si se pose le problème des textes pour accompagner les photos, nous proposons d’utiliser la semaine du printemps des poètes du 15 au 20, pour venir en bibliothèque :
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Jacqueline Cimaz
_ Coopération Ecran Village / Bibliothèques Année 2010 le travail en amont est en place. Nous ferons part des choix dès qu’ils seront faits. Déjà le contenu :
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SIVU des Inforoutes : la restructuration des sites
Cette réorganisation vient d’être mise en place, et peut déjà être consultée. ![]()
Christelle CAILLE, Assistante communication et services en ligne, bien connue à Saint-Apollinaire-de-Rias, communique une synthèse de la situation nouvelle : " - www.inforoutes.fr est le site institutionnel, vous y trouverez toutes les informations relatives au syndicat mixte intercommunal qu’est le Sivu, les services qu’il offre, les actions qu’il mène, les élus qui le dirigent, l’équipe qui l’anime au quotidien et les partenaires qui le soutiennent.
Du point de vue graphique et fonctionnel, seul le premier site, inforoutes.fr, est dans sa forme définitive. Les deux suivants le seront dans les mois qui viennent. E-ardeche.fr début 2010, e-communal.fr au printemps 2010.
En attendant, la circulation entre les trois est facilitée par un lien sur chaque site vers les deux autres.
Bien sûr, il peut nous avoir échappé quelques actualisations, aussi, nous vous serons très reconnaissants de ne pas hésiter à nous signaler les éventuels liens morts que vous pourriez rencontrer. Cordialement, Tél. : 04 75 69 26 16 SIVU des Inforoutes de l’Ardèche Château de Déomas - 07100 ANNONAY Fax : 04 75 67 87 99 http://www.inforoutes-ardeche.fr Assistance, hotline : 04 75 30 79 13"
Voilà qui devrait permettre de répondre progressivement aux questions posées par les usagers de notre Bibliothèque-LAPI...
La BDP de l’Ardèche informatise sa gestion du prêt
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Dans un 1er temps ce catalogue est réservé, après authentification, aux responsables bénévoles et salariés des bibliothèques municipales relais de la BDP. ![]()
Y figurent tous les titres des livres de la BDP. Ainsi, si, par hasard, vous tapez "Jean-Pascal Dubost" ![]()
Des possibilités de choix et des renseignements intéressants, un mode de fonctionnement plus clair pour les réservations, une relative interactivité dans ce domaine... la présentation des malles thématiques est intéressante ![]()
d’autant que vous pouvez y consulter la liste des documents, comme ci-dessous pour la malle "eau" ![]()
Dans un second temps, fin 2009, le catalogue sera consultable par tous et la réservation pourra alors se faire par l’intermédiaire de la bibliothèque municipale d’inscription. Onze séances de formation de 3h sont programmées en septembre et octobre pour que les responsables des bibliothèques découvrent mieux ce service. L’occasion aussi, sans doute, d’échanges.
Ainsi, lors d’un stage à la BDP, en 2005, aux questions portant sur l’informatisation de cette gestion, il avait été répondu que cela ne pouvait être préconisé pour les petites bibliothèques rurales : les logiciels étaient coûteux, non compatibles avec les traitements de textes ou tableurs utilisés ; par ailleurs, d’un village à l’autre, les divers logiciels utilisables avaient peu de chances d’être compatibles... La mise sur site départemental du catalogue va-t-elle changer cette donne ? Ce serait un grand progrès si les bibliothèques pouvaient gérer ainsi à distance les livres prêtés par la BDP, mais aussi ceux de leurs fonds propres... et échanger...
Ainsi Saint-Apollinaire a un fond propre conséquent et de grande qualité en ce qui concerne la poésie contemporaine, tel autre village peut s’être spécialisé dans les livres sur les arbres. Des échanges horizontaux de proximité seraient utiles, et, de plus enrichissants pour la vie culturelle locale, créateurs de lien social... Donc des ouvertures et perspectives intéressantes créées par cette informatisation du prêt qui devrait s’avérer complémentaire et en interaction avec les activités d’animation, passant aussi par le Net, que peuvent faire les bibliothèques que leur PAPI [1] a inséré dans le réseau des espaces publics numériques [2]...
