![]() Les Rias
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Publications numériques
ou "La maison Péatier" de Fatima Mana et surtout divers poèmes ou textes poétiques dont nous ferons le recensement et que nous mettrons en forme - comme ceux de Jean-Gabriel Cosculluela, divers., de François Boddaert, Jean-Pascal Dubost, , Alice Colanis...
Par contre, un livret numérique d’accompagnement avec les contenus de sa présentation du livret par Jean Nicolas, avec les dits de sa présentation par Didier Tallagrand - augmentés des réponses inédites à quelques questions ultérieures ; et, en guise de préface, les réponses de Jacqueline Cimaz à trois des questions posées par Jean Nicolas...
Il y a aussi toutes les publications numériques sous calaméo, classées au 05/04/10 par rubriques, des plus récentes aux plus anciennes. [2] Un cheminement qui montre les relations entre le "simplement numérisé" et le numérique et montre comment la spécificité du numérique et ses apports propres émergent peu à peu et exigent de nouvelles formes de lecture, et d’écriture, de plus en plus complexes. Il y a aussi le diaporama, comme celui de Marie des Ponts. ou, plus ancien (2008), celui de Jacqueline Cimaz sur le travail en arts plastiques des Rias, des ateliers à l’appel à projet ayant donné naissance au Carrefour des Résistances " de Régine Raphoz...
Les Vidéothèques ou murs vidéo de Daily Motion pour les vidéos transmises par l’association ou la webmastrice dans le cadre de la gestion -totalement bénévole- du site - donc de l’ensemble de ses domaines.
Il ne s’agit pas de créations vidéos finalisées, mais, le plus souvent, de simples "citations" pour intégration animée à un article de site ou de blog...
La panoplie des blogs
Un feuilleton à déguster... Et de belles images...
Par ailleurs la correspondance et le travail coopératif par courriel de deux jeunes filles (entrant en 5ème) dont l’une habite dans un autre département, non limitrophe, devrait déboucher sur un travail de vidéo et détournement créatif de la vidéo et dans la vidéo, où on peut déformer l’image pour créer du sens... Un domaine nouveau au moulin duquel l’exposition "Art robotique" de la Cité des sciences de La Villette pourrait apporter quelques flux... A suivre et encourager... Et étoffer... Une 3ème participation se profilant... Et sans doute d’autres, prêtes à suivre nos deux pionnières [[si c’est possible, car elles foncent ! Familiarisez-vous donc pour ne pas être largués, aux dernières versions de " windows live movie maker " et/ou "d’Adobe After Effects"... Donc là, une proposition d’entrée dans la création, dépassant le simple montage, d’objets vidéos, à dimension artistique ou du moins investigatrice...
Dont nous espérons qu’elle évoluera vite... avec un nombre toujours plus important de participants/chercheurs... Une douzaine d’autres publications en attente d’édition numérique ou papier. Et au total les contributions de plus de 1000 personnes différentes en quelques années... Un mouvement qui s’accentue ! Et s’accélère, demandant chaque jour plus de travail, et, chaque minute, plus de travail très qualifié, dans divers domaines scientifiques, littéraires, artistiques et techniques... Du bel ouvrage. Ne pas oublier l’Expo à voir qui a demandé un énorme travail sportif, artistique, technique, plastique, pédagogique... etc Un travail auquel beaucoup ont contribué. (Et certaines photos sont disponibles, comme jalons de ce travail, outils pour sa compréhension...)
Les calaméos et la calaméothèque du recueil de notes, d’esquisses, au recueil de mémoire et à la réflexion ou au simple document pédagogique... Outil simple et pratique, adaptable aux diverses visées... et facile d’emploi...
Quelques réalisations antérieures à l’utilisation de Calaméo
1 Carrefour des Résistances : le livre papier et le livre numériques sous Daily Motion
(publication sur Daily Motion en novembre 2009)
Très grand succès de cette publication numérique qui évoque
Un calaméo de présentation qui bat des records de lectures.
Puis par catégories et ordre inversé de publication...
La liste, classée par types des publications y est conservée jusqu’à juin 2012. Nous mettrions peu à peu à jour la période juin/octobre puis suivantes. A noter que beaucoup de celles-ci sont accessibles par murs vidéos et calaméothèque.
1. Livres ou Albums La dernière transférée :
2. Media en quête d’identité. Travail avec les élèves du collège -étapes successives d’une publication
Tout a été transféré.
3. Journal des Rias
4. Textes divers
5. Objets divers
Jacqueline Cimaz NB. De nombreuses autres publications - numériques et imprimées, en chantier.
[1] et professeur en école supérieure d’art [2] L’association Les Rias ayant déposé un numéro d’éditeur héberge donc les publications numériques -gratuites- du site, dont les vidéos qui sont publiées en direct dans le domaine auquel elles appartiennent.
Sabatier : enfin la réédition !
" Alain Sabatier participe au séminaire durant l’année universitaire 1970-71 et se lance avec enthousiasme dans une recherche sur les relations entre religions et politique dans le canton de Vernoux-en-Vivarais de 1848 à 1876. Solidement enraciné depuis plusieurs générations dans ce territoire vernousain dont il connaît avec l’intelligence, mais aussi avec le coeur, les champs, les rues, les fermes rustiques et les maisons bourgeoises, les hommes et les femmes avec leur nom et leur surnom, leurs craintes et leurs espoirs, leurs habitudes et leurs passions, il interroge les archives et les gens avec finesse et ténacité. A ces questions pertinentes, les réponses qu’il obtient lui permettent de cerner les traits de plus en plus précis des habitants du canton." souligne Pierre Bolle dans une préface qui situe cette étude dans un large conntexte...
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Une réédition très attendue, souvent réclamée et plusieurs fois différée... Une étude qui s’insère dans une vaste recherche universitaire et permet de mieux comprendre les comportements sur ce plateau - comportements datés dans l’étude (Cf le bulletin des archives de sciences sociales et l’analyse d’Emile Poulat ) mais toujours actuels. A noter que ce livre, une clé pour décrypter mentalités, valeurs et pratiques locales dans toute leur complexité et leur spécificité, est aussi pourvoyeur d’une mine de renseignements sur la vie quotidienne... Si, par exemple, vous voulez savoir combien de femmes ou jeunes filles de Saint-Apollinaire-de-Rias étaient ouvrières de la soie en 1876, vous apprendrez qu’elles étaient 7, 1 à Rantoine et 6 à Monépia... Un outil indispensable, d’une lecture facile et agréable auquel on a aussi recours comme à une banque de données... Et en même temps, une approche de l’Histoire structurée par l’analyse et la mise en système des médiations fines...
Le livre, le second après « Vernoux que j’aime » dans une nouvelle collection des Editions Les Rias, fera 336 pages et sera en vente à 29€. Il devrait être prêt pour le 20 décembre (2012). La souscription est ouverte à 25€, frais de port éventuels non compris ( chèques à l’ordre de « Association Les Rias »).
Jacqueline Cimaz
Téléchargez ci-dessous le bon de souscription ! _
Sabatier ? Quelle présentation ?
Une présentation numérique a posteriori, trop colorée, du 10/01/2010, vue 578 fois. Pas d’autres questions...
dont la définition du « réel » et de la « dérive » augmentés comme pendants d’une démarche de création de connaissances et d’éducation populaire », a été lue à ce jour 2292 fois - notre record - et ce, depuis une publication relativement récente, le 7 mai 2012.
Comment présenter la réédition du livre d’Alain Sabatier ? Pas évident ! Ce qui l’est, par contre, c’est la coîncidence entre la sortie du livre et l’accès à un nouveau palier dans notre analyse de ce qui se passe dans ce que nous vivons avec le développement local du numérique. Où on est amené à considérer le fonctionnement de cet ensemble de modestes publications numériques comme une sorte de réseau social nourri d’échanges, de patrimonialisation et d’appropriations - charnière entre local et réseaux - mais orienté ou vectorisé par le projet porté par tous d’augmentation du réel... et donc, de fait, pour employer le terme d’Incident.Net, medium ouvert à cette création collective.
Le livre de Sabatier
En même temps, cette présence des gens dans le livre, de la population, des valeurs... n’entre-t-elle pas étrangement en résonance avec notre démarche dans le domaine d’un numérique, qui peut aussi être passage à l’acte sans risque ? Densité, polysémie, vie de et dans l’histoire - les sciences sociales... Un domaine à travailler au creux des relations édité/éditeur. A suivre... Et toute contribution à la réflexion sera bien accueillie...
Très bientôt un nouveau livre « Vernoux que j’aime » Ce livre est né « d’une passion commune de deux copains pour leur village natal » comme l’écrit Maurice Reyne. Il s’est construit autour de deux axes :
Un livre composite, questionnant avec tendresse l’identité et la proximité... Une longue gestation - articulation de divers modules grâce au travail, patient et qualifié, effectué par Alain Delarbre sur son ordinateur, avec ses photos, documents et souvenirs. Un livre composite comme l’œuvre numérique à n dimensions dont il est porteur et qui pourrait voir le jour d’ici quelques années.
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Un beau livre, bien imprimé et relié à en croire les maquettes. On le prend en mains, et c’est l’immersion garantie dans ce passé vernousain où se torsadent modes de vie et aléas de l’histoire. En même temps quantité d’images foisonnent le texte... Un peu de son, d’animation vidéo, autour de témoignages oraux, d’enregistrements des premières radios... et pourquoi pas ? Pourquoi pas une seconde vie sur tablette numérique ou autre support enrichissant à la demande la découverte de Vernoux et du plateau ? Ces chemins, par exemple, qui, au début du XXème siècle conduisaient les villageois vers le marché de Vernoux ou la route du train jusqu’à la « gare » ... Publier nos adhérents et amis, valoriser une démarche de recueil de mémoire et patrimonialisation nourrie par le travail historique de l’un, les compétences et intérêts scientifiques et techniques de l’autre et la tendresse des deux pour ce passé. Et, en même temps, ouvrir la porte à cette suite numérique de « réel » ou « dérive » augmenté(e), qu’appelle le livre et qui valorise le milieu rural, sur Vernoux et le plateau... Un livre charnière, comme borne d’un temps fort, lourde de potentialités de développement aux temps de l’entrée de ce plateau dans l’ère du numérique. Un beau livre, une impression de qualité, d’authenticité, du facile à lire, appelant les retours, et en même temps, à partir de ce bilan, l’incitation à proposer, prolonger et développer la vie de ce plateau.