Autres questions :
A priori, donc beaucoup d’intérêt pour cette réalisation et des questions foisonnantes sur l’interactivité, les possibilités d’échanges, l’aiguillage vers les banques de données, les types de liens avec le public visé par la mise à disposition grand public du catalogue...
Et puis, Quelles incidences éventuelles dans les liens avec nos habitants/usagers intermittents qui utilisent site et courriel quand ils sont à Marseille, en Polynésie, en Autriche, en Belgique ou en Allemagne et viennent vite en bibliothèque avec ou sans leur ordinateur portable pour se connecter quand ils sont ici (Professeur d’université qui attend les "copies" de ses étudiants, les corrige et les renvoie, journaliste qui attend un article, revient pour expédier sa réponse avec son portable ou enseignant à l’étranger qui souhaite garder le contact... etc) Une gestion à distance des prêts avec envoi éventuel ? Une aide à la traduction ? Par exemple, paramétrer un portable pour qu’il se connecte à notre Live Box. C’est plus ou moins rapide mais en général, on y arrive. Mais quand le portable de votre voisine parle allemand comme c’était le cas mardi passé ? Est-il fou de souhaiter qu’il y ait sur ce site départemental une petite banque de données avec les principaux messages d’erreur en la matière, les questions ou indications usuelles, en plusieurs langues, et leurs traductions ?
Donc une initiative attendue, bienvenue, un site clair, l’émergence à venir de nouvelles pratiques... et beaucoup de demandes - possibles ou non à satifaire, mais toutes issues de notre expérience quotidienne, vis-à-vis de ce site...
Jacqueline Cimaz et Fatima Mana
[1] Point d’Accès Public à Internet [2] EPN
Espace Public numérique
Une des tables rondes de l’après-midi à laquelle on nous avait demandé d’apporter notre contribution, à partir de l’expérimentation B2i Adultes, concernait la « EPN et la formation tout au long de la vie ».
Dans ce cadre, Jacqueline Cimaz, bibliothécaire-référente Internet, rappelait la volonté de l’équipe de la Bibliothèque Municipale de Saint-Apollinaire-de-Rias, Point d’Accès Public à Internet, de s’mpliquer dans l’expérimentation d’une innovation visant la réduction de l’illectronisme et de la fracture numérique...
Elle revenait sur les conditions et modalités de l’expérimentation et sur l’analyse effectuée de celle-ci :
L’engagement dans la formation à tous les âges de la vie suppose l’envie de vivre, de partager et d’agir, mais suppose aussi que les activités proposées aient du sens, fassent sens pour le public... Un sens irréductible à l’utilitarisme, comme le montraient plusieurs témoignages, comme nous l’avons constaté [1]... A partir de là, le « tricotage dans les pratiques » dont parlait un autre intervenant devient possible et fructueux... Le débat montrait
Mais la formation au travail d’équipe ne serait-elle pas à intégrer au référentiel lui-même ? Peut-on aujourd’hui maîtriser les Technologies de l’information et de la Communication autrement qu’en équipe ? Questionnement sous-jacent à l’approche collective des participants, l’importance accordée à la médiation appelant la coopération avec des centres de ressources ou formations techniques... La question a surgi aussi, dans la salle, à partir de la relation de l’expérimentation de la Bibliothèque de Saint-Apollinaire, des relations entre illettrisme et illectronisme. L’animatrice du réseau a rappelé les coordonnées du centre de lutte contre l’illettrisme, et son expérience. Cela aurait été effectivement le sujet d’un autre débat. Reste que des hypothèses nouvelles peuvent émerger et qu’il n’est pas exclu que certaines réussites dans l’utilisation de l’ordinateur et de l’Internet, de plus très positives pour l’image de soi, puissent avoir des incidences sur une approche différente, médiatisée par l’appareil, du rapport à l’écrit, et de l’apprentissage [2] Bref, un public averti et expérimenté, une mutualisation intéressante des pratiques.
En seconde partie d’après-midi, de nouveaux ateliers se mettaient en place. Nous avons suivi Sarah Labelle, responsable Rhône-Alpes de l’expérimentation B2i Adultes dans sa présentation d’une malette pédagogique fonctionnelle. ![]()
La mallette ? Une boite à outils pédagogiques pour les animateurs, avec 8 familles de documents [3], consultable sur le site de Formavia.