Dédicaces
Ce jeudi là, au marché de Vernoux, c’est un tableau estival qui entoure Sylvette Béraud Williams, auteur du livre « Entre silence et oubli, mémoires d’un quotidien rural bouleversé », un livre [1] avec ses couleurs clamant l’été d’un seul coup d’oeil. Un va-et-vient passant bon enfant prend l’occasion de rencontrer l’auteur, de fixer quelques mots à la lumière du lecteur. S’installe alors la relation de privilégier un temps le commentaire, porteur d’intérêt à l’oeuvre. C’est une partie du livre qui refait à l’envers son chemin, s’arrête sur un de ses passages, s’immiscie dans son paysage. Les mots se prêtent actifs et passionnés aux paroles de l’auteur. [2] Interposée au milieu de l’étal à dédicace, la présence et l’attention de Sylvette portent un monde à part qui balaie la relation de distance pour être au plus près du lecteur.
Fatima Mana
[1] issu de plus de quatre années de travail scientifique, de communication et de concertation avec la commission Collecte des Rias. Un livre qu’il est possible de se procurer en s’adressant par message au webmaster... [2] Et pour les natifs du plateau revenus en vacances, un temps d’émotion intense en se rappelant les dits des parents...
Edition "Entre silence et oubli"
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Y penser pour les Fêtes ! O.E.
Taillée dans l’histoire du pays
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Enfoui dans les arbres alentour, un vent guilleret secoue sa présence et sangle l’espace de son insolence. Pour cette lecture à plusieurs voix, sur les voies du monde, tombe un silence vacant. Sans sono, nul doute, qu’emportées sous la bise, brindilles devenues - bruits bus. La quarantaine de présents, installée sur l’aire d’antan, déploie son attention, figurants d’un temps ces Assemblées du Désert taillées dans l’histoire du pays. Corrélé à la présentation à plusieurs voix de ce texte de Fatima Mana « Les larmes de la foi », un front d’amitié accompagne l’auteur et sa démarche d’écriture. Au coeur du châtaignier de Combier, enrobé de passé, s’opère de part et d’autre, public-lecteurs, au dessus des voix solidaires, une singularité volant bas sur le silence, à presque la toucher, la présence de ces huguenots, debout face à l’adversité Fatima Mana
De l’ordre du retrouver Une grande partie du petit matin est tranché des derniers préparatifs, griffonnant sur l’étendue du temps qu’il reste les oublis éventuels. En sautant à pieds joints sur le jour dit, l’impatience de retrouver les conversations répandues parfois à bâton rompu autour de nos livres, met en place l’année dernière, archivée de souvenirs, restituant parfois en entier ses nombreux échanges de paroles. Derrière les volets encore fermés, le temps qu’il fait se recouvre de supputations inhérentes aux conditions idéales d’un marché réussi. De l’indécis mis en travers du ciel suffit à picturaliser l’humeur de gris, mais aujourd’hui ne donne à voir que du bleu étendu sur toute sa surface. Les forains d’alentour fendent leur visage d’un large sourire et l’envoie sur « la dame aux livres », retrouvant l’initial de l’an dernier. Une appartenance estivale que l’éditeur Les Rias partage avec plaisir en installant ses quartiers à la même place. Sorte d’habitude inscrite dans la continuité attendue. Fatima Mana
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Nouvelles d’en-cours
La première saisie de l’Etude d’Alain Sabatier est bientôt terminée. Restera à scanner les photos puis à faire l’ultime et longue mise en page.
![]() Couverture, état actuel
![]() Alain Delarbre, un des deux co-auteurs.
Des tirages papiers seront effectuées de ces deux livres.
D’autres publications numériques alliant images conçues à partir de photos et textes poétiques en prose, devraient bientôt voir le jour, dont un recueil de textes courts de Fatima Mana et ses "portraits"...
Jacqueline Cimaz
Etude d’après travaux universitaires...
A bras le livre, deux cents quatre vingts pages quand même, rien de mieux pour le découvrir que de le taper et l’enregistrer sur clef USB. Si près des mots, rentrés pas à pas, l’histoire attrape la distance, amenuise l’éventuel hermétisme, se concentre dans l’événement évoluant sur l’écran. Des fragments ensablés par le temps ressurgissent et tissent une appropriation nouvelle autour de l’étude d’Alain Sabatier. La réédition de celle_ci par l’éditeur « Les Rias », résultante d’un accord de la famille et d’une demande régulièrement formulée par les gens du pays et autres intéressés offrira une attention nouvelle à cette étude approfondie de notre territoire. Analysée avec compétence par Alain Sabatier, cette parenthèse événementielle et spécifique concernant entre autre le « non de l’unique canton de France au plébiscite de Napoléon Trois » sera avant la fin de l’année à notre portée. De cet ouvrage, partent les traits-traces d’aujourd’hui pétris à l’histoire de notre territoire, décortiquée patiemment par Alain Sabatier. Dans les venelles du temps, la notion d’introuvable disparaîtra dès la réédition à disposition du lecteur. La déception déchiffrée régulièrement sur les visages n’aura plus lieu d’être avec la nouveauté éditoriale mise en souscription pour satisfaire la demande. Fatima Mana
Publications : l’en-cours L’écoulement amorcé d’un embouteillage, avec la sortie de "L’énergie du cadre scultpté de Jordi Casals", la voix -plastique- de Jordi Casals, celles de Jacqueline Cimaz, Christiane Laroche. Et les voies et voix de Fatima Mana.
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Emergence dans l’urgence d’une recherche authentique - et le suivi d’une démarche à la Fellini...
Et puis moult autres projets...
![]() Niveaux et saturation pour rendre encore plus proche d’un Miro cette belle photo retrouvée de Régine Froment
En cours de travail -l’étude d’Alain Sabatier sur le canton de Vernoux, bien sûr, le livre à quatre mains d’Alain Delabre et Maurice Reyne, et puis, un manuscrit confié en cours de relecture...
![]() Les mêmes procédés pour renforcer la dimension auto-portrait perçue par plusieurs de cette photo de Fatima Mana
Bien d’autres ensuite, dont des rééditions, comme celle de Paulette Vignal, attendent leur tour... Sans compter de multiples et beaux écrits, de différentes dimensions en pages, de Fatima Mana, et ce retour d’Islande de Nicole Bertholon... Et puis il y a ces matériaux réunis par Jacqueline Bégaud, toujours dans l’espérance d’une construction numérique inédite... Et le livre sur Roman et cinéma 2009...
![]() Et toujours les mêmes procédés pour repêcher, après lecture de certaines oeuvres de Couturier, cette photo mienne intialement rejetée comme banale ?
Et au fait, attendu - nous a-t-on dit- un compte-rendu fidèle (à partir de la sélection officielle du stage) ou un récit du stage d’Arles - images [1] et textes - ? etc... etc... etc... Jacqueline Cimaz
[1] distanciées, relues à partir d’autres apports individuels ou collectifs, histoire de se poser de nouvelles questions, et donc re-travaillées, croisées... comme quelques exemples ici proposés, histoire de mieux apprivoiser ce "processus d’abstractisation" dont on nous parle tant cet été ? Un projet de publication modeste - pour contribuer à la réflexion- que fait monter l’exposition photos qui confronte les travaux du stage d’Arles 2009 au travail d’artiste de Stéphane Couturier. Re-lecture et questionnement pour les ex-stagiaires qu’une publication permettrait d’approfondir pour restructurer et communiquer. Un jalon dans un processus d’approche sinon d’apprentissage. A voir...
Entre soleil et pluie
ou les ingrédients de médiations fécondes autour de la lecture et de l’écriture...
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Et la condition d’échanges fructueux...
Jacqueline Cimaz
Du village de caractère aux nobles caractères...
Village de caractère, Chalencon et son édition fête du livre annuelle a barricadé sa rue principale et laissait place aux nobles caractères, neufs ou d’occasions. Ainsi les stands allongés sur les pavés séculaires, achalandés d’histoires, feuilles jaunies sous le temps ou immaculées de nouveautés, toison d’herbes folles sous le vent, remuent doucement leur présence sous l’estive du ciel. Des va montent les pavés, les vient les descendent, le monde flâne sur dimanche. La bise décoiffe les ouvrages et tourne seule les pages. Coincées entre des lettres qui farandolent, les lignes batifolent, attrapent les yeux passants, partagent un bout d’histoire, un mot fouillé par le vent, taisant un instant le silence bruyant.
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Vont et viennent aussi les paroles arrêtant autour du stand l’intérêt ou la curiosité. Elles finissent collées bout à bout par édifier une conversation. C’est en pays conquis depuis quelques années déjà, que les éditions « Les Rias » ont retrouvé le visage familier de la cité. Traversée par un changement de dirigeant, l’action mériterait peut-être plus d’échos pour retrouver son faste d’antan. Fatima Mana
Quand les projets éditoriaux se bousculent...
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Et voilà que Maurice Reyne et Alain Delarbre nous sollicitent pour l’édition d’une construction originale conçue à partir -essentiellement- de leurs souvenirs d’enfance vernousains, un texte précis, à plusieurs mains, dont un beau maniement de l’humour et puis moults photos et documents... Une des premières réunions de travail à l’annexe... Et peut-être aussi un livre d’Alain Delarbre présentant les plus belles des photos anciennes de sa collection ? [1] Jacqueline Cimaz
[1] Et ce bien sûr sans compter ces tout petits livres numériques-ou-non qui jalonnent et entretiennent les médiations.
Le livre a fait sa fête
Une belle réussite, comme en témoigne Fatima Mana : Ce qui restait aux souvenirs de l’année dernière, c’est l’accueil particulièrement chaleureux envers les participants. Pour cette action autour du livre reconduite au fil des ans par la volonté d’une bibliothécaire, d’une équipe municipale et de bénévoles, l’atmosphère conviviale fut en tout point identique. Un public nombreux et des auteurs et éditeurs ravis de se retrouver dans un espace propice pour raconter leur métier, au creux d’une ambiance familière ont partagé ce tempsprivilégié autour du livre. D’ores et déjà nous savons que la Fête du Livre de Beauchastel se déroulera l’an prochain, le 15 mai
Quatre temps pour nous lors de cette édition 2010 :
Des publications modestes dans leur réalisation mais riches dans leur démarche et leur concept : travail de mémoire, dimension coopérative, implication de tous... ![]()
Et puis, au niveau du numérique, un peu plus : des réalisations encore modestes mais aussi prospectives et ambitieuses, de la volonté de réduire la fracture numérique, d’une première rencontre avec l’informatique au dépassement du simple numérisé - auquel on préfère l’odeur du livre- pour explorer et évaluer les intrusions d’un numérique complexe dans le "livre", composite et transmedia... "L’écriture numérique, c’est quoi l’écriture numérique ?" Livre dans le cinéma ou écriture cinématographique dans l’écriture du livre ?