Nous avons ensuite suivi l’exposé très structuré de Catherine Bompard, de Nyons, « La photo pour tous » Catherine Bompart , qui, sur les conseils du Parc des Monts d’Ardèche était venue il y a quelques mois à Saint-Apollinaire-de-Rias. Et qui là, présentait un travail de formation à l’image, en toute simplicité, une formation de base pour utiliser l’appareil photo numérique, travailler les photos jusqu’au diaporama sous Movie Maker, avec des outils gratuits. Une formation intéressante car elle attire très largement le public [4] Et puis, il s’agit toujours de démythifier. Comme Magritte écrivant sous sa peinture de pipe, "ceci n’est pas une pipe" : prendre conscience en retravaillant la photo que celle-ci n’est pas le réel. Ni le réel, ni unique... Ou Eric Watier et son "Il n’y a pas d’images rares"
Le troisième atelier, très différent, était aussi fort intéressant. Il s’agissait d’amener les jeunes de Bron, par le biais d’activités diverses, à appréhender autrement mais activement des contenus littéraires. En fait des activités de création diverses et de fait - sans utiliser apparemment l’écriture- une belle approche de la conception et de l’écriture numériques... ![]()
Une nouvelle source de réflexion dans l’amoncellement de questions sur le livre numérique ? Sur cette écriture numérique dont, sous le poids du commercial et de la concurrence, des préoccupations concernant liseuses ou autres présentoirs, on a parfois tendance à oublier l’importance, la primauté et la spécificité à construire. Cf à cet égard "Media en quête d’identité" le projet de la Bibliothèque Municipale de Saint-Apollinaire-de-Rias, labellisé dans le cadre de la Fête de la Science 2009 et pour lequel les partenariats universitaires et avec le SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, se précisent....
Suite à ces échanges, Christian Biral, chargé de mission à la Direction de l’emploi, de la formation continue et de l’égalité professionnelle de la Région Rhône-Alpes, Service qualification et développement des compétences nous a indiqué qu’il participerait au débat du 14 novembre organisé à Saint-Apollinaire en avant-première de cette semaine de la science.
[1] une hypothèse explicative pouvant se fonder sur l’analyse des relations entre réussite au CP et motivations des enfants étudiées dans les années 70 : les enfants qui, à la question « ça sert à quoi d’apprendre à lire ? » répondaient « c’est pour gagner sa vie, pour avoir un métier... » échouaient dans l’apprentissage. Ceux qui réussissaient avaient fait des réponses d’un autre type, comme : « c’est pour lire des histoires, pour découvrir, pour connaître le monde... » Ce « piège de l’utilitarisme » dont parlait le professeur Diatkine... Pour faire un apprentissage, il faut « jouer », prendre des risques, se permettre des fantaisies... avoir un espace de liberté... cf aussi ces enfants de bidonville scolarisés en « classe de perfectionnement », qui vivaient dans un univers où tout était codifié - les chaussures, « chaussures du dimanche » pendant tant de semaines (avec lesquelles donc on ne jouait pas au ballon), puis chaussures « de tous les jours... » Des règles pour tout. Aucun espace de liberté, de « jeu » (à tous les sens du terme), par où puisse se développer l’aventure d’un apprentissage... N’y a-t-il pas là des analyses à re-questionner quand on constate ces difficultés qu’ont des chômeurs, OBLIGES d’en passer par Internet pour consulter les offres d’emploi, à dépasser la simple demande d’information pour s’engager dans un apprentissage ? Peut-on laisser de jeunes animateurs se culpabiliser parce qu’ils pensent ne pas avoir assez bien transmis une technique ? [2] La Bibliothèque de Saint-Apollinaire ouvrirait volontiers ses portes à un(e) jeune doctorant(e) pour recherches à ce sujet.. [3] carnet de bord, référentiel, tests de positionnement, étapes de parcours, plan de formation, ressources pédagogiques, parcours adapté aux objectifs de la personne (recherche d’emploi)... Un outil collaboratif... [4] et là encore une formation gratuite, pour les loisirs personnels. Coopération Ecran Village et Bibliothèques année 2009 pour un temps fort début octobre. Les 3 et 4 octobre Ecran Village présentera cinq films qui sont tous des adaptations de romans. Des intervenants spécialisés en littérature et d’autres en cinéma participeront à ce mini festival. Nous vous encourageons à lire ces cinq livres, bientôt disponibles dans votre bibliothèque, avant le mois d’octobre pour profiter pleinement de ce week-end.
Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire de Vikas Swarup (slumdog millionaire) Splendeur et misère de l’Inde d’aujourd’hui ou les rocambolesques aventures d’un gamin des rues qui rêve de devenir quelqu’un. Une galerie de portraits colorée, un voyage dans les recoins les plus sombres d’un pays fascinant, une construction brillante pour une œuvre originale. Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de " Qui veut gagner un milliard de roupies ? ", la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à douze questions pernicieuses ? Accusé d’escroquerie, sommé de s’expliquer, Thomas replonge alors dans l’histoire de sa vie... Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, du tueur à gages fou de cricket au diplomate australien espion de sa propre famille, des petits mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux...
Le Liseur de Bernard Schlink A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j’aurais moins bien su camoufler que les autres »
De beaux lendemains de Russell Banks De beaux lendemains est un roman à quatre voix où chacun raconte sa propre vision d’une même tragédie. Par un petit matin d’hiver, le bus de ramassage scolaire glisse sur la neige, tombe dans le ravin et finit par sombrer dans le lac. La mort des enfants plonge la petite ville de Sam Dent dans une insondable tristesse. Pour dénoncer l’injustice à travers la désignation des coupables ou pour des raisons bassement financières, certains parents se jetteront à corps perdus dans un procès retentissant. À travers ces quatre témoignages, Russel Banks parvient à nous introduire au plus près de la souffrance des personnages qu’il met en scène. Car cet événement, aussi tragique soit-il, n’est qu’une douleur supplémentaire ajoutée à l’horreur de leur vie déjà maintes fois brisée. Le talent de Banks réside par ailleurs dans la description de cette spirale du malheur qui peu à peu s’installe sans qu’on n’y prenne garde, tant le ton peut être parfois léger, tant les personnages sont marqués couleur locale que l’auteur tourne tendrement en dérision.
Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot._
Balzac et la petite tailleuse chinoise de Sijie Dai Dans la Chine de Mao, savoir lire, c’est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C’est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant « d’ennemis du peuple ». Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu’à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l’aurait jamais été... Il fallait oser confronter le monde de Balzac et la Chine de Mao : Dai Sijie, réalisateur renommé qui vit en France, a réussi cet improbable pari et on lit avec enthousiasme et frénésie ce premier roman parfaitement maîtrisé. Karla Manuele
La Classe de neige - de Emmanuel Carrère La classe de neige commence mal pour Nicolas ; déjà, son père n’a pas voulu le laisser monter dans le car avec les autres et a tenu à le conduire en personne au chalet, histoire qu’il se fasse bien remarquer. Dès le début de cette histoire, une menace plane sur Nicolas. Nous le sentons, nous le savons, tout comme il le sait, au fond de lui-même l’a toujours su. Pendant la classe de neige, ses peurs d’enfant vont tourner au cauchemar. Et si nous ignorons d’où va surgir le danger, quelle forme il va prendre, qui va en être l’instrument, nous savons que quelque chose est en marche. Quelque chose de terrible, qui ne s’arrêtera pas.
Cinéma, appel à contribution
"Bonjour, En vue de préparer l’exposition "Lamastre fait son cinéma" pour le passage de la course cycliste "l’Ardéchoise" sur la commune de Lamastre (07270), nous recherchons tous types de documents (photos, affiches, cassettes, dvds, etc.) sur les films et tournages qui se sont déroulés à Lamastre. Voici la liste des films qui ont été tournés à Lamastre : ![]() J.Chosson et D.Pirat à l’AG d’Ecran Village
Nous vous remercions par avance pour les envois éventuels de documents que vous pourrez nous transmettre.
Bien cordialement."