Et c’est vrai alors, que la maîtrise des techniques, leur lissage, permet d’être plus disponible pour se coltiner à l’essentiel. Com-prendre le monde par les sciences ou par les arts pour s’y situer, y agir, avoir un pouvoir sur ce monde... ![]()
La pédagogie ? D’abord, la question du sens et du but. Après, les stratégies et les outils. Aider chacun à comprendre qu’il peut comprendre et agir... [1]
Des réseaux relationnels indispensables au développement de la réflexion... de bibliothèque à bibliothèque, avec les parents, les enfants, les divers visiteurs... ![]()
et bien sûr avec les auteurs... [2] Là nous avons pu échanger avec des auteurs et/ou "illustrateurs" [3] que nous connaissions ou non, découvrir des textes intéressants, de très beaux livres ou ensembles livre/DVD...
Et puis, il y a la convivialité, les amis ou "connaissances" retrouvés,les débats pédagogiques avec moults enseignants présents,et même, les rencontres familiales... Jacqueline Cimaz
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[1] Tout ça, pour prendre en compte l’interrogation d’Olivia Vernier sur Formavia, "Comment mettre la technologie au service de la pédagogie ?" et y répondre - un peu à côté. Le numérique est là, nouveau langage où dire est plus que jamais faire ; le besoin de comprendre et d’agir. La pédagogie : l’aide à percevoir ce but et appréhender le sens et mettre en place des stratégies appropriées pour lesquelles le numérique va fournir des outils. Donc :
Où les buts deviennent moyens et les moyens peuvent devenir but [2] On nous a demandé de nous présenter en tant qu’auteurs :
[3] terme usité mais qui occulte la spécificité du langage graphique et sa dynamique propre en le posant comme second par rapport au texte, et en tendant à réduire la création plastique à une fonction décorative Tirages papier
la liste à ce jour :
Où la découverte de la version imprimée permet de mesurer une perte au niveau des liens internes, des liens sur sites, des vidéos intégrées et donc de l’écriture cinématographique dans le livre, et par conséquent d’une écriture composite et complexe qui intègre et articule ces diverses écritures (avec bien sûr l’écriture d’images et/ou photos...). Où dans ce contexte les 16 pages numérotées de la version papier font découvrir qu’on ne peut appréhender le nombre de "pages" ou "pages-écrans" du livre numérique - 16X ?. Un irréductible coin entre "livre numérisé" et "livre numérique".
Jacqueline Cimaz NB. A noter, à ce rayon des publications, la réédition du livre de Marcel Bélingard, "Avoir vingt ans dans la tourmente" qui était épuisé.
Salon de Beauchastel
Salon des auteurs et éditeurs, salle des Fêtes de Beauchastel du 2 mai. Nous y serons, sinon à titre d’auteurs et éditeurs « régionaux », du moins oeuvrant dans la région. Des publications très diverses de Marcel Bélingard, Sylvette Béraud-Williams, Nicole Bertholon, Jacqueline Cimaz, Alain Delarbre, Simone Foray, Geneviève Greco, Fatima Mana, Frédéric Mouriès, Paulette Vignal...
Un atelier fonctionnera pour faire découvrir nos publications numériques - au format pdf- puisqu’il ne sera pas possible d’avoir accès à l’Internet - donc avec des liens non actifs, mais plus ou moins visibles. Une appréhension néanmoins intéressante et la possibilité d’avoir toutes les explications nécessaires. Quelques tirages papier seront également disponibles. Des publications numériques de Nicole Bertholon, Jacqueline Cimaz, Mendy Deloche, Ophelia Escriu-i-Num’Llul, Nicolas Garousse, Geneviève Greco, Fatima Mana, Marie des Ponts... Jacqueline Cimaz
Offrir un livre
Pour vos cadeaux, pensez aux livres. Les Editions les Rias vous proposent différentes collections : Mémoires, Récits, Essais, Poèmes. Il y en a pour tous les goûts. Ils s’emportent, s’exportent, s’envoient. Plusieurs formules sont à votre disposition. Offrir un livre, c’est à coup sûr, la certitude de faire plaisir ! Fatima Mana
NB. La vente de certains de nos livres et celle, à prix coûtant des tirages papier de nos livres numériques - lesquels, comme d’autres plaquettes, sont gratuits - nous permet de rentrer dans nos frais et dégage parfois un petit bénéfice qui contribue au maintien de la totale gratuité de nos ateliers d’écriture, d’arts plastiques, de théâtre et des formations informatiques organisées en Bibliothèque... Tout cela repose sur un travail bénévole important et qualifié.
Livres numériques (Calaméo ou vidéo, de plus en plus importants : voir en haut de cette page. Totale gratuité à ce jour de la lecture sur écran et du téléchargement.
Livres imprimés : voici la liste : Récits :
Mémoires
Poésie :
Voyage :
Essais
Les commandes sont à adresser à l’association Les Rias avec chèque à l’ordre de l’association (6€ de port en sus pour "Entre silence et oubli") Utiliser le contact par webmaster ou envoyer les commandes à lesrias.association@orange.fr
Un cadre nouveau...
"Entre silence et oubli" en librairie. Un environnement bien sympathique... ![]()
Dédicaces au marché
Ce jeudi là, au marché de Vernoux, c’est un tableau estival qui entoure Sylvette Béraud Williams, auteur du livre « Entre silence et oubli, mémoires d’un quotidien rural bouleversé », [1] avec ses couleurs clamant l’été d’un seul coup d’oeil. Un va-et-vient passant bon enfant prend l’occasion de rencontrer l’auteur, de fixer quelques mots à la lumière du lecteur. ![]()
S’installe alors la relation de privilégier un temps le commentaire, porteur d’intérêt à l’oeuvre. C’est une partie du livre qui refait à l’envers son chemin, s’arrête sur un de ses passages, s’immiscie dans son paysage. Les mots se prêtent actifs et passionnés aux paroles de l’auteur. [2] Interposée au milieu de l’étal à dédicace, la présence et l’attention de Sylvette portent un monde à part qui balaie la relation de distance pour être au plus près du lecteur.
Fatima Mana
[1] issu de plus de quatre années de travail scientifique, de communication et de concertation avec la commission Collecte des Rias. Un livre qu’il est possible de se procurer en s’adressant par message au webmaster... [2] Et pour les natifs du plateau revenus en vacances, un temps d’émotion intense en se rappelant les dits des parents...
Les livres toujours au contact des passants en cette bientôt fin août... ![]() Et Sylvette devrait pouvoir être au rendez-vous cette semaine... Découverte... Quand les publications rencontrent le public qui réalise alors l’importance du travail, sa richesse, mesure les apports de tous et se laisse gagner par l’émotion. ![]()
Une spécificité de ce livre qui contient beaucoup d’oral écrit -cette facilité technique de lecture mais la difficulté d’une lecture qui pour se poursuivre doit maîtriser l’émotion... A relever aussi les achats multiples. Quand quelqu’un a lu, il vient en recherche pour sa famille ou ses amis. L’envie de faire partager...
Belles photos d’une lecture
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Quand un usager de la Bibliothèque de Saint-Apollinaire et de sa petite zone WIFI fait des photos de professionnel et nous les copie... ![]()
Deux nouvelles planches de photos, de belles photos prises par Ralf Leonhard.
Des livres qui trouvent leur place.
C’est un fleuve de lumière qui s’écoulait doucement dans les ruelles du village de caractère de Chalencon, lorsque nous sommes arrivées en début de matinée.. Répandue au milieu des façades séculaires, la bonne humeur le cernait de toutes parts. Des petits carrés attribués aux éditeurs, auteurs et libraires, préparés par des bénévoles attentifs à ce que chacun trouve sa place sur les pavés moyen-âgeux, plantaient les ramifications d’une belle convivialité pour cette animation annuelle. ![]()
C’était la troisième participation de l’association « Les Rias ». Son stand torsadait l’habitude et laissait s’envoler dans l’air, le plaisir de la perspective d’aller vers le monde. « Place aux livres », l’intitulé de la manifestation, jouait pour la 7eme fois ses impressions. Cette année, ce sont des sens dans tous leurs états qui se déversent sur la journée. Tout près de « La porte des Autrichiens », l’association prend tranquillement ses quartiers. Le livre de Sylvette Béraud Williams « Entre silence et oubli », allume les reflets de la nouveauté éditoriale riassoise. Il porte son histoire en pays de connaissance. La veine écrivaine de son auteur, trace sur les conversations une résonance familière. ![]()
L’œuvre est un lien qui noue sa mémoire aux anciennes générations, c’est un pont qui relie et traverse le temps, qui s’accrochent aux barreaux de son histoire pour ne pas la déshériter. Différents lieux du village abritent dans un cadre magnifique, des animations autour du livre. Les crieurs de rue, happés par la circonstance, déroulent au son du tambour, une programmation entre les façades séculaires. Le groupe de lecture à plusieurs voix des Rias, propose un panel d’impressions pour l’occasion, sorties du livre de Sylvette Béraud Williams « Entre silence et oubli » De dix à quatre vingt cinq ans, les voix étreignent le sens de destins incertains, narrés aux mots du monde. L’auditoire se fissure et rentre parfois dans l’émotion. Se souvient ou découvre une partie du patrimoine historique. ![]() Les portraits de Fanny...
Traquée par la lourdeur estivale, la présence des uns et des autres devient plus épaisse l’après-midi. Elle prend le temps, se pose le long des murs d’ombre pour feuilleter une conversation. Sur le petit carré associatif, les Rias vont à la rencontre du dehors ou à la verticale d’une connaissance. Cette journée était quelque chose de frais, un reflet effleurant les mots d’un livre ouvert à la portée de tous.
Fatima Mana
« Impressions, sens... et mémoire ».
"Impressions..." Tel est le titre des journées "Place aux Livres" 2009 de Chalencon qui ont pour thème les sens. Nous ajoutons "Impressions, sens, "et mémoire"
Avec ces extraits de « Entre silence et oubli, mémoires d’un quotidien rural bouleversé »
Les témoignages qui constituent les briques du livre de Sylvette Béraud-Williams évoquent la vie quotidienne à partir de sensations souvenues (on écoutait Radio-Londres, on entendait brûler Juventin, on n’avait jamais vu un allemand, on ne savait pas ce que signifiait le fait d’être juif, la nourriture était infecte, les châtaignes délicieuses, le froid était là, les mots glaçaient, on ouvrait les yeux sur l’inimaginable, tentait d’extraire un fils à l’horreur banalisée, et restait la douleur...)
Un rôle des sensations et impressions dans la construction de la mémoire et de la connaissance souligné aujourd’hui par tous les chercheurs, et flagrant dans ce livre.
Jacqueline Cimaz
Nos livres se livrent à la brocante
On aurait dit que le ciel sortait de ses épaules une colère enfin soulagée, secouant ses ultimes soubresauts de rage en bousculant son bleu triomphant, de quoi le décontenancer un instant avec ses gouttes énormes et lourdes jetées précipitamment sur les stands. C’est ainsi qu’a débuté la brocante du 14 juillet, organisée par l’union des commerçants de Vernoux et l’Agrevou. Au quatre coins du bourg, les bénévoles de cette animation annuelle, veillent dans la bonne humeur à l’installation de chacun. Au fur et à mesure que s’enfilent dans la matinée les heures, un monde bariolé d’accents sème des poignées d’été sur les deux rues principales du village. ![]()
Les yeux tâtonnent sur les stands, plaquent de l’intérêt sur l’objet sorti du grenier pour l’occasion. L’étal de l’association « Les Rias » fait sa place au centre de l’humeur bon enfant qui s’éparpillent autour de lui. Une impression d’indissociabilité et de normalité réfléchit ses mots au milieu des bibelots. Les livres se livrent, brocantent, chinent. Quelque chose de tranquille se passe, écoule le lien d’une conversation, marche et traverse sereinement le temps, glane et flâne sur les visages des traits endimanchés. Des sensations éparses et animées fouillent les montagnes colorées, extrayant l’intérêt au minerai de la curiosité. C’est un air de fête qui fait la fête aux sons d’une musique populaire. Fatima Mana
Voies de paroles
ou quand les lecteurs recréent le tableau de l’histoire par touches intenses de ces paroles rapportées, matière d’une écriture particulière de Sylvette Béraud-Williams dans cet ouvrage [1].
La découverte de "Entre silence et oubli, mémoires d’un quotidien rural bouleversé", au travers de lectures, amateures certes [2], mais qui restituent des points de vue propres à chacun, forts, souvent lourds d’émotion contenue, sur des passages qui, pour des raisons personnelles, parlent plus à l’un ou à l’autre, a été particulièrement appréciée du public. Savoir de quoi parle le texte est une chose, le découvrir dans sa profondeur, son authenticité, au travers d’appropriations intimes en est une autre. Un temps qui introduit et jalonne la découverte personnelle ultérieure, une lecture qui, nous a-t-on dit, ne s’interrompt plus... On connait Sylvette, on connait et aime ses livres et avait l’intention bien sûr de se procurer et lire celui-ci [3]. Mais on n’attend plus, après la lecture entendue... Pourquoi ? D’après les avis recueillis, il semble que les lectures fassent découvrir la spécificité de ce livre dans l’œuvre de Sylvette, spécificité liée au thème, mais aussi à la manière dont il est traité, à l’écriture, "chaque lecteur redonnant sa voix aux acteurs du livre", précise Nicole Bertholon, "comme des conversations à bâtons rompus mais sur des évènements graves ou tragiques".
A noter que pour chacune des deux lectures [4], les lectrices avaient parfois du mal à maîtriser leur émotion vis-à-vis d’extraits particulièrement poignants comme celui concernant la mort de Georges Faure- ou les considérations amères de Marcel Vignal à son retour d’Allemagne. Comment ne pas se laisser prendre par le texte quand on lit le passage où Sylvette appréhende le travail d’investigation et reconstitution effectué par le père de M.Etienne pour pouvoir vivre avec le martyre et la mort de son fils, ou cette page déchirante écrite par Colette Plantier pour ses enfants ou ces touches apparemment légères égrénées par Eva Schlenker pour dire que finalement la peur reste toute la vie collée à la peau. Il y a le texte de Sylvette, il y a ce qu’elle a trouvé et montre, il y a ce qu’elle a aidé à dire - ce difficile travail d’accoucheuse de l’ethnologue - il y a la richesse de ceux qui ont dit... ![]()
On ne peut imaginer la force, la densité de ce livre sans l’avoir lu et la lecture d’extraits choisis en fonction des itinéraires construits (on pourrait en concevoir des dizaines, avec des extraits différents...) joue un rôle de passeur important. Le public l’a dit, a dit son émotion. L’authenticité de la réception, de la diction, mettent en relief l’authenticité des textes, des témoignages, des choix et de l’écriture de Sylvette.
Un texte sobre, dur, dense, tendre, nuancé dans la restitution, révolté dans le constat, épique dans la synthèse, auquel l’inscription informée, précise et ouverte dans le local confère son universalité.
Ce que dit avec ses mots, dans un article simple, fort et émouvant Lou Reïgis, du site de Caminarem. "De tous temps, de toutes époques, de toutes guerres, les femmes et les hommes furent confrontés à des choix tragiques. ... Témoignages émouvants de ces jeunes hommes d’autrefois, aujourd’hui mémoire vivante, qui, tout doucement s’éloigne de nous, en nous transmettant le témoin de leurs paroles d’espérances." Et il termine par une citation de René Char, "poète résistant". Un texte à lire dans son intégralité, sur le site de Caminarem
La commission Collecte et l’association ont pressé Sylvette, l’ont presque bousculée, pour, de l’enquête, l’exposition et l’étude, passer au livre et à la rédaction, à l’écriture de celui-ci [5]. D’un côté, heureusement, car ce livre est un grand livre et l’écriture de Sylvette, ramassant et portant tous ces témoignages, une prouesse...
Mais quand elle dit et répète, que sans les exigences et la ténacité de l’association, elle ne serait sans doute pas aller jusqu’au bout tant c’était long et dur, on mesure de mieux en mieux que ce n’était pas seulement le volume et la durée d’un travail particulièrement complexe qui étaient en cause, mais surtout la difficulté de mettre en mots le poids sourd de l’indicible et la dureté des souffrances si longtemps tues.
Une mise en mots fidèle et pudique, informée et nuancée, exacte, qui rend justice, interpelle, crie et contient, accompagne, une écriture inédite et inclassable.
Un livre à lire et relire, un livre à se lire et relire à haute voix, un livre inépuisable, à appréhender au travers de ses multiples lectures.
Un très grand livre...
Jacqueline Cimaz
[1] condensé d’échanges entre Nicole Bertholon et Jacqueline Cimaz pour dire que l’écriture de ce livre tire sa spécificité du fait que son unité d’écriture n’est pas le mot mais le micro-récit de témoins [2] ont participé à ces lectures Fanny, Fatima, Geneviève, Jacqueline, Marceline, Michèle, Nicole, Paulette, Régine, Renée, Simone... [3] qui est en prêt (gratuit) à la Bibliothèque Municipale de Saint-Apollinaire-de-Rias [4] celle qui a eu lieu pour la présentation du livre, devant un public nombreux et impliqué, celle organisée par l’OT, plus intimiste, et où l’émotion était à son comble [5] "pressée, bousculée, mais aussi épaulée tout au long de ces années", rajoute Nicole Bertholon
Entre silence et oubli, l’émotion à son comble pour la lecture organisée par l’O.T.
La lecture,a été particulièrement émouvante ce jour, en raison des extraits choisis, souvent bouleversants. La présentation de Sylvette Béraud-Williams, avant la lecture, puis sa participation au débat qui a suivi, ont contribué à la densité de cette prestation...
"Lecture estivale à Saint Apollinaire", le récit de Fatima Mana
C’était au tour de la commune de Saint Apollinaire de Rias, ce mercredi 15 juillet, de participer aux lectures estivales proposées par l’Office du Tourisme du Plateau de Vernoux. La commune était représentée par son maire, Michel Cimaz, et par Geneviève Gréco, conseillère municipale, familière des lectures à plusieurs voix mises en place par l’association « Les Rias » pour accompagner la présentation de chacune de ses parutions. Le livre de Sylvette Béraud Williams venant juste de paraître, c’est tout naturellement que le groupe de lecture riassois y a puisé des morceaux choisis pour cette deuxième présentation au public. Différents de ceux de la première, les extraits sélectionnés ont porté sur les formes de précarité dans un quotidien en guerre. Composé de 9 lecteurs, le groupe s’est approprié les textes par un travail de mise en voix et en espace en amont, rendant aux événements narrés leur dimension vécue, parfois traversée d’une forte émotion. ![]()
Camille Chutzer, représentant l’OT, a remercié la commune et l’association, précisant que pour elle, cette lecture l’avait entraînée sur des chemins familiers où noms et lieux lui ont parlé. Le pot de l’amitié, offert par l’OT et la commune suscitait rencontres et discussions. Fatima Mana
Entre silence et oubli, la présentation au public
Une soixantaine de personnes au temple des Baraques pour la présentation du livre de Sylvette Béraud- Williams, "Entre silence et Oubli, Mémoires d’un quotidien rural bouleversé ".
Les livres. A leur arrivée, tout paraissait normal. La tension à la hauteur de l’événement venait de retomber ; pourtant enflammée encore en début d’après-midi par une supputation lancinante : « les livres seront-ils là à temps » ? Et puis comme par magie, à 18 heure pile, ils sont là, au milieu du monde, empaquetés dans la transmission de la mémoire. C’est ensuite la présentation à plusieurs voix qui essuie les vitres de l’histoire et sa buée aux carreaux de l’oubli : opacité d’un temps rendu à ses vérités. Une présentation qui, à partir de choix individuels, creuse un des innombrables trajets possibles dans le livre. ![]()
Chacun a travaillé son texte dans le document mis au point collégialement, tiré et distribué. La répétition générale de l’après-midi a permis de mieux articuler les lectures, les déplacements et la passation du micro, de penser aussi certaines redites pour souligner des passages sélectionnées - en écho... ![]()
Le public est attentif, ému par ce texte qui conjugue l’écriture de Sylvette et divers fragments de témoignages.