Jacky CHOSSON,
Mascarades : film de Lyes Salem
Les ocres généreux des Aurès, un village clos par la chape des traditions. Derrière ses portes, des femmes, sur la place, au café, des hommes qui sirotent le temps. L’un d’eux, Mounir, simple jardinier, marié et père d’un enfant, orgueilleux, superficiel, tendre et protecteur, va déclencher un bouleversement relationnel à cause d’un pieu mensonge et de son imagination débordante. Dès lors le regard sur lui va changer et révéler tous les traits familiers de la convoitise en faisant le principal centre d’intérêt. Une comédie chaleureusement colorée à la fraîcheur d’un oasis, qui sillonne avec truculence les travers de l’être.
Propositions
La découverte sur le site lamastre.net du film qui vous permet de prendre et suivre le Mastrou tombe à pic dans une réflexion qui a émergé dans le Collectif Bibliothèques-Ecran Village puis s’est exprimée à l’AG d’Ecran Village, d’où ce message envoyé au webmaster de Lamastre.
"Bonjour, Je viens de découvrir votre vidéo sur le Mastrou. Très intéressant. Je l’ai annoncé dans nos Brèves avec un lien. "Un voyage en Mastrou de 17mn offert sur le site de Lamastre déjà cité... Une vidéo très lisible... Un document intéressant."
En effet, dans le cadre de l’opération "Roman et cinéma" une dizaine de Bibliothèques fonctionnent en collectif avec Ecran Village. Une proposition qui a mûri dans ce cadre puis que nous avons exprimée à l’AG d’Ecran village : associer à la démarche culturelle de qualité d’Ecran Village, démarche surtout "descendante", une démarche "ascendante" partant des créations des gens d’ici. Ceci pourrait se faire avec ordinateur et vidéo projecteur, de temps en temps, une projection brève (moins de 15 mn), avant le film, présentée par le ou les auteurs - soit de films documentaires, soit de simples recherches-actions, soit de "livres" numériques, soit d’essais ou créations artistiques, soit d’un mélange des genres... Ce serait une façon d’élargir le public d’Ecran Village, notamment à des couches nouvelles de la population, de créer du lien social, de stimuler échanges, recherches et création, y compris de jeunes avec leurs portables... et ce, bien sûr, et au contraire, sans baisse aucune des exigences de qualité...
Votre vidéo sur le Mastrou pourrait être intéressante à cet égard... Sous réserve bien sûr de disposer d’une version autonome car on n’a pas encore les moyens, dans la plupart des lieux de projection, de se connecter à Internet en haut-débit ni même parfois, faute de couverture du réseau téléphonique, par les clés Everywhere...
Bien cordialement"
Jacqueline Cimaz
http://www.saint-apollinaire-de-rias.fr"
Elles et Moi, Bernard Stora . La guerre d’Espagne...
Un film à voir et dont ECRAN VILLAGE et Bernard Stora ont proposé une projection en avant-première à Lamastre...
Cette avant-première a eu lieu le SAMEDI 14 JUIN à 17h à LAMASTRE (centre culturel). Durée : 1h45 Séance gratuite (participation libre) ELLES ET MOI Téléfilm de Bernard STORA (France - 2008) Avec Ariadna GIL, Astrid Berges-FRISBEY, Danielle DARRIEUX, Jean-Pierre MARIELLE, Julie DEPARDIEU, Julie GAYET Scénario de Bernard STORA et Lény BERNARD Images de Gérard DE BATTISTA Musique de Vincent STORA Janvier 1939. La chute de Barcelone consacre la défaite des républicains espagnols. Cinq cent mille d’entre eux choisissent l’exil. Arrivés en France, les hommes sont désarmés puis internés dans des camps. Quant aux familles, l’administration les répartit dans des centres improvisés dont plusieurs en Ardèche. « Elles et Moi » choisit de suivre le destin de la famille Esteva durant ces mois terribles et les cinq années de guerre qui vont suivre. Tandis que Lluis refuse d’accepter la défaite et rêve de reconquête, Pilar cherche avant tout à survivre et à élever ses enfants Isabel et Igniacio. Elle sait que ce pays nouveau sera le sien pour longtemps et malgré les difficultés, elle tente de s’intégrer. Soixante ans plus tard, Isabel Esteva, devenue une créatrice de mode mondialement célèbre, évoque cette époque troublée... Tourné pour la télévision, ce film en deux parties a été présenté sur France 2 en juin. La première partie se situe en Ardèche où de nombreuses scènes ont été réalisées dont certaines à Lamastre. C’est cette première partie qu’Ecran Village a présenté en avant-première le samedi 14 juin à Lamastre
NB. Nous venons juste de voir ce film qui mêle des genres très différents...