Puis Sylvette Béraud Williams intervient avec émotion, remontant le cours de plus de quatre années de travail, en marchant au champ du souvenir, glanant les menus faits d’un quotidien bouleversé avant qu’il ne disparaisse à jamais. Elle raconte ses rencontres chaleureuses, l’humanité rarement égarée, sa quête de l’histoire qui parfois l’a bouleversée, l’importance du collectif face au poids parfois insoutenable de celle-ci... ![]()
Jacqueline Cimaz historise la rétrospective de ces quatre années où beaucoup se sont impliqués, où le travail artistique - avec notamment, le spectacle « Résistances », la visite, à Paris, de l’exposition Kiefer, et l’appel à projet, le choix puis l’installation du Carrefour des Résistances de Régine Raphoz - s’est nourri de la précision, de l’authenticité et de la richesse des recherches de Sylvette, et les a enrichies en retour. La commission collecte, creuset des synthèses, a accompagné ces échanges et en a fait son miel.
La lecture de la lettre de Michel Schlenker constitue aussi un temps fort et bouleversant. ![]()
Puis Jacqueline Cimaz remercie Michel Chaudy, référent du CLD-ValDAC de sa présence, excuse les personnalités qui ont envoyé un message et insiste sur les aides, remerciant particulièrement la DRAC Rhône-Alpes, mais aussi de la Région Rhône-Alpes, et le Conseil Général de l’Ardèche, ainsi que diverses municipalités du Plateau...
La séance de dédicaces et le pot de l’amitié, auquel invite Michel Cimaz, installent ensuite un temps privilégié avec l’auteur. Un face à face où questions et conversations posent du temps sur les revers sympathiques de la rencontre.
Fatima Mana
NB. Les livres sont à la disposition du public, au siège de l’association, aux tables de littérature de diverses manifestations et marchés, ou peuvent être expédiés. Une autre lecture publique -un trajet inédit- sera fait mercredi, au Temple des Baraques- en extérieur si possible, à l’initiative de l’Office du Tourisme du Plateau de Vernoux. Le trajet dans le livre et les extraits lus, seront différents. Vous pouvez donc revenir, revenir avec des amis ou, tout simplement venir... Un temps d’émotion, de mémoire ou découverte, avec de multiples extraits des apports de plus de cinquante témoins, mis en valeur par le beau texte de Sylvette...
Entre silence et oubli,
d’un quotidien rural bouleversé.
Le livre de Sylvette Béraud-Williams, disponible, présenté au public ce 10 juillet.
Les 100 premiers exemplaires arrivés à Saint-Apollinaire-de-Rias ![]() Au fur et à mesure de leur disponibilité (300 étaient sous emballage ce lundi soir, mais pour le transport il parait préféreable de ne les prendre que par cent), et de celle des transporteurs bénévoles, ils seront entreposés dans la commune, disponibles et prêts pour la présentation de vendredi soir puis pour les envois aux souscripteurs qui ne seraient pas présents vendredi... Vendredi soir, Sylvette Béraud-Willimas sera à la disposition du public pour dédicacer les livres. Les livres peuvent être commandés à l’association Les Rias, éditrice, avec un chèque à l’ordre des Rias - 30€ + frais de port et d’emballage. Plusieurs exemplaires seront remis à la Bibliothèque et disponibles, en prêt gratuit, pour ses lecteurs.
Rencontres autour du livre de Beauchastel
Si l’on passe le doigt sur les deux bords de cette journée, aucune poussière dans son bon déroulement. Proposée par la bibliothèque municipale et sous l’égide de la mairie. Une trentaines d’auteurs et d’éditeurs ont répondu présent. Tous entre-croisèrent les retrouvailles dans un espace convivial, passé au peigne fin de l’efficacité et de la disponibilité d’une équipe de bénévoles, prête à râteler au cordeau de la bonne humeur, le moindre petit grain susceptible de l’enrayer. Même le temps figue et raisin s’est laissé traverser par des grappes de soleil. Des pauses-café à l’apéritif, au repas offert et partagé, au quatre-heure pétillant, un ensemble parfait où l’univers littéraire est devenu privilégié. C’est un salon où le monde a répondu présent. Venu défaire sa curiosité, il se penche et prend le temps de s’arrêter sur les tables jonchées d’ouvrages. Des apartés d’auteur/lecteur fleurissent de-ci, de-là l’espace ; l’instant d’un plaisir partagé. ![]()
Les Rias, éditeur associatif y était, participant pour la première fois à cette fête du livre. Michèle, Fatima et Simone, auteur, interchangeable avec sa tribu (sa fille auteur, son fils auteur/éditeur), Yves Paganelli et son épouse, tous deux riassois récents, Aurélie Ranc plasticienne et vieille riassoise, Sylvette Béraud-Williams écrivain et ethnologue, vice présidente de l’association « Les Rias », et auteur d’un livre dont la clé est enfin prête pour la remise à l’imprimeur, experte en ce recueil de mémoire nécessaire à tout projet... tous ont accroché le temps avec des liens de paroles, brodant l’écriture en suspension autour de l’échange convivial.
Sous l’impulsion d’une bibliothécaire, d’une commune et de bénévoles, cette journée s’est parsemée d’une intimité familière, intégrant au plus près, sa population beauchastèloise (des écoles aux habitants). Des auteurs/éditeurs accueillis sur la nappe blanche d’un dimanche parfait. En fin de journée, un questionnaire était proposé aux participants dans le but de faire progresser l’animation et la recoudre à l’an prochain, où c’est certain, les Rias reviendront. Fatima Mana
Un bilan 2008 significatif
Ont été publiés en 2008 :
A noter les publications numériques, sur le site Internet, dans le cadre du projet livre 2008 :
Enfin, dans le domaine « PAPI », livres numériques, le texte intégral du travail des collégiens de Lamastre, dont Erwan Delanoë, réalisé sous la direction de Michel Aguettaz documentaliste, et primé pour le Concours 2008 de la Résistance : "L’aide aux personnes persécutées et pourchassées pendant la seconde guerre mondiale " ...
Ces publications -dont, lorsqu’elles sont "papier", plusieurs exemplaires entrent toujours dans le fond bibliothèque- sont très lues (de plus de 120 à 200 lecteurs minimum pour le livre de Paulette Vignal). Une fonction de médiation et un rôle de « passeurs » - à interroger et faire parler... Les « Mémoires » étant plus lisibles, surtout sous forme de récits...
les poèmes et autres textes reçus dans le cadre du Printemps des poètes 2008, avec un tiré à part de textes d’auteurs et/ou un livre d’artiste [7] et, d’un autre ordre, et confié, vu son poids, à un imprimeur professionnel, le livre de Sylvette Béraud-Williams, "Entre silence et oubli, mémoires d’un quotidien rural bouleversé" rédigé à partir de plus de 50 témoignages recueillis sur le Plateau et alentours [8]
Les publications ont augmenté cette année et se sont diversifiées. A chaque sortie de livre, la présentation de son livre au public par l’auteur s’est avérée importante. Enfin, de très nombreux échanges publics autour des publications (table de littérature, dédicaces...), ont été organisés à diverses occasions, toujours très riches.
Il faut noter l’importance de la diffusion des livres par leurs auteurs -comme les plus de 100 livres de Paulette Vignal- diffusion qui relève d’un bouche à oreille actif et impliqué...
Enfin, il parait opportun de signaler - à côté des publications, les créations, comme les installations : ette année, le "Carrefour des Résistances" de Régine Raphoz. [9] [1] (4ème de couverture de Fatima Mana)- 9€ [2] (Photos collections Paulette Vignal, Léa Combe, Mairie de Saint-Apollinaire-de-Rias, don Yvonne Galmiche, photos récentes : Jacqueline Cimaz, Donovan Leterrier, Fatima Mana. Transcriptions, narration, Fatima Mana, mise en espace et images, Jacqueline Cimaz) 12€ [3] (mise en espace et images, Jacqueline Cimaz) - 13€ [4] 4ème de couverture de Nicole Bertholon, photos de Nicole Bertholon, Nicole Chazel, Jacqueline Cimaz, Michel Cimaz, Geneviève Greco, Fatima Mana, Régine Raphoz, Magali Ruiz, et apports multiples... Aides des municipalités de Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Apollinaire-de-Rias, Saint-Basile, Saint-Jean-Chambre, Saint-Julien-le-Roux, Saint-Maurice-en Chalencon,du Département de l’Ardèche, de la Région Rhône-Alpes, de Véolia-Eau, et, pour la collecte, de la DRAC Rhône-Alpes )- 15€ [5] (Transcription, relecture, et 4ème de couverture, Sylvette Béraud-Williams, photos collection Marcel Bélingard, travail des photos et mise en page, Jacqueline Cimaz)- 12€ [6] (Collection « Mémoires », photos et documents -collection Simone Foray et Jacques Bonnefond, travail et insertion des photos, mise en page, Jacqueline Cimaz)- 12€ [7] retard dans la parution dû au report du stage sur le livre d’artiste [8] livre en souscription, bon téléchargeable. [9] Les orgues éoliennes étant toujours très visitées et écoutées...
"Souvenirs de l’Occupation, Mémoires",
notre première publication de cette auteure [1], Nous allons essayer d’imprimer et relier quelques exemplaires pour ce samedi 20 décembre...
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1 ère et 4 ème de couverture...
[1] dont le livre "Boffres en Vivarais" a été publié en 2007 aux Editions de la Galipotte
Avoir vingt ans dans la tourmente
Mémoires » de Marcel Bélingard. Le livre est sorti, avec quelques photos, et une 4ème de couverture de Sylvette Béraud-Williams.
Une première rencontre du livre avec le public, en marge de la Fête des Sciences, s’est avérée particulièrement favorable. Marcel Bélingard qui a découvert son livre imprimé à cette occasion, a été ému et a apprécié le travail effectué par Sylvette Béraud-Williams, son texte en 4ème de couverture, de même que la lisibilité, la mise en place des photos et la mise en espace avant impression
(atelier Rias).
Marcel Bélingard qui habite à Saint-Apollinaire-de-Rias la majeure partie de l’année, a été maquisard dans la région, et notamment à Désaignes et Lamastre... Il sait employer le vocabulaire d’ici, ces mots issus de l’Occitan qui collent aux objets et aux pratiques...