Echanges sur l’écriture, ici, de Jean-Pascal Dubost
Elle dit aussi que, puisqu’on apprécie Jean-Pascal Dubost -ce qui ne doit pas être la seule raison- elle vient de lui faire une page sur son site...
Des textes, des images... Quelques points de vue, aussi, dont nous vous livrons quelques extraits pour vous donner envie d’aller lire la suite...
Roger Lahu : "Jean Pascal Dubost est un grand copain de longue date, je sais donc qu’il ne s’offusquera pas si d’emblée, tout de go, sans ambages ni précaution oratoire je déclare qu’il est un foutredieu de bougre de fuckin faiseur de poèmes ! Faiseur dis je précisément c’est-à-dire fabricant forgeron fèvre orfèvre même en cette matière si retorse à la forgerie qu’est la poésie."
Olivier Bourdelier : "Je connais un peu la poésie. Je ne connais pas tout, mais je ne connais rien qui ressemble à la poésie de Jean-Pascal Dubost. C’est une poésie qu’on identifie au premier regard, sans hésitation. On n’a pas affaire à des poèmes épars qui se trouveraient rassemblés en recueils, mais à des livres construits, avec précision et netteté, de séquences thématiques qui ordonnent des textes extrêmement caractéristiques : blocs compacts et tendus d’une prose serrée et tendue, ponctués d’un tiret final définitif. Chacune de ces proses est composée d’une unique phrase, parfois brève, plus souvent longue et complexe et ardue. Phrase compliquée d’incises, d’écarts et de retours : c’est qu’il s’agit dans cette seule phrase, dans ce seul souffle, de saisir et restituer et donner à entendre tout. Tout d’un instant, d’une situation, d’une sensation, d’un rien : la quête, une gageure, est d’épuiser ce qui est au fond, en jeu ... ... nous sommes, nous lecteurs, dedans, enfermés tant qu’elle dure dans la phrase torse et retorse ; piégés au coeur de la formule énigmatique, jusqu’au soupir final qui marque pour nous le point d’arrivée à ce qui était pour lui, l’auteur, le point de départ. »
Retour à Gorée... Nous étions trois du Brureau des Rias à voir ce film à Vernoux... Il se joue le dimanche 4 mai à 20h30 à Chalencon et le mardi 6 mai à 21h à Lamastre. A aller voir, revoir et écouter... L’approche inédite et authentique des personnes les plus concernées...
Le retour sur la déportation de millions de personnes durant trois siècles...
Des conditions de vie et de travail inhumaines pour ceux qui avaient survécu au voyage, et leurs descendants...
Mais une approche inédite dans « Retour à Gorée », de Pierre-Yves Borgeaud, ni misérabiliste, ni paternaliste, ni vengeresse...
Une approche jeune, dynamique, intelligente, cultivée, authentique, pleine d’espoir et de ressources...
la musique venue d’Afrique, ses fonctionnalités portées par les Griots, enracinées, enrichies, transformées aux Amériques avec les ressources offertes par les pratiques religieuses - le Negro Spiritual, le Gospel... - le contact des esclaves avec les Indiens dans les plantations, le Jazz... pour retourner à une création africaine contemporaine forte de tous ces apports...
La restauration d’une origine et d’une filiation, l’hommage aux générations d’esclaves, la reconnaissance de l’altérité forgée sur un autre continent, riche de cet extraordinaire apport musical ...
L’humanité et l’espoir engendrés par ce métissage culturel... Un film à écouter, voir et revoir...
Jacqueline Cimaz
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Photos...
Nous avions rencontré Dominique Thirion, photographe, à la fête du Livre de Chalencon. Suite à nos échanges, et à la visite du site, il est venu le 2 au soir à la bibliothèque avec son press-book. Les membres de l’équipe présentes, Nicole Chaudier, Jacqueline Cimaz et Fatima Mana, ont découvert un travail extrêmemnt intéressant de la photo numérique - le portrait, mais aussi la ville - la Tour Effel- le "réel qui se dérobe"... On a tout naturellement parlé exposition, et Dominic Thirion s’est arrêté au Temple où se préparait la soirée Brassens... Un projet en perspective... pour 2008... Dominique Thirion seul, avec Virginie Martinez, Aurélie Ranc ? A voir. La réflexion est ouverte, les avis seront bienvenus...