Un témoignage d’une très grande authenticité...
Le besoin de "sauver de l’oubli le souvenir de ses camarades sacrifiés et exorciser les fantômes de leurs vingt ans assassinés [1], d’évaluer la période aussi, avec ses imprudences, ses erreurs mais également son dévouement, son courage et sa générosité... Et en même temps beaucoup de tendresse et une certaine gaieté, celle des vingt ans, les filles et l’amour - on s’est marié juste après la guerre - et la fidélité de toute une vie à ces engagements de jeunesse, à ce coin d’Ardèche et à l’écriture avec ce respect d’ancien imprimeur qui sait comment on fait un livre et le travail que cela demande...
Une publication attendue et émouvante qui sera suivie dans quelques mois d’un recueil des poèmes que Marcel Bélingard a écrits et lus pendant des décennies...
Jacqueline Cimaz
NB. Ré-impression également cette semaine de 25 livres de Paulette Vignal et de 15 livres de Geneviève Gréco.
[1] 4 ème de couverture, texte de Sylvette Béraud-Williams
Carrefour des Résistances ou Passeurs d’art
Nous avions décidé que pour la présentation du Carrefour des Résistances au public, nous publierions une plaquette relatant le long travail des Rias à l’origine de cette réalisation et expliquerions la démarche de l’association dans ce domaine. Nous nous étions aussi engagés à communiquer une synthèse de l’analyse effectuée du contenu des avis sur le livre d’or.
Le descriptif du contenu distribué au public le 5 en guise de présentation de la démarche des Rias est téléchargeable sur ce site.
Le plan : "Carrefour des Résistances et Passeurs d’art,
Des années de travail associatif et culturel"
Synthèse et coordination : Jacqueline Cimaz [1] (fin aôut 2008) Photos Nicole Bertholon, Nicole Chazel, Jacqueline Cimaz, Michel Cimaz, Geneviève Greco, Fatima Mana, Régine Raphoz, Magali Ruiz.... 4ème de couverture : dessin d’Anne-Marie Maria
Descriptif détaillé téléchargeable
Projet réalisé avec l’aide des municipalités de Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Apollinaire-de-Rias, Saint-Basile, Saint-Jean-Chambre, Saint-Julien-le-Roux, Saint-Maurice-en-Chalencon, du Département de l’Ardèche, de la région Rhône-Alpes, de Véolia - eau, et, pour la collecte, de la DRAC Rhône-Alpes,
NB. Le diaporama du même nom qui situe l’installation dans la démarche des Rias, sans analyser les annotations du livre d’or, mais en développant les images de la mise en place de l’installation, des visites... est consultable (et copiable) en Bibliothèque-LAPI... (Musique : Béranger Courtial et Thibault Marie)
[1] Ref. pour analyse de contenu, cf communiqué de presse... Les Baraques, Chalencon, Vernoux, Borée...
Après "Place aux livres", les Rias continuent à présenter leurs publications au public... Succès continu pour "l’Arbre de Combier", toujours commenté et dédicacé par Fatima Mana... Progression continue aussi pour un texte plus difficile, de Fatima Mana, "Voies de feu" [1]... Grand intérêt pour les "Souvenirs d’enfance et village" de Paulette Vignal et demandes croissantes pour "Aujourd’hui je mesure le danger", de Geneviève Greco, dont une réédition est imminente... et bien sûr, aussi, pour les autres textes, individuels ou collectifs...
Sylvette Béraud-Williams et Fatima Mana étaient hier à Borée pour présenter leur travail et dédicacer leurs livres.
- Le texte de Fatima Mana : " Rétrospective d’une journée à Borée L’arrivée dans ce petit village, attaché à l’ombre du Mezenc, tout contre sa paroi minérale est grandiose malgré l’opacité coupant le paysage par une brume persistante, liée à la pluie battante déversant sporadiquement sa colère. Débarquer à la hâte les livres entre les gouttes pour rejoindre la petite école communale où sont rassemblés les auteurs est digne d’un parcours ubuesque. ![]()
Les éléments perturbateurs parfois s’époumonent puis se calment subitement, autorisant le monde à s’attarder sur la manifestation. Une impression que toute l’eau du ciel se déverse à l’endroit où nous sommes favorise la rencontre pour ceux qui ont osé défier le temps mauvais. Face à Borée, sur une pente douce, un site monumental formé de soixante quatre pierres, dressées entre ciel et terre, évoque le passé des Boutières sous l’alchimie des éléments présents. Nous nous y attardons au retour. Nous abandonnons les averses sporadiques en fin d’après midi et prenons les chemins de traverses pour rentrer. Du Mont Gerbier des Joncs avec ses crêpes aux myrtilles jusque dans la vallée de l’Eyrieux, Sylvette partage avec générosité ses regards d’un pays maintes fois rencontré. Un moment délicieux."
Présences passées à Vernoux qui devraient se renouveler...
"Jour de marché à Vernoux Se retrouver en pays de connaissance procure un réel plaisir aux rencontres croisées. ![]()
De la nouvelle sur le temps ou la santé, à l’intérêt et aux partages attardés autour de l’étal Riassois, ces moments posés sur la rencontre favorisent et positivent l’instant particulier."
Fatima Mana
Jeudi encore, jour de marché hebdomadaire. Les publications Riassoises sortent le jeudi. L’étal est presque retenu à l’habitude de ce rendez-vous de la semaine. Frottés à la curiosité, les uns s’arrêtent et se renseignent, d’autres - familiers et connaissances - viennent voir les dernières parutions ou glaner l’info de la prochaine activité. Un temps sympathique pour l’association, qui s’enrichit des échanges... Fatima Mana
[1] Mise en espace et en images de Jacqueline Cimaz
Place aux Livres 2008
" Les Rias étaient au rendez-vous annuel de l’association "Livre et village" à Chalencon.
Principalement installée dans sa venelle de caractère, la vie autour du livre s’engouffra dans le courant de son histoire. ![]()
Le monde venu attabla le temps à la rencontre ou déambula entre les étals des éditeurs, libraires, auteurs et associations présents au marché de l’écriture.
Des causeries improvisées ou proposées flanèrent en pays Catalan. Invité de « Place aux livres" cette année.
La Catalogne sortit de ses voix des soleils caressant les mots de sa région aux similitudes patoisantes parfois déroutantes de pareil. ![]()
Au faîte du village, devant le temple et son esplanade au bord du vide où se reposent des espaces aménagés, le zinc littéraire sustente sporadiquement d’une lecture, les visages habités de silence. Ils s’imprègnent de morceaux choisis où fusent parfois des rires.
Cette journée estivale clôturée par le film « Anita n’en fait qu’à sa tête » de Ventura Pons abandonna sur les vieux pavés la sensation d’un petit vécu privilégié a réitérer l’an prochain."
Fatima Mana
Beaucoup de livres intéressants,
A noter également une forte représentation du CLD ValDAC...
et l’important travail de médiation orchestré par Jacques François... une volonté notamment de faire écrire le public qui pourrait être encore développée en 2009 avec l’apport de professionnels et l’implication associative...
Place aux livres 2008, un public et des exposants moins nombreux semble-t-il qu’en 2007, mais un public plus averti et spécialisé, une émergence plus nette chez les exposants de la recherche de qualité et du militantisme littéraire, artistique ou scientifique... Un côté moins Brocante et plus Marché de la Poésie, une évolution catalysée par la présence catalane ?
Jacqueline Cimaz
NB. Nous avons trouvé en flânant "Objets-Chômages" (Ed Le bec en l’air", Solidarités nouvelles face au chômage) Une démarche qui à la fois rejoint celle d’"Objets de Résistance" et en diffère, et nous interpelle...
Edition et collections...
Nous avons déjà les collections
Nous souhaitons créer des collections :
Les Rias à la Place aux Livres
Les Rias participeront à l’animation « Place aux livres » proposée par l’association "Livre et village" à Chalencon, le dimanche 27 juillet. Cette manifestation se déroule tous les ans à la même époque au cours de la saison estivale. La Catalogne écrivaine est invitée. Des textes portés par ses auteurs déambuleront dans les venelles villageoises. L’association s’installera avec plaisir autour de cette flânerie livresque. Fatima Mana
Souvenirs d’enfance et de village
tantôt tragique, tantôt truculent, toujours savoureux...
Un livre lisible, une langue proche du parler, émaillée de ces occitanismes d’ici qui rappellent que ce français a été langue seconde et qu’on pensait en occitan... Des photos aussi et documents qui situent...
Une bonne quarantaine de personnes à la bibliothèque ce vendredi 23 mai pour la découverte, très appréciée, de ce livre...
Notes de voyage en Rajhastan
Présentation du livre de Nicole Bertholon, avec de belles photos ce samedi 26 avril à 18h à la Bibliothèque Municipale... Un commentaire très riche de Nicole Bertholon ; des comparaisons sur les pratiques matrimoniales au Rajasthan et autrefois, en Ardèche, avec l’intervention de Sylvette Béraud-Williams... Des apports vestimentaires de Nicole Chaudier... Une présentation si argumentée donc qu’elle a suscité de très actives participations. Un régal... L’intervention de Nicole Bertholon donnera lieu à un tiré à part qui sera intégré à la prochaine réédition... ![]() 4ème et 1 ère de couverture
Des archives au roman, essai de Frédéric Mouriès
romancier et historien, une nouvelle publication des Rias (édition 1er trimestre 2008)...
Une nouvelle offre pour les activités d’écriture en bibliothèque...
Une présentation du livre au public d’une très grande richesse... Compte-rendu et images en rubrique "Ecriture".
Le journal de Simone Foray
Un témoignage authentique, le journal en deux parties, d’une étudiante pendant la seconde guerre mondiale... ![]()
En marge de la présentation du livre de Frédéric Mouriès, "Des archives au roman", première réflexion sur les documents iconiques à intégrer, apportés par Simone Foray... Photos récentes : Fatima Mana
Librairie
Pour Noël et le 1er de l’An, offrez des livres !
Pour l’association des Rias, les secteurs de l’édition et de la publication sont une part importante de ses ressources propres avec les cotisations.