Orgues d’eau ou de vent...
Mais avant qu’ils ne souffrent tant du gel et des intempéries, le son de nos orgues, où la part d’aléatoire était plus grande qu’à Zadar (aucun travail acoustique spécifique)était beaucoup plus puissant, plus modulé et moins répétitif... Un casse-tête pour une restauration qui s’impose, débouchent sur une oeuvre plus pérenne ? A voir...
Eoliennes, marines, les orgues...
Au moment où
Au moment où
toute proposition étayée concernant cette restauration sera bienvenue (à l’identique ? restauration ? nouvelle batterie d’orgues ? ![]()
En travaillant avec acousticien ? plasticien ?...)
[1] qui continuent à faire de la musique mais ont été étêtées par les vents
Sur les orgues marines de Zadar Jean-Claude ZUZA Guide agrée par la fédération croate de montagne Agence "jczadar" n° HR-AB-23-13010007041 Obala Kneza Trpimira 33 23000 Zadar, Croatie nous transmet le descriptif ci-dessous. Un moment important dans des échanges suscités par le courrier envoyé il y a quelques mois par F.Dorne (en ligne ci-dessous) L’AUTEUR : C’est l’architecte Nikola Bašić, zadarois né sur l’île de Murter qui est à l’origine de l’idée et de la création des orgues marines. Il a obtenu de nombreuses récompenses pour son travail dans le domaine de l’architecture sacrée, un centre commercial à Zadar ainsi que le prix « Bernardo Bernardi » pour les orgues marines. Il a été récompensé non seulement pour la partie immatérielle de l’œuvre, le son, mais aussi pour sa partie visible sous forme de gradins de volumineux blocs de pierre et la beauté de sa simplicité, plastique et dynamique d’ombres et de lumières.
![]() La partie technique :
L’idée d’un projet aussi complexe a nécessité les lumières de différents experts. Avant tout l’auteur s’est informé auprès de l’expert en hydraulique marine Vladimir Andročec afin de savoir si en mettant un tube dans le mur de la rive, au niveau de l’amplitude de la vague, il obtiendrait un son et si oui comment amplifier celui-çi. Quand il eut confirmation de la possibilité d’obtenir un son, il s’adressa à l’ingénieur Ivica Stamać, spécialiste en acoustique avec qui il a souvent travaillé sur différents projets d’église. En outre il est aussi musicien et étant originaire de l’archipel de Zadar, il connaît bien l’environnement de la rive et fût immédiatement très intéressé par le projet. Il soumirent le projet à la famille Heferer à Zagreb spécialiste en fabrication d’orgues qui confirma la possibilité de construire ces orgues marines. Ainsi l’atelier Heferer fournit les plans et mesures des tubes et sifflets de métal qui furent fabriqués sur l’île de Murter par l’artisan et ami de l’architecte Goran Ježina.
![]() Ivica Stamać a composé une gamme de sept tons en deux accords majeurs qui se succèdent le long des gradins. Le choix des tons et des gammes est basé sur ceux des chansons de « klapa », chants traditionnels dalmates, polyphonies à Capella. Ainsi les sons varient créant une musique toujours nouvelle et originale composée par les vents, les vagues et les marées.
Jean-Claude Zuza que nous remercions infiniment pour ces renseignements, nous indique par ailleurs des liens vers un site permettant d’entendre la musique des orgues : "Un lien pour écouter les orgues marines !!!" www.youtube.com/watch ?v=8Y1MzruvvJc Nous vous invitons par ailleurs à découvrir ses photos et diaporamas sur son blog :
http://jczadar.canalblog.com/
Les orgues marines de Croatie Nos amis nous écrivent. M. et Mme F.Dorne, suite à leurs vacances en Croatie, où ils ont découvert des orgues insolites, nous ont envoyé des photos de ces orgues marines du port de Zadar.
« Il y a 7 rangées de 10 sorties... Nous n’avons pas pu voir comment cela était organisé à l’intérieur...
Nous avons passé peu de temps sur le port de ZADAR et n’avons pu avoir beaucoup d’explications.