En se lançant dans l’édition, l’association Les Rias, fidèle à sa démarche met des activités de création à la portée de tous. Les moyens mis à disposition permettent à chacun « d’avoir son mot à dire » et de pouvoir le faire. Ainsi, les ateliers d’écriture « ramassent les savoir-faire », favorisant les apprentissages, et offrant la possibilité de les allonger sur une page blanche. D’abord appréhendée, l’envie de dire dépasse la contrainte et laisse place au plaisir révélé. Dirigé par des intervenants professionnels, le travail de la langue, de la mémoire et de la connaissance n’est plus passage obligé et devient source d’échanges d’une richesse inouïe. Fatima Mana
Librairie![]()
Pour information, les projets... auxquels il faut ajouter le recueil des "romans-photos" écrits pour le 7 7 7 et son retour du 8 décembre à partir de sélections de photos d’Alain Delarbre, sur Vernoux 1900, dont la forme n’est pas encore définie...
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Nos éditions voyagent
où Nicole Chaudier a présenté quelques livres aux vacanciers....
De fructueuses discussions, des échanges très riches...
Dédicaces de Fatima Mana
Vernoux
une séance fructueuse, de très riches échanges autour de l’écriture et de l’association...
Bureau de tabac d’en haut
Fatima Mana a dédicacé "l’arbre de combier" de 9H à 12h. L’auteure est allée à la rencontre de ses lecteurs, ravie de l’intérêt porté. "Le petit bout de trottoir s’est assis sur l’étal de la curiosité où Fatima expliquait son écriture et son investissement dans l’association des Rias". Des conversations et des échanges ont conforté sa démarche.
(une séance renouvelée demain dimanche 29 juillet à l’occasion de la fête du livre de Chalencon)
Chalencon ![]() Images de ce jour...
"Place aux Livres, Chapitre V, "caractères"
De nombreux exposants, très divers - libraires, éditeurs, auteurs, associations, autres professionnels du livre...
Beaucoup de rencontres intéressantes, avec les exposants ou visiteurs. Des conversations riches, denses, variées... Des découvertes...
De nombreuses lectures organisées en des lieux divers, et jusque -non pas sous mais dans l’Arbre...
Des expositions sous le Temple, une organisation bien rôdée et des plateaux repas très agréables...
Enfin un beau temps, un cadre magnifique dans ces vieilles rues de Chalencon, juste ce qu’il fallait d’air pour supporter la chaleur et éviter un rangement trop rigide des livres et feuilles...
![]() Stand des Rias
L’association Les Rias était présente pour la première fois à cette Fête du livre. La décision -tardive- d’y participer en tant qu’exposant a découlé du développement de notre secteur éditorial et surtout de la sortie de "l’Arbre de Combier" de Fatima Mana, chez Apogée. Ce livre a une histoire, très liée à celle de l’Association, avec la mise en place des ateliers d’écriture, la création et l’animation de la bibliothèque municipale, relais de la BDP, et le développement de l’informatique grâce au P.A.P.I. Dans un premier temps, Fatima, enfant du pays -elle y a été élevée- placée ici à deux ans, s’est lancée dans ce récit en hommage à sa "mère" adoptive, elle-même enfant de l’assistance... Un livre qui retrace la vie de ces nombreux enfants de l’Assistance, la vie dans les fermes, le travail à la ferme, les évolutions et ruptures aussi, notamment après la guerre de 1914. Le tapuscrit intéressait et l’association a publié ce livre, avec ses propres moyens et une post-face de Sylvette Béraud-Williams. Un livre qui a été présenté, aimé - il s’est beaucoup vendu, comme roman du terroir, témoignage... ![]() Animations
Et puis, Jean-Pascal Dubost, poète, critique, président de la Maison de la Poésie de Nantes, dans le train, au retour de l’animation d’un atelier d’écriture aux Baraques, a lu le tapuscrit. Par delà le contenu c’est l’écriture qui l’a intéressé. " Je fus très vite saisi. Par l’histoire narrée, bien entendu, qui me toucha, écrit-il, mais il n’est pas que ça, car une histoire n’est pas émouvante par elle-même, elle le devient par la force d’une écriture, comme une histoire drôle n’est drôle que si elle est bien racontée, sinon c’est le flop. Je fus saisi par l’écriture un peu sauvage de Fatima, en tout cas rebelle à toute discipline et à tout enfermement et à tout carcan, comme ses personnages, par une écriture empoignant la syntaxe comme les personnages empoignent la vie, je lisais une écriture en accord avec son contenu, devenant, à certains égards, presque secondaire. Fatima a, selon moi, la tripe et la patte. Une façon assez paradoxale d’être avec l’écriture sèche (pudeur) et généreuse (gourmande). Une façon de manier l’ellipse temporelle, de creuser des abîmes de non-dit, parce qu’autour du traitement infligé aux enfants de l’Assistance Publique, que de non-dits, une façon en accélérations narratives pour signifier un appétit de vivre des personnages, d’aller au coeur des vies de chacun d’eux par le moyen de digressions subtilement amenées, et par ça, nous transportant dans un autre espace, qui dépasse l’histoire personnelle et transcende l’espace géographique. Ce récit selon moi dit la souffrance des hommes, est littérature parce qu’une écriture personnelle nous plonge dans l’histoire des hommes." (texte intégral téléchargeable) ![]() Présence de la bibliothèque
Depuis le livre a été publié par Apogée, avec une préface de Jean-Pascal Dubost, et présenté - non plus comme roman du terroir mais comme récit littéraire. Un autre livre de Fatima est chez l’éditeur, deux autres sont en cours de toilettage... Bref, le parcours assez exceptionnel de ce livre a donné une impulsion considérable aux activités de publication et d’édition des Rias, et explique notre participation à cette Fête du Livre...
Au stand, les conversations sont allées bon train, sur ce livre que Fatima dédicaçait et sur d’autres... Sur les nouveaux projets de publication aussi...
Individuellement, nous avons pu aller écouter quelques lectures... Un seul regret : ne pas avoir eu l’appareil photo à la main, comme nous l’avions eu pour Jacques François, quand Jean-Daniel Balayn lisait dans l’Arbre... Un souvenir du "Baron perché", nous a-t-il dit...
Un autre temps important, la visite à la Bibliothèque municipale, bien installée dans de beaux locaux et à l’exposition sur les jardins, très bien faite et lisible, prêtée par la BDP. Jacqueline Champelovier, bibliothécaire, ne ménageait pas son temps, passant de stand en stand, dans son élément au milieu des livres, pour inciter à la aller voir la bibliothèque pendant que sa collègue accueillait les visiteurs... Une belle complémentarité dans l’intérêt de livre et de la lecture...
Ce mercredi 15 août, la papeterie-presse-librairie Charel recevez Fatima Mana auteur de "l’arbre de Combier" paru aux éditions Apogées. Sous un ciel déversant enfin ses franges de soleil, un temps propice à la rencontre- la séance de dédicaces favorisa des discussions sur le thème relaté, la démarche d’écriture et l’implication de l’écrivain dans l’Association Les Rias...
l’approche du lecteur entend aussi ses attentes.
Et où on évoque le travail d’écriture, du manuscrit au tapuscrit et retours, un long travail de ratures, mises au point et remaniements... Ci-contre, Fatima Mana, chez elle, à son bureau, entre cahier et ordinateur...
Un manuscrit bien raturé...
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Le Cheylard Chez Dolmazon le mercredi 22...
et de nouveaux échanges... Où l’on évoque le contenu du récit et le vécu local, mais où, comme par hasard, on parle aussi de poésie...
Valence Librairie
"Notre temps"
(ce 13 octobre de 15 à 19h)
Où l’on reparle de la vie du Plateau, des gens cachés, de résistance....
Mais aussi d’écriture, tout simplement...
Point sur les publications D’abord, les publications sont des temps forts dans la vie de l’association, souvent l’aboutissement d’un long travail. Elles deviennent aussi outils pour une expression plus structurée, parfois personnelle, un jalon alors pour chacun dans le travail de mémoire et création...
![]() Le débat est ouvert sur leur nature, leurs fonctions, les évolutions à anticiper ou orienter.. Le nombre croissant de publications nous a amenés à les classer :
![]() ![]() Les publications sont aussi, avec les cotisations, la première des ressources propres de l’association, les prix étant calculés en fonction du coût pour tendre à un auto-financement dans ce secteur.
Lecture à Privas !
Lecture à plusieurs voix d’extraits de "L’Arbre précautieux de Combier", premier roman de Fatima Mana, ce 8 novembre, pour lancer un Café-Débat sur l’Assistance Publique", à la Lune du Pirate.
Cette manifestation organisée par l’Association des Anciens Elèves Moniteurs Educateurs a offert aux Rias une occasion de dialoguer avec de jeunes adultes qui travaillent dans le secteur social ou sont encore étudiants. Le débat, très riche, a permis une mise en perspective historique -l’évolution de l’Assistance à l’Aide Sociale à l’enfance, a suscité des interrogations sur les spécificités ardéchoises en matière d’accueil et permis d’aborder, de manière plus large, les problèmes de maltraitance...
L’imagination - la littérature- outil d’investigation... Un thème décidemment récurrent. Par ailleurs, il faut souligner le caractère inter-associatif de cette manifestation, riche de ressources et potentialités, et à verser, une nouvelle fois, au dossier Citoyenneté.
_ Une nouvelle collection
Les adhérents des Rias sont de plus en plus nombreux à entrer en écriture.
Nous avons donc décidé d’éditer une nouvelle collection pour publier leurs écrits et conserver ainsi des pans de mémoire... Ici Henri Constanty, ancien déporté, entouré de sa famille à la bibliothèque, pour préparer sa publication d’une nouvelle très émouvante "P’tit Riton et les jumeaux"... Plus de 60 ans après, une approche dense et romancée de l’histoire, de la vie sous l’Occupation et de l’évolution des mentalités dans l’après-guerre, au travers d’une fiction fortement datée - de l’évacuation au rationnement en passant par les congés payés...
Et Georges Jouin, membre du Bureau et de la Commission Histoire, découvrant le texte...
Autres publications prévues dans cette collection : écrits poétiques de Marcel Bélingard, récits de Paulette Vignal...
Projets en cours dans d’autres collections :
Deux brochures, l’une sur la Résistance 39-45 sous la responsabilité de Sylvette Béraud-Williams, l’autre sur la citoyenneté, et des DVD en complément, plus documentaires ou plus artistiques suivant le cas, réalisés par André Aziosmanoff et Virginie Martinez.