D’autre part j’ai peu de connaissances techniques sur les orgues.
![]() Je pense que la brise entre par les découpes rectangulaires sur les parties verticales des marches d’escalier et génère les sons qui sont émis au niveau des orifices (trous dans les carreaux) qui se trouvent sur la partie supérieure. Nous n’avons pas pu voir s’il y avait un système de tubes sous la plateforme (à moins que ce soit les vagues qui passent sous les escaliers et génèrent des flux d’air) ? Quoi qu’il en soit quand il y a des vagues plus fortes (accompagnées de brises plus fortes), les sons sont plus forts... Ils sont plus graves que ceux de Combier, et sont, par un temps calme, audibles à 300 ou 400 mètres... »
Nouvel envoi de M.Dorne ce 12 septembre : "quelques informations complémentaires sur les orgues de ZADAR : Zadar vient de se doter d’une attraction unique au monde : un orgue maritime. Face à la mer, c’est une enfilade d’escaliers de pierre blanche tous infiltrés par des sinuosités et des tuyaux qui représentent autant de notes. ...A 30 km de Vinjerac se trouve Zadar, la ville qui compte 3 milles d’ans de l’existence -le centre culturel et économique de région... On y trouve monuments, églises, musées... Une attraction completement nouvelle, unique comme telle dans le monde, sont les orgues thallassiques - l’instrument joué par la mer ! Les orgues maritimes, uniques dans le monde, ont été projetés avec le systeme spécial qui produit la musique en utilisant les tuyaux qui tirent l’énergie de la mer et les vagues. La mer est le compositeur et le chanteur, et son concert se répete chaque fois différemment. La mélodie dépend des vents, des vagues, de la marée basse et la marée haute. Le choix des tonalités et des accords est fait d’apres le modele de la chanson dalmate a cappella. Parfois la musique est comme les chants dalmates et parfois comme les cloches. Quand les vagues sont légères et vont doucement, la musique est lente et en longs intervalles.
Le bâtiment. Unique dans toute l’Europe, "l’orgue de la mer" est une merveille de l’architecture construite dans la partie sous-marine de la rive. Les vagues, en passant par des tubes musicaux montés sous l’eau, produisent des sons incroyables nommés "la musique de la mer", qui emplissent la large promenade du bord de la mer. En un an d’existence, cet endroit est devenu incontournable pour des milliers de visiteurs de Zadar."
Une nouvelle demande sur les orgues de Zadar qui nous incite à essayer d’en savoir encore un peu plus... Original Message -----
From : > bonjour, > > Je rentre d’une croisière sur la mer adriatique et comme M.DORNE, j’ai été très intéressé par les orgues marines de ZADAR. Cette curiosité est animée par le souffle produit par les vagues mais j’aimerais connaître comment cela fonctionne sans que l’eau ne pénètre dans les tuyaux..Si quelqu’un peut m’expliquer..Merci Et notre réponse : Bonjour ! D’après ce que nous avons compris l’eau de mer doit baigner le bas des tuyaux et y pousser l’air dont les mouvements produisent le son. Nous allons écrire à la mairie de Zadar pour en savoir un peu plus et mettrons la réponse sur le site. _ _ Si quelqu’un en sait un peu plus... Nous allons essayer d’avoir un dossier technique... Nicole Bertholon effectue des recherches et a écrit à la mairie de Zadar le 22 octobre. le 23 octobre, nous avons reçu ce message de Zadar :_ C’est par hasard que je suis tombé sur votre site et les commentaires à propos des orgues marines. J’habite à Zadar où je dirige une agence touristique réceptive. Je voulais vous envoyer un petit sujet avec des explications et images sur le fonctionement des orgues mais pour cela il faudrait que j’ai une adresse email afin que je puisse y joindre les fichiers. Je vous remercie de m’en fournir une si cela vous intéresse. Salutations cordiales. Jean-Claude ZUZA
http://jczadar.canalblog.com
Nous avons aussitôt envoyer l’adresse de l’association... Et mettrons en ligne le dossier dès réception... Liens vers d’autres sites...
Galeries, centres d’art :
Tourisme, randonnées, photos...
Réflexions diverses
Et des associations
|
Réalisation : Inforoutes de l'Ardèche -- PackWeb -- Spip --