Lire en fête 2006, le local, à travers nos éditions et lectures... Le 14 octobre, en soirée au Temple des Baraques, soirée à cinq temps : _ - 1. Lecture à plusieurs voix * de textes extraits des ouvrages collectifs ou individuels publiés par les Rias (« Miettes de résistance », « Objets de résistance », juste imprimé et relié, « Histoire d’un coup d’Etat raconté par ses affiches et vu de Silhac » d’Alain Delarbre, « L’arbre précautieux de Combier ») * extraits d’ouvrages collectifs non encore publiés, en cours d’élaboration (« Mémoire d’ateliers » -ateliers effectués avec J-P.Dubost, « Entre fatalisme et Résistance, mémoires de la période 1939-1945 sur le Plateau de Vernoux » - à partir des inteviews recueillis par Sylvette Béraud-Williams et des ateliers d’écriture animés par elle... * extraits d’ouvrages publiés par nos adhérents ou à publier (« La rébellion française » de Jean Nicolas, « L’archange Gabriel » d’Alice Colanis, « Langueyer » pour Jean-Pascal Dubost, et le 5ème livre de Fatima Mana, encore sans titre, et qui a pour cadre les années 1939-1945 sur le Plateau de Vernoux...
* avec le film d’André Aziosmanoff, réalisé à partir de l’enregistrement des orgues éoliennes, de recherches historiques, et surtout du spectacle théâtral « Résistances » présenté le 29 juillet, montrant et développant une bonne part du versant patrimoine, avec les résistances pour la liberté de conscience, la résistance de 1851, la Résistance sous ses diverses formes, civiles et armées de 1939 ou avant à 1945... et des zooms sur les acteurs, de très belles images...
![]() et, après entr’acte, * 3. celui de Virginie Martinez, une écriture où l’humour contient l’émotion, qui fouille le côté coopération, travail d’équipe, citoyenneté, les aléas et le vécu quotidien de la mise en œuvre de ce qu’on appelle la démocratie participative, avec les clins d’œil - comme ces pas dans ceux de Paulette- au cours des répétitions puis en fin de spectacle... Où les distances estompent les individus pour en dernières parties laisser la place au groupe et au public, puis à une nouvelle personnalisation, élargie, avec les objets, et à la joie de l’action partagée, de l’ensemble... Carlos Lojo, le metteur en scène, a été longuement applaudi, lui aussi, tant pour la très grande qualité de son travail théâtral que pour cette démarche qui a su finalement intégrer les interventions de ces acteurs tout venant qui voulaient s’impliquer dans la conception même, les intégrer, et même les susciter, ce qui suppose à la fois une très grande maîtrise de son art et une attention à tous, la perception des ressources de chacun et du groupe. - 4. Présentation du livre des Objets de résistance, une lecture dense d’images et de textes : Avec ses 81 dépositaires, les choix, et leur classement, les images composites résultant parfois de longues négociations pour le choix des photos et documents, de leur mise en scène, des contrastes de lumière ou de modifications successives du texte par l’ « auteur »... Une immense richesse et une très grande diversité... suivant l’âge et les expériences vécues, les préoccupations mais avec toujours une honnêteté et une authenticité bouleversantes, d’autant qu’il y a l’écrit et le non-dit. Il y a beaucoup de pudeur dans ces pages...Traduire cette authenticité et respecter cette pudeur, après toujours le dialogue avec « l’auteur », c’est là l’essentiel du long travail de l’image qui s’est peu à peu mis en place...
Un moment important que certains ont longuement prolongé... Divers livres ont été vendus (la librairie étant la principale ressource propre de l’association), dont le dernier-né « Objets de résistance ». Trois nouveaux « auteurs » se sont manifestés. Dès que les objets, les dépositaires et leur texte seront déposés, le travail de l’image s’amorcera à partir du dialogue et en concertation pour intégration immédiate au diaporama puis, éventuellement, à une seconde édition... Dans cette écriture locale, nous n’avons pas voulu privilégier tel ou tel auteur, ni un seul type d’écriture, mais ce mouvement d’ampleur qui se développe par l’implication de la population dans toute sa diversité, dans la lecture, le récit, le mime, l’écriture et d’autres formes de création, plastiques, théâtrales ou visuelles.
15 octobre, hôpital de Vernoux.
Des discussions intéressantes relatives notamment aux résistances pour la liberté de conscience et plus particulièrement, à l’histoire de l’incendie du Grand Reboul, au vécu des enfants de l’assistance (avec des références faites par les résidents à la présentation il y a quelques mois de « l’Arbre précautieux de Combier »), et au vécu sous l’Occupation, aux contacts avec le maquis... Un résident nous a demandé une copie du film, pour le passer lui-même à l’intérieur de la maison de retraite, ce qui au niveau citoyen et participatif parait fort intéressant. Un livre des objets de résistance a été laissé pour la bibliothèque de l’hôpital... Une délégation des Rias s’est ensuite rendue à la bibliothèque de Silhac où bien que l’essentiel des manifestations pour Lire en Fête ait déjà eu lieu, Claudine Patin lui a fait découvrir la richesse de l’exposition, des réalisations plastiques et textuelles des élèves de l’école, et où elle a pu s’entretenir avec Jacky Reyne, auteur. Un livre des objets de résistance a là aussi été laissé pour la bibliothèque... Objets de résistance La première édition du livre -et non plus l’avant-projet- est sortie. Présentation au public le 14 octobre au travers d’un diaporama communicable. ![]() Sommaire complet bientôt en ligne. 81 participants à la 1ère édition, 84 pour la seconde ! Participation aux frais : 15 € Objets de Résistance, encore et encore ... La réalisation du livre des Objets de résistance, objets déposés ou non lors du spectacle du 29 juillet, se poursuit. C’est un travail important, une émotion toujours aussi forte même si les jeunes ont accentué la diversité des choix. L’authenticité se confirme.
C’est aussi l’occasion de nouvelles investigations dans les mémoires, de dialogues, de concertation, certains cherchant, dans des modifications de l’image et du texte qui peuvent parfois paraître infimes, mais sont souvent lourdes de sens, à toujours mieux traduire leur pensée ou leur émotion.
Les maquettes successives sont consultables à la bibliothèque.
Il y aussi les avis sur le format, la taille des images, et bien sûr un travail collectif sur le sommaire, le classement, l’ordre...
Une activité intense et dense où on participe pour suivre le travail, donner son avis, ou ses suggestions, voir aussi les choix des autres...
Et puis certains viennent faire photographier leur objet, rédiger leur texte, parfois participer à l’élaboration même de leur image, ou voir où elle en est, avec une pointe de déception quand elle n’est pas encore faite...
C’est que nous sommes entrain de dépasser les 80 participants, alors que d’autres se proposent d’inviter leur entourage à entrer dans le livre !
La participation est toujours ouverte, et souhaitée.
Il faudra un terme un jour, nous avons fixé le 30 septembre. NB. Sommaire au 12 septembre, téléchargeable. L’arbre précautieux de Combier à Saint-Jean, pour la fête de la Framboise En cette période de vacances où plusieurs lecteurs habituels sont absents, d’autres se sont lancés et nous avons pu réaliser une présentation à six voix pour répondre à la demande d’animation de Saint-Jean... Elle a eu lieu sur les marches de la mairie, le podium proposé n’ayant pas semblé adapté aux lecteurs pour ce genre de prestation... De l’improvisation, un petit air de "Off", finalement très agréable...
Stand confortable, beaucoup de soleil et encore peu de monde en ce début d’après-midi, mais un bon rodage du groupe et du lieu et des rencontres et échanges très fructueux tout au long de l’après-midi et de la soirée...
En outre toute la lecture a été filmée par Michel Cimaz et nous devrions pouvoir réaliser une présentation animée à insérer sur ce site dès que l’ASL arrivera à Saint-Apollinaire-de-Rias...
Enfin, après le "travail" de l’association, la soirée s’est poursuivie dans la fête, agréable et conviviale, pour laquelle les associations de Saint-Jean ont elles, travaillé d’arrache-pied jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Merci pour cette belle journée, à laquelle ont participé à titres divers, une trentaine d’adhérents des Rias...
Publications d’adhérents des Rias Les adhérents publient et nous envoient leurs livres.
Alice Colanis : « Passage de l’archange », récit ED. Librairie-galerie Racine 1er trimestre 2006. Frédéric Mouriès : « Le Consul de Hong-Kong », EC Complicités. 2ème trimestre 2006. Sylvette Béraud-Williams : « Charles Champ (photographe), entre Ardèche et Haute-Loire la mémoire retrouvée regards sur les Boutières et le Plateau.
L’arbre précautieux, présentations voyageuses
Après les lectures présentations
_ L’arbre précautieux de Combier Récit d’une réassistance. ![]() Découverte du livre à Cheyne
Le livre a été présenté ce 10 décembre dans une bibliothèque comble. Les présentations à plusieurs voix se succèdent :
Notre nouvelle activité éditoriale Pour répondre aux besoins de publication, brochures d’accompagnement d’expositions, publications poétiques ou autres, l’association Les Rias s’est dotée d’un indicatif éditeur.
Ont été publiés fin 2005 dans un cadre associatif :
"L’arbre précautieux de Combier", déjà réédité, premier roman de Fatima Mana qui travaillait alors à l’écriture du quatrième et à la re-lecture du second.
« Histoire d’un coup d’état raconté par ses affiches et vu de Silhac », brochure d’Alain Delarbre qui situe historiquement l’exposition du même nom mais peut aussi se lire seule, constituant un ensemble cohérent comprenant les reproductions de la plupart des affiches commentées. La réédition -revue et corrigée- est intervenue en mars.
Le DVD du même nom,(24 mn), réalisé par A.Aziosmanoff, avec : A.Delarbre, JM. Feynerol, comédien, et une vingtaine d’acteurs des Rias. Là aussi le DVD peut fonctionner seul, l’ensemble brochure + DVD offrant toutefois un plus appréciable.
« Pour dompter les tignasses du passé, Miettes de résistance, en mots et en images », livre collectif de poèmes et images, comprenant les textes écrits lors des premiers ateliers d’écriture avec David Dumortier, poète, des photos retravaillées sur ordinateur de peintures réalisées en atelier avec Christian Astor, peintre. (32 participants, aidés donc par David Dumortier et Sylvette Béraud-Williams)
